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Bruxelles : L’église Sainte-Catherine bientôt désacralisée?

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Bxl_Eglise_Sainte-Catherine-1024x768.jpgQui ne connaît à Bruxelles la place Sainte-Catherine, son célèbre marché, ses restaurants pittoresques ? Elle va, semble-t-il, perdre son église…

Selon une information de la RTBF relayée par l’agence de presse interdiocésaine CATHOBEL «  l’église Sainte-Catherine située dans le pentagone bruxellois pourrait ne plus servir de lieu de culte. Pour les paroissiens, il ne subsisterait au mieux qu’une chapelle, quant à l’église, une fois désacralisée, elle serait convertie en halle aux fruits et légumes »

« L’édifice qui date de la fin du XIXème siècle est en mauvais état et coûte cher, trop cher, à la fabrique d’église. Le  petit nombre de fidèles qui se presse aux assemblées dominicales ne justifie pas  une rénovation coûteuse. Devant ce dilemme la fabrique d’église a imaginé une solution médiane entre démolition de deux tiers de l’édifice et la conservation du tiers restant. Selon cette proposition, les éléments démolis seraient convertis en logements et en une salle polyvalente servant aux réunions. Mais l’église néogothique construite par les architectes Joseph Poelaert et  son élève Wynand Janssens, est classée, ce qui empêche toute modification structurelle du bâtiment et à fortiori sa démolition. La ville de Bruxelles propriétaire du lieu, pourrait par contre pencher en faveur d’un autre projet selon lequel l’édifice serait d’abord rénové puis transformé en halle aux fruits et légumes. Dans cette hypothèse, l’édifice serait conservé, mais l’église désacralisée »

Qui dit mieux ?

Commentaires

  • Si une fraction de ceux qui se disent Catholiques dans notre pays se remettaient à assister à la messe tous les dimanches, ceci ne se passerait sans doute pas. Hélas, ce sont souvent ceux qui se plaignent le plus du sort de nos lieux de culte qu'on voit le moins à l'église!

  • Un jour le Curé d’Ars, (Jean-Marie Vianney), - 1786 à 1859 -, disait: « Un bon pasteur, un pasteur selon le cœur de Dieu, c’est le plus grand trésor que le Bon Dieu puisse accorder à une paroisse et un des plus précieux dons de la miséricorde divine ». Le Christ, qui a institué le sacrement de l’Eucharistie, souhaite, actuellement encore, s’arrêter dans chaque église, dans chaque paroisse; Il sait qu'autour de cette paroisse, cette église, vivent et évoluent des foules d’hommes et de femmes, des personnes jeunes ou plus âgées, fatigués, abattus, comme une masse de brebis sans berger.
    Jésus, nous savons, est venu pour les malades, et non pour les bien portants, aussi est-il là à nous attendre patiemment, tous. A l’Eglise. Car nous sommes tous malades ! Malade de Dieu, malade de l’Amour de Dieu. Jésus est dans l’église, avec Marie et toute sa légion d’anges, pour nous recevoir, nous guérir, nous éclairer, nous guider, nous aimer.

    Un jour, lors d’une récollection aux prêtres sur le parvis d’Ars, le Pape Jean-Paul II avait parlé de la nécessité de redonner aux fidèles le goût de retourner à l’église, d’y revivre l’expérience du pardon (le sacrement de la réconciliation). Il s’interrogeait sur les difficultés rencontrées. Le manque de prêtres, la désaffection des fidèles pour le sacrement du pardon. « Le monde ne vient plus se confesser », « le monde ne vient plus à l’église ». D’où cela venait-il ?
    Etait-ce un manque de foi ? Un manque du sens du péché ? Du sens de la médiation du Christ et de l’Eglise ? Un mépris pour des pratiques dont on n’aurait retenu que les déformations routinières ?
    L’on fit référence alors, à l’arrivée, un siècle avant, à Ars, de Jean-Marie Vianney, le « Curé d’Ars » qui avait eu la réputation de convertir tout le monde, et que, s’il n’était pas mort, il aurait convertit toute la France. C’était au XIXe Siècle ; Le « Siècle du curé d’Ars », comme il fut appelé au Paradis, paraît-il, là où l’on connaît la valeur réelle des gens ! Même si la France ne s’en douta jamais. L’on raconta, qu’en lui présentant sa paroisse, le Vicaire général du Diocèse, lui avait dit « Allez, mon ami, il n’y a pas beaucoup d’amour de Dieu dans cette paroisse. Mais vous en mettrez ». Le saint curé trouva en effet, lui aussi, que les fidèles, les pénitents manquaient de ferveur. Pourtant ; d’une église vide, il en fit une église bondée ; les gens venaient et se disaient les uns aux autres : « avez-vous remarqué notre nouveau curé ? Ce n’est pas un homme comme un autre ; il y a chez lui quelque chose d’extraordinaire ; on nous a envoyé un saint. ». Les gens partageaient "la bonne nouvelle"!
    L’évêque des lieux dit alors : « … une chose est certaine, le Saint-Esprit se charge de l’éclairer dans sa mission. »
    Mais … Par quel secret, pensez-vous, que notre Patron de tous les curés de la terre, attira t-il à la fois croyants et incroyants, saintes gens et pêcheurs ? Son secret ? Il était rude dans certaines prédications pour fustiger le péché, mais il était comme Jésus, très miséricordieux dans la rencontre de chaque pêcheur. Il était "un foyer de tendresse et de miséricorde". Il brûlait de la miséricorde du Christ, dira un jour l’un de ses amis religieux.
    Le curé d’Ars ; Jean-Marie Vianney passait sa vie à offrir son humanité tout entière au service DE DIEU dans la conviction de devoir « se sacrifier » lui-même. Aussi, reconnaissants, il était aimé et respecté de ses fidèles.
    L’une de ses phrases à méditer, était : « Un prêtre qui devrait mourir à force de travaux et de peines encourues pour la gloire de Dieu et le salut des âmes ; ce ne serait pas mal» . Toute son attitude n’était que manifestation d’une sainte humilité.

    Mon humble avis serait de vous proposer de nous battre, avec le chapelet, le Rosaire, en priant ardemment le Patron des curés ; Saint Curé d’Ars, afin que le Saint-Esprit descende d’urgence dans le cœur, âme et esprit de nos curés de paroisses, en Belgique, en France, dans toute l’Europe, afin qu’encore aujourd’hui, Jésus ne désespère pas de s’arrêter, avec Marie et Joseph, auprès de « bons pasteurs selon son cœur », pour que reviennent à Dieu, toutes ces âmes qui, comme le disait St Paul : « .. ne s’appartiennent plus ; elle sont été rachetées à grand prix ; le précieux sang du Christ. ». Que, pour l’amour de Dieu nos églises ne soient pas les unes après les autres désacralisées. Ce serait lourd de conséquences pour tous.
    Tenons-nous humblement également aux côtés de nos prêtres avec respect, amour fraternel et obéissance, lorsque nous avons le bonheur d’avoir dans notre paroisse un Saint-prêtre. Sachons reconnaître, en lui, le cadeau reçu de l’Esprit-saint; et prions pour les prêtres qui "ne sont pas intérieur", et qui ne voient dans sa paroisse, dans la célébration des messes que des choses "ordinaires".

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