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Le désamour à l'égard des partis politiques gagne du terrain

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L'enlisement actuel ne contribue pas à redorer le blason des hommes politiques. En cause, la particratie et l'absence de souci réel du bien commun. C'est ce que dénonce une jeune élue flamande, Ann Brusseel. Le Vif s'en fait l'écho :

"La charge est surprenante. D'autant plus percutante qu'elle fuse de l'intérieur. Les propos osés se bousculent, accusateurs : « La particratie bloque la politique » ; « On voit que les partis sont un obstacle à notre démocratie » ; « Beaucoup de politiciens sont devenus plus dépendants de leur parti que de la logique démocratique. » Le réquisitoire verse dans la séance d'autoflagellation. Ce n'est pourtant pas pour le plaisir de se faire mal qu'Ann Brusseel se lâche ainsi. « Cela me fait mal au coeur d'en arriver à devoir cracher dans la soupe », confesse au Vif/L'Express ce petit bout de femme volontaire. Mais l'envie de faire passer le message l'emporte sur le principe de précaution. Ou l'instinct de survie."

la suite est ici : http://www.levif.be/info/actualite/belgique/

Commentaires

  • Puisque nous sommes dans un site catholique, c'est l'endroit rêvé pour que je puisse mettre l'avis suivant, en la matière;

    Dans notre monde, c’est un roi (voire un président) qui, en général, est chargé de la justice, de la distribution des richesses du pays. Gilberte Côté-Mercier, rédactrice dans un journal canadien « Vers Demain Pèlerin », journal imprimé par l’ASBL « Les Pèlerins de Saint Michel » que j'ai la grande joie d'avoir retrouvé dans mes "archives personnelles", nous parle dans son édition du 1er trimestre 1978 !!! des pouvoirs sur terre attribué au roi, (à son gouvernement). En voici le résumé: Le rôle du roi consiste à veiller tout d’abord à la liberté de l’individu ; A protéger, juger et punir tout manquement éventuel. Puis il doit veiller à ce que la situation économique et politique du pays permette que chacun ait de quoi vivre selon l

  • Bravo, madame Brusseel ! Ce n'est jamais facile de dénoncer une situation. Même si celle-ci est tellement scandaleuse que nous devenons tous "des indignés". A quand la réaction d'un politicien francophone ?

  • (J'avais posté un commentaire sur l'article concernant les élections en Égypte, j'en reprends ici une grande partie, ce qui peut montrer que les mêmes problèmes existent un peu partout, sous des formes différentes)

    Comme toute construction humaine, le système politique qu'on appelle 'démocratie' peut être orienté vers le mal ou vers le bien. Selon l'intention de ceux qui le mettent en place, et selon l'intention de ceux qui y participent.

    On constate que ce système politique est trop souvent utilisé selon le mal, pour dresser les unes contre les autres des communautés différentes de citoyens (socialistes contre capitalistes, prolétaires contre bourgeois, athées contre catholiques, salafistes contre coptes, ...), organisées en partis, comme autant de formations militaires, qui ont leurs stratèges et leurs chefs de guerre, toujours prêts à en découdre et préparant toujours la prochaine bataille électorale.

    Cette démocratie-là se transforme alors en une sorte de guerre civile permanente, où les gens ont plus tendance à s'insulter qu'à se parler, à s'agresser qu'à dialoguer. Ce mode 'agressif' ou 'guerrier' de démocratie est le plus souvent au service d'une caste dirigeante, qui l'exploite selon le principe politique du « diviser le peuple pour mieux régner sur lui ». En effet, un peuple divisé n'est pas trop dangereux pour une caste dirigeante, car il ne pense pas à se liguer et à se retourner contre elle.

    La démocratie 'idéale' serait donc une démocratie où les gens auraient d'abord appris à se respecter et à dialoguer, et à ne plus considérer l'autre comme un 'ennemi', mais comme un 'semblable'. Comme un 'prochain' à aimer, qui est confronté aux mêmes problèmes de la vie, mais qui a le droit d'avoir et proposer d'autres idées pour les gérer.

    Bref, si l'on n'y introduit pas la notion chrétienne de l'amour charité, y compris l'amour des 'ennemis' (de ceux qui ne nous aiment pas), ce qu'on appelle la démocratie restera une forme de guerre civile permanente entre les gens, une forme de lutte des classes ou partis, ou une forme de guerre de tranchées, où chacun reste sur ses positions, sans contacts humains respectueux avec l''ennemi', sur lequel on se contente de tirer à boulets rouges ou que l'on cherche à piéger dans des embuscades. Et où l'argent reste le nerf principal de cette guerre.

    Mais comment mettre en place une forme de 'démocratie chrétienne', dans un pays où la simple évocation du mot 'chrétien' fait se tourner contre vous toutes les batteries des unités guerrières de la caste en place ? Notre Pape a raison de dire qu'une nouvelle évangélisation est nécessaire dans nos contrées, pour y réintroduire les bonnes semences de l'amour charité.

  • Je voudrais rebondir sur ce que dit Pauvre job;
    1. "Comme toute construction humaine, le système politique qu'on appelle 'démocratie' peut être orienté vers le mal ou vers le bien. Selon les intentions".
    2. " ce système politique est trop souvent utilisé selon le mal, pour dresser les unes contre les autres des communautés différentes de citoyens ".
    3. "Cette démocratie-là se transforme alors en une sorte de guerre civile permanente, où les gens ont plus tendance à s'insulter qu'à se parler, à s'agresser qu'à dialoguer".
    4." Ce mode 'agressif' ou 'guerrier' de démocratie est le plus souvent au service d'une caste dirigeante, qui l'exploite selon le principe politique du « diviser le peuple pour mieux régner sur lui » ".

    Je partage ce point de vue, et dans mon message précédent je lançais quelques arguments, en ce sens, qui n'ont pas été mis, et j'aimerais reformuler ce que j'avais voulu dire, espérant que cette fois je ne serai pas censurée. Ce que j'écrivais étaient importants, je pense.
    Il semble qu’il y ait un «étrange » obstacle qui empêche les dirigeants des pays d'Europe, de se montrer dignes des hautes fonctions qui leur incombent. Depuis bons nombres d'années, les gouvernements de l’Occident se sont séparés de l’Eglise. Ce fut la grande victoire révolutionnaire. Depuis les peuples sont administrés par des factions essentiellement incompatibles ; partis politiques. Ce système de division érigé dans les gouvernements est anarchique par définition. C'est depuis que fleurissent des Etats où l’on balaie Eglise, Dieu, principes et éthique. Lentement mais surement. Ces gouvernements s’entendent, pour diviser les peuples, créer des zizanies et provoquer ici ou là des guerres intestines ou autres. Au lieu de gérer "en bon père de famille" décemment la liberté, l'économie, la politique, la vie sociale du pays , nos gouvernements actuels, assis actuellement sur les trônes, s’emploient à dépouiller familles et personnes. Engraisser les financiers, ceux qui manipulent de l’argent.

    Notre Pape dit qu'une nouvelle évangélisation est nécessaire dans nos contrées, pour y réintroduire les bonnes semences de l'amour charité. Pour cela, justement, il faut revenir à un monde où Etat et Dieu vivent en bon terme! C'est bien cela que je voulais dire. Mais jamais nous n'y arriverons si nous ne nous tournons pas vers Dieu pour puiser en lui l'Amour nécessaire, la charité dont parle le Pape Benoît XVI.

  • En démocratie, il n'y a pas de mauvais politiciens, il n'y a que des électeurs incapables.

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