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Quand les écoles de Bruxelles manquent de professeurs de religion catholique

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C'est "La Croix", sous la plume de Raphaëlle d'Yvoir, qui nous partage cette information :
"Quelques semaines après la rentrée scolaire, Claude Gillard, délégué épiscopal pour l’enseignement catholique de l’archevêché de Malines-Bruxelles, s’est dit préoccupé par la pénurie de « professeurs de religion catholique » dans l’enseignement francophone bruxellois.
Extraits :

"...la pénurie actuelle d’enseignants concerne cependant essentiellement Bruxelles. Le diocèse a lancé un appel aux vocations soulignant que « ce métier, qui participe à la formation intellectuelle et humaine des élèves, est aussi un service d’Église qui doit être encouragé ».

Quelle est la spécificité de cet enseignement ?

Les « professeurs de morale » enseignent une philosophie de l’individu, basée sur le respect des principes fondateurs de la Déclaration universelle des droits de l’homme. L’objectif des cours vise la formation de l’esprit critique, l’éducation au discernement. Les questions autour de l’identité, du handicap, du racisme, de l’égalité des sexes, les droits et les devoirs de l’enfant, le respect de l’environnement, en font également partie. Tous ces thèmes sont également abordés dans les cours de religion catholique mais selon d’autres référentiels. 

« Nous travaillons sur la base de thématiques – le bonheur, la vie, la mort, la fraternité, etc. – avec un ancrage chrétien mais en précisant aussi ce qu’en disent les autres courants religieux », explique Annemie De Schepper, professeur de religion dans une école primaire. « Le cours de religion catholique à l’école n’est pas une catéchèse, confirme Claude Gillard, délégué épiscopal pour l’enseignement francophone du diocèse de Malines-Bruxelles. On est dans une démarche de proposition, qui présuppose que le professeur soit croyant mais qui ne se base pas sur le principe de la foi des élèves. »

Voilà donc ce qu'est devenu le cours de religion catholique. Qu'il ne suscite pas de vocations d'enseignants et peu d'enthousiasme chez les élèves est un fait qui ne devrait pas étonner à la lecture de ces déclarations convenues et "consensuelles". Les parents catholiques ont tout lieu de se poser des questions, en particulier de se demander si ces cours sont susceptibles de confirmer et d'approfondir la foi de leurs enfants. Quant au fait que le "professeur soit croyant", c'est une pétition de principe bien théorique et bien vague qui ne nous rassure guère.

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