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La nécessaire réforme de l’école catholique

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Dans son dernier n° (1497) daté du samedi 2 juillet), le bimensuel L'Homme nouveau publie, sous la signature de l’abbé Henri Dobrolowski, un dossier sur la revitalisation souhaitable de l’enseignement catholique en France. Même si la configuration de cet enseignement est différente, les mesures à débattre sont en définitive les mêmes en Belgique et tournent aussi autour du caractère propre de l’école catholique. Extraits :

1. Une école évangélisatrice

110111_card_sarah.jpg« Le cardinal Robert Sarah (photo), lors de son allocution d’ouverture des travaux de Caritas internationalis à Rome en mai 2011 déclarait : « L’Eglise ne peut pas être considérée comme un partenaire des organisations catholiques. Ce sont des organisations qui participent à sa mission ». Il en va de même pour l’enseignement catholique qui ne peut faire l’économie de liens forts avec la vie de l’Eglise universelle, diocésaine ou paroissiale (…)

2. Pour cela, l’école catholique doit redécouvrir son caractère propre

Comment les élèves, les parents, les enseignants pourraient-ils le respecter si l’établissement lui-même ne s’en préoccupe pas ? (…)

3.      Le nécessaire engagement de l’évêque

Puisqu’il est responsable de l’enseignement catholique dans son diocèse, l’évêque doit être particulièrement vigilant au sujet de la nomination du chef de l’établissement et des responsables de la pastorale, qui doivent être des catholiques pratiquants et ayant une doctrine sûre (…)

4.  Des professeurs vraiment catholiques

(….) avec une attention, particulière aux discours tenus, à la qualité desmanuels employés, au témoignage donné par les différents partenaires éducatifs.

5. Un nécessaire investissement de prêtres diocésains

Il paraît aussi important que l’évêque ait le souci de former des clercs diocésains capables d’élaborer et de soutenir des projets éducatifs : d’autant plus que peu de congrégations -dont le charisme est l’éducation- ont encore assez de vocations pour exercer ce ministère (…)

6. La création dans chaque diocèse d’établissements pilotes

De l’école catholique sous contrat (ndlr : ce qui est pratiquement le cas de ce qu’on appelle l’enseignement « libre » qui  scolarise la majorité de la population scolaire belge) qui a totalement oublié son caractère propre, à l’école hors contrat sans lien avec l’évêque, en passant par les « tièdes », difficile de trouver aujourd’hui en enseignement qui soit conforme à ce que l’Eglise entend, à savoir « une école où est donnée une éducation imprégnée d’esprit chrétien » (code de droit canonique, article 802). Une des solutions de sortie de crise est assurément de se lancer dans un projet audacieux qui consisterait à créer des établissements pilotes qui tiendraient compte des remarques précédentes (…) »

Litanie de voeux pieux ? Dans les milieux ecclésiaux ordinaires, aujourd’hui, ce qui évoque une « spécificité chrétienne » n’a plus la cote. La foi, vécue et transmise, se dilue dans le pluralisme ambiant. Dans nos pays, c’est toute la vie ecclésiale qui a besoin d’une « sanatio in radice ». Sans s’exclure soi-même du lot.

JPS

Commentaires

  • Une école ne peut plus s'appeler "catholique" si on ne trouve pas au programme un vrai cours de religion catholique axé sur l'Evangile, les valeurs chrétiennes et comment les vivre concrètement dans la société actuelle. Un minimum de culture religieuse doit être enseigné (connaissance du "Notre Père", des sacrements, etc...). Les parents qui ne souhaitent pas ce cours pour leurs enfants ont toujours la liberté de les inscrire dans d'autres écoles (Liberté qui n'existe pas dans de nombreux pays musulmans...).

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