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La catéchèse en plein renouveau ?

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Nous avons signalé cette critique de la "nouvelle catéchèse" présentée par les évêques de France de la part de Jean-Marie Guénois sur "religioblog". Là où les évêques annoncent un "plein renouveau", le chroniqueur décèle un fiasco compromettant la transmission de la foi. En va-t-il autrement chez nous où la jeune génération ne sait même plus quels sont les sept sacrements ou la signification des fêtes du calendrier liturgique? Tout cela parce que depuis plus de quarante ans, on a multiplié des expériences catéchétiques axées sur "l'approche existentielle". La note parue sur "metablog" met le doigt sur les graves carences de cette approche :

"Si je vous en parle, c’est que les critiques de Jean-Marie Guénois font écho à ma propre expérience, assez lamentable, d’ex-gamin des années 70. Ce que Guénois dénonce aujourd’hui, je l’ai vécu par miettes il y a trois décennies au moins.
Première miette. C’est l’année de ma première communion, pour l’occasion mes parents m’ont inscrit au catéchisme. Nous sommes assis sagement, une dame dit «Jésus est ton ami», elle distribue une feuille, chacun doit se dessiner avec ses copains – fin de la séance. Nous étions petits mignons et bien élévés, tout de même, d'une semaine l'autre, on trouvait ça neuneu. (J’apprendrai bien plus tard que ‘Jésus’, c’est le ‘Christ’ que mes parents m’indiquent dans les églises: ils m’y emmènent à l’occasion, mais le guide bleu à la main.) – Et puis: une autre dame est venue pour nous préparer à la confession (késako?), et nous remet un formulaire à remplir, j'avais coché 'NON' à adultère, ma mère tombe dessus, elle m’interroge interloquée - bien sûr que je ‘sais’ de quoi il s’agit: adulte, adultère! Mes parents n’ont pas ri à ce mot d’enfant, fini le caté."

Commentaires

  • Et chez nous, qu'avons-nous? Il y a 5 ou 6 ans , pour le diocèse de Namur, il y avait une méthode (officielle!) rebutante, d'abord par la laideur des dessins mais aussi par la niaiserie du contenu. A l'époque, mon fils de 12 ans avait demandé à la fin du parcours catéchétique s'il pouvait jeter ces livres, chose que nous n'avons pas l'habitude de faire, mais qui reflète bien l'effet que cela lui faisait. Je me souviens entre-autres (mais chaque page avait sa lacune ou erreur, voire hérésie ) le dessin illustrant Noël : pas un seul signe religieux (par contre, il y avait bien les cadeaux, le sapin, la télé, l'ordinateur,... mais rien qui pouvait évoquer la naissance de Jésus), ou encore, le seul moment où l'on voit apparaître le mot "prêtre", était à la fin du manuel, dans une histoire inventée, "une légende", où celui-ci jouait un rôle du mauvais (homme faux, curieux, qui écoutait aux portes...).
    Lorsque je m'étais renseignée au CDD pour trouver d'autres supports, on m'a certifié que l'équipe responsable de la catéchèse était très compétente en la matière!!!
    Il paraît que les livres ont été retirés depuis...Mais les catéchistes, ou assistants paroissiaux convaincus de cette méthode sont toujours en place...Quels dégâts!

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