A lire le texte de cette invitation envoyée par le "centre librex" pour une soirée-débat consacrée au thème de "la dépénalisation de l'avortement en péril", on pourrait le croire. Y aurait-il "le feu au lac"?
"En 1990, la Belgique adoptait, non sans peine, la loi relative à l’interruption de grossesse, portée par le sénateur socialiste Roger Lallemand, qui marqua la victoire du droit pour chaque femme de disposer librement de son corps. Vingt ans plus tard, et devant le regain des courants rétrogrades (!) de tous horizons, la législation pourtant fondamentale fait l'objet d'attaques régulières de la part du mouvement Pro-Life de plus en plus actif."
Commentaires
Ces gens confondent allégrement et volontairement le droit pour chaque femme de disposer librement de son corps, avec le non droit pour chaque femme de disposer librement du corps de son bébé.
Cette loi est une arnaque monstrueuse et inhumaine, en plus basée sur des mensonges grossiers, que l'on fait gober aux citoyens.
Un autre de leurs 'arguments' était que les avortements existaient de toutes façons dans la clandestinité, avec ou sans loi.
Comme si, parce que des meurtres existaient quand même dans la clandestinité, cela justifiait de légaliser le meurtre, en permettant de s'adresser à un médecin tueur professionnel, plutôt qu'à un truand tueur professionnel.
Médicaliser le meurtre ne supprime pas la qualification de meurtre. La peine de mort par injection médicamenteuse n'est pas différente de nature avec le peine de mort par décapitation.
Voilà une annonce qui me fait très plaisir. C'est la preuve que les actions du mouvement pro-life portent leurs fruits. En fait, aucune législation n'est jamais "coulée dans le bronze", et peut évoluer. C'est le fondement même de notre démocratie, ce qui donne espoir de continuer à défendre la cause de la vie.
@ jlc ... Oui, espérons notamment que cela incitera beaucoup de 'moins jeunes' à aller marcher le dimanche 25 mars à Bruxelles, en soutien aux jeunes bénévoles qui ont lancé cette belle initiative pour le respect de la vie. Une marche d'une heure par an, pour que le fléau de l'avortement commence enfin à régresser en Belgique, est-ce trop demander ? On en est à 20.000 par an, plus de cinquante par jour, vous vous rendez compte ! Surtout quand on sait que c'est chez les filles mineures que ce fléau progresse le plus.
Rêvons un peu. Peut-on espérer qu'en juillet 2013, pour les vingt ans du décès du Roi Baudouin, cette loi inique sur l'avortement soit amendée ou abrogée en Belgique ? Ce serait une justice à rendre à sa mémoire, et aussi à la mémoire de son combat incessant pour tous les Belges, et surtout pour le respect de la vie humaine.