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"Le gamin au vélo", grand prix au Festival de Cannes

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Un grand coup de chapeau à nos frères Dardenne pour ce beau message d'humanité!

C'est dans le Soir, et c'est "l'avis de la rédaction" :

"...ce conte de notre temps, la nouvelle histoire des Dardenne a les vertus d'une caresse. Car il est grand temps d'apaiser les colères et trouver sa grâce intime parce que quelqu'un vous regarde, vous écoute, vous serre contre son coeur. Plus sereins les gars de Seraing ? Totalement même si leur film inscrit dans ici et maintenant contient toujours les fondamentaux d'un cinéma dur et frontal et poursuit sans esbroufe le constat violent du monde dans lequel on vit. Mais on peut parler de changement dans la continuité. Avec du soleil dans tous les plans, une actrice connue en guise de bonne fée et de la musique ici et là. Le tout d'une maîtrise sans faille. Enfourchez votre vélo et osez ce film qui trouve sa paix intérieure de façon bouleversante avec une rare intensité. Vous verrez à quel point les clichés de l'ennui qui collent au ciné des Dardenne volent en éclats au profit d'une oeuvre lumineuse et apaisante. Ça fait un bien fou !"

Luc Dardenne répondait à un journaliste du Soir : "La violence du gamin n'est pas rare. C'est présent partout. La seule manière d'apaiser ça, c'est l'amour. Je ne parle pas des colères politiques comme dans les pays arabes actuellement. Mais d'une violence existentielle – se sentir mal aimé, ne pas être respecté, ne pas pouvoir être éduqué. D'être seul, je pense que c'est insupportable et à l'origine de beaucoup de violence dans la société. Pour ce gamin qui souffre, c'est important de pouvoir se dire qu'il y a quelqu'un qui l'aime sans compter, qui peut s'oublier, mourir pour lui. Cet enfant a une blessure énorme, il a besoin de sentir qu'on peut le faire passer au premier rang."

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