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L'engagement pro-vie de Lord Nicholas Windsor et les articles de San José

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Lorsque Lord Nicholas Windsor s’est converti au catholicisme, il a renoncé à ses droits héréditaires à la couronne britannique et embrassé l’enseignement de l’Eglise, notamment ceux sur les droits à la vie du fœtus. Cette semaine, dans une chambre de comité de la Chambre des Lords, il a fait une plaidoirie révolutionnaire pour une défense de ce droit. Il a affirmé « Je conçois les Articles de San José comme un effort pour tirer marquer une ligne de départ du combat à contre courant de la forte dérive à laquelle sont à attribuer les prétentions de l’existence d’un véritable droit à l’avortement, qui se fondent sur le droit international des droits de l’homme ».

Plus de trente politiciens confirmés, diplomates, avocats, professeurs et autres personnalités venues du monde entier ont signé les Articles de San José, un document qui défend les droits du fœtus et qui réfute la campagne internationale subversive selon laquelle l’avortement est un droit de l’homme.

L’importance de ces articles a été soulignée récemment lorsqu’un rapporteur spécial de l’ONU pour la Santé, le Haut Commissaire pour les droits de l’homme, et le Secrétaire Général de l’ONU ont faussement affirmé qu’il existe un droit à l’avortement. C’est précisément une telle approche qui a conduit au «gendercide » [homicide de masse en raison d’un sexe particulier] qui a sacrifié les vies de cent millions de petites filles – avortées à cause de leur sexe.

Les Articles de San José, qui ont emprunté le nom à la ville du Costa Rica dans laquelle ils ont été rédigés en Mars 2011, ont été présentés ce mois-ci au siège des Nations Unies. D’autres lancements ont été organisés dans les parlements du monde entier – avec les députés Jim Dobbin, et Fiona Bruce, respectivement président et Vice Présidente du « groupe Pro Vie de tous les partis », qui se sont joints à moi à Westminster.

Les articles de San José commencent par une proclamation du fait scientifique selon lequel la vie débute à la conception, et poursuit par une explication selon laquelle aucun traité de l’ONU ne mentionne [explicitement] l’avortement ou ne définit la santé procréative comme comprenant l’avortement. Au contraire, un grand nombre de traités de protection des droits de l’homme ont reconnu l’humanité de l’enfant non encore né et les droits et devoir des gouvernements à la protection de ces derniers, en tant que membres de la famille humaine.

Plus de deux tiers des Etats Membres de l’ONU ont une législation reconnaissant que les enfants non encore nés méritent une protection. Seulement 56 Etats permettent l’avortement quelqu’en soit la raison, et seulement 22 de ces 56 le font sans aucune restriction.

Quelques agences de l’ONU, organisations non gouvernementales et pays riches se sont engagés dans une campagne de persécution et de manipulation des nations – du Nicaragua au Kenya, de la Colombie à l’Irlande, afin de les forces à changer leur législation concernant l’avortement. Dans cet effort ils ont mal cité les traités de l’ONU et, de manière encore plus déplorable, ils ont utilisé l’aide des pays en voie de développement  comme monnaie d’échange. Les pays en voie de développement se sont vus menacer de perdre l’aide pour les pauvres s’ils refusaient de s’y conformer. La protection de l’enfant non encore né pourrait conduire à des mesures de représailles et de répression. La Suède, par exemple, a retiré toute son assistance au Nicaragua suite à l’échec du pays à faire voter une législation libérale sur l’avortement. Pour justifier cette intrusion choquante, la Suède a affirmé que « l’avortement est très important pour nous ».

Certains Etats ont succombé sans doute aux pressions et fausses allégations. La Haute Cour de Colombie a changé la législation du pays sur le fondement de ces assertions falsifiées.

Alors qu’il n’existe aucun droit international à l’avortement, le « droit à la vie » a été consacré par l’article 3 de la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme, qui avait été rédigée suite aux horreurs de la Seconde Guerre Mondiale. Les Articles de San José réaffirment les impulsions admirables qui ont donné naissance à la déclaration de 1948 et reconnaissent que le plus grand de tous les droits est le droit à la vie.

J’ai moi-même conclu la rencontre de lancement de Westminster par une histoire vraie.

En 1954, Joanne Schieble, une jeune étudiante non mariée, a découvert qu’elle était enceinte. Son père ne l’avait pas laissée se marier au père de l’enfant. Alors qu’elle aurait pu avorter, celui-ci était illégal et dangereux. Au lieu de cela, elle s’est arrangée pour faire adopter l’enfant.

Paul et Clara Jobs ont adopté l’enfant et l’ont appelé Steven.

Tous les enfants n’auront pas une vie aussi remarquable que celle de Steve Jobs. Mais chaque avortement nous donne une petite idée de ce que nous perdons avec désinvolture. Comme nous le rappellent les Articles de San José, chaque vie est précieuse.

Commentaires

  • Que des sociétés autorisent l'avortement de bébés sur base de leur sexe, n'est pas plus ou moins grave que nos sociétés qui l'autorisent simplement parce que ce bébé « n'est pas désiré ». Et cela sans jugement et sans avocat, pour défendre le premier des droits de ce bébé, celui de vivre.

    Qu'est-ce que cette conception des « droits de l'homme » qui commence par dénier celui de vivre, au plus innocent et au plus fragile d'entre nous ? Qu'est-ce que cette conception des « droits de l'homme » qui donne celui de supprimer une vie selon son bon plaisir, à celui ou celle qui prétend simplement que cette vie « n'est pas désirée » ?

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