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La liberté individuelle, un absolu ?

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C'est en tout cas la position défendue par les "Libertariens" aux Etats-Unis. Le plus connu d'entre eux est actuellement Ron Paul, candidat républicain à l'investiture pour les présidentielles de 2012. Sur le blogue "Nicomaque", Damien Theillier précise les contours de cette idéologie libertarienne qui séduit de plus en plus d'Américains.

"Le libertarianisme est un courant qui est né dans les années 60 en opposition à la croissance ininterrompue de l’État au cours du XXe siècle. Mais il puise ses sources philosophiques dans l’histoire des États-Unis depuis ses origines. Selon le "Courrier International", « la révolution américaine a été un mouvement libertarien contre le pouvoir de la couronne britannique. La Constitution américaine est un texte libertarien qui limite le rôle de l’Etat à la couverture des besoins les plus basiques de la société en lui fournissant un corps législatif pour adopter des lois, un système judiciaire pour les interpréter et une armée pour la protéger (quoique certains des Pères fondateurs, comme Alexander Hamilton, aient voulu centraliser le pouvoir). »
 
Toute la note est ici : Qui sont les libertariens?
 
C'est intéressant parce que cela révèle l'ambiguïté de tout un courant conservateur américain qui suscite des sympathies auprès d'une certaine droite européenne, y compris dans certains milieux catholiques. Mais il ne suffit pas, comme Ron Paul, de dénoncer l'avortement pour entraîner notre adhésion. Cette idéologie ultra-libérale semble en effet faire bon marché d'une éthique sociale soucieuse des plus faibles. Entre le faible et le fort, selon le mot de Lacordaire, c'est la liberté qui opprime et la loi qui libère...

 

Commentaires

  • Bonjour
    Je suis bien d'accord avec vous, suite à vote commentaire, que la liberté qui opprime, c'est une liberté sans loi, le droit du plus fort, l'absence de toute morale. Et je pense, qu'il ne peut y avoir de société libre sans un droit bien établi, qui protège toute personne, y compris les plus faibles. Autrement dit, pas de liberté sans responsabilité. Mais contrairement à ce que vous laissez entendre, cela a toujours été dit haut et fort par les libéraux.

    Comme le dit mon article : "C’est seulement lorsque le gouvernement se met à distribuer des récompenses à la suite de pressions politiques que se développent des conflits entre groupes, que s’exacerbe la course au pouvoir politique."

    Concernant l'éthique sociale, les libéraux combattent la solidarité organisée par l'Etat mais pas la solidarité elle-même. Ils combattent l'éducation ou la culture étatisée, pas l'éducation ni la culture elle-même (et ainsi de suite pour le reste...).
    Bien cordialement
    Nicomaque

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