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ObamaCare : L’opinion américaine n’est pas l’opinion européenne

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Lu sur « Riposte Catholique » :

« Le décret pris par le ministère fédéral de la Santé (HHS), en application de l’ObamaCare, et qui entend contraindre les institutions religieuses à inclure dans les polices d’assurance santé qu’elles contractent pour leurs employés, la contraception, la pilule abortive et la stérilisation, ne rencontre pas l’adhésion d’une majorité de l’opinion publique américaine, contrairement à ce que soutenaient les Démocrates.

Deux sondages récents en donnent des indications fortes.

Le premier sondage a été mené pour le The Wall Street Journal et NBC, par deux sondeurs : le Républicain Bill McInturff et le Démocrate Peter Hart.

À la question de savoir si un employeur (au sens large) devait être obligé par la loi à payer le remboursement des moyens contraceptifs, une majorité des sondés répond favorablement : 53 % contre 33 %.

Mais quand la question se précise, et qu’on demande à l’échantillon si l’Église catholique et les autres institutions religieuses devraient être obligées de rembourser la contraception, la tendance s’inverse : 45 % des sondés y sont opposés alors que 38 % se disent favorables.

Quand les sondeurs ajoutent à la contraception une nouvelle question évoquant le remboursement de la pilule abortive pour ces mêmes institutions religieuses, alors l’opposition de l’opinion publique se renforce : 49 % sont contre et seulement 34 %. À noter que les femmes interrogés sont également majoritairement opposées : 46 % contre, 35 % pour, ainsi que les sondés qui se disent catholiques : 48 % contre, 36 % pour.

Le second sondage, réalisé pour The New York Times et ABC, en février dernier, et uniquement sur un échantillon féminin, montre que 53 % des sondées sont opposées à l’obligation imposée par le gouvernement fédéral aux institutions religieuses, alors que seulement 38 % d’entre elles se disent favorables.

Pour beaucoup d’analystes politiques non partisans, la manœuvre politique des Démocrates tentant de faire admettre que l’opposition au HHS Mandate était en fait une opposition à la « santé des femmes », a échoué. Électoralement, pour ces mêmes analystes, la décision du gouvernement Obama de lancer cette attaque frontale contre les institutions religieuses américaines, est tout sauf un coup de génie politique, et elle se traduit par une chute sensible de l’indice de popularité du Président : 41 % d’opinions favorables en mars, contre 50 % le mois dernier, avec le même pourcentage chez les sondés hommes ou femmes : ce qui veut dire pour Obama que chez ces dernières, la chute de l’indice de popularité est de 12 points entre février et mars. C’est ce qu’on appelle se tirer une balle dans le pied.» Référence : L’opinion américaine est majoritairement opposée au HHS Mandate du gouvernement Obama

 On serait curieux de voir quel serait le résultat d’un tel sondage en Europe occidentale (et singulièrement en Belgique). Au-delà de cette histoire d’assurance obligatoire imposée aux institutions privées se pose partout le problème de principe  de la clause de conscience qui est loin d’être un fait acquis en ces matières qui touchent à la liberté de la religion. Un bon sujet pour les cours de justices inter ou supranationales compétentes en matière de droits de l’homme…

Commentaires

  • Au lieu de chercher à forcer les institutions religieuses à payer des actes qu'elles réprouvent, que ceux qui ne sont pas d'accord avec leurs préceptes aillent se faire "soigner" dans d'autres institutions...

  • @ jlc ... D'autant plus que la contraception et l'avortement NE SONT PAS des questions de santé. Tomber enceinte N'EST PAS une maladie, c'est au contraire un signe de parfaite santé.

    C'est donc d'autant plus aberrant qu'on demande à la collectivité de consacrer ainsi l'argent qu'elle donne pour soigner de vrais malades, à des gens qui NE SONT PAS malades. C'est d'autant plus scandaleux quand on sait que les frais de soins de santé pour des maladies graves ne sont pas suffisamment pris en charge.

    On creuse ainsi un peu plus le gouffre de la sécurité sociale, pour des gens qui sont en parfaite santé.

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