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L'avortement : un débat sur la RTBF qu'il faut écouter attentivement

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Le dimanche 18 mars, la RTBF, sur la Première, a organisé un débat sur l'avortement dans le cadre de l'émission "Et Dieu dans tout ça". (Avec Françoise Kruyen, gynécologue, membre de la Commission nationale d'évaluation de la loi sur l'IVG ; Julia Laot, porte-parole de la "Plateforme pour le droit à l'avortement" ; Carine Brochier, membre de l'asbl "Institut Européen de Bioéthique" et Anthony Burckhardt, président de l'asbl "Génération pour la vie".)

Il est intéressant de constater que nos jeunes amis de la "Marche pour la Vie" sont parvenus à faire rouvrir le dossier de l'avortement alors qu'il semblait bien que la cause était définitivement entendue depuis le vote da la loi dépénalisant cette pratique. On peut écouter l'enregistrement de ce débat (podcast) ici : http://www.rtbf.be/radio/player/lapremiere/podcasts?c=LP-DIEU&e=1010

Carine Brochier et Anthony Burckhardt ont su intervenir, sereinement, pour défendre une position de respect de la vie, mais soucieuse - en même temps - de promouvoir des mesures de soutien aux femmes tentées de recourir à l'avortement parce que leur situation les y contraint. On saura gré à Madame Brochier d'avoir su mettre en évidence qu'il n'y a pas un "droit à l'avortement" et que l'embryon doit être considéré avec respect. Les intervenants ont tous fait preuve d'empathie à l'égard des femmes mais la différence entre les pro-life et les partisans des "droits-des-femmes-à-disposer-librement-de-leur-corps", c'est que les premiers prennent en considération l'embryon en tant qu'être humain - vivant, méritant d'être protégé et défendu -, tandis que les seconds le traitent comme un "je ne sais quoi" dépendant d'un "projet parental" susceptible de lui donner une consistance, assez vague d'ailleurs.

Commentaires

  • Ce qui est frappant, c'est l'utilisation récurrente de l'expression « retour aux aiguilles à tricoter dans les arrières cuisines ». Y compris d'emblée par le journaliste RTBF qui présente cette émission. Comme si la marche pour la vie ne serait rien d'autre qu'une demande d'un retour à ces pratiques clandestines d'avortement !

    Une variante plus soft a été utilisée comme argument par le camp des pro avortements : « quoi qu'on fasse, il ne faut pas rêver, il y aura toujours des femmes qui avorteront leurs bébés ». Ce serait donc une inévitable fatalité qu'il faut accompagner « au mieux ».

    Or, ce sont des arguments aberrants. Car enfin, il y aura aussi toujours des meurtres dans notre société, quoi qu'on fasse. Des meurtres se passant dans des arrières cuisines ou autre part, avec des aiguilles à tricoter ou d'autres armes.

    Donc, si l'on devait suivre leur logique aberrante, il serait bon aussi de voter une loi qui dépénalise et médicalise tous ces meurtres, et on pourrait alors en confier l'exécution à des médecins tueurs professionnels, qui s'en chargeront à votre place dans de bonnes conditions d'hygiène, et ils vous seront même remboursés par tous vos concitoyens.

    Un avortement clandestin est un meurtre qui a aussi malheureusement toujours existé, comme tous les autres meurtres clandestins. Mais le fait de médicaliser l'acte ne changera jamais le fait que cela reste un meurtre. Même l'exécution d'un criminel ne change pas de nature que ce soit fait par décapitation ou par injection médicale.

    Cette expression « retour aux aiguilles à tricoter dans les arrières cuisines » a été très fréquemment utilisée avant le vote de la loi il y a 20 ans. Il semble que les partisans de cette loi n'ont pas fort évolué et croient toujours à ce genre d'arguments aberrants pour faire passer leur point de vue. Cela ne confirme au contraire que l'aberration de leur point de vue.

    Être pour la vie et contre l'avortement, c'est être évidemment aussi bien contre ceux qui se passent clandestinement dans les arrières cuisines que contre ceux qui se passent ouvertement dans des cabinets dits médicaux (comme si être enceinte était devenu aujourd'hui un problème de maladie à guérir !).

  • Ce qui fait froid dans le dos, c'est quand ces 'pro avortement' prétendent qu'on ne peut être considéré comme une « personne humaine » que si les autres vous considèrent comme tel. Vous ne seriez plus une « personne humaine » par le simple fait que vous êtes un être humain à part entière, mais il vous faudrait en plus l'approbation des autres pour mériter ce statut et ce titre de « personne humaine ».

    C'est la porte ouverte à toutes les dérives, d'eugénisme ou d'euthanasie, car si vous n'êtes plus considéré comme « personne humaine » vous ne bénéficiez plus d'aucun droit ni d'aucune protection.

    Cela fait penser à des périodes sombres du 20è siècle et à des idéologies qu'on croyait avoir dépassées avec la Déclaration Universelle des Droits de l'Homme après la Guerre. Il y a décidément des dérives idéologiques qui ressurgissent sans cesse, et donc des combats permanents à mener contre elles, pour le droit à la vie, le tout premier et le plus fondamental des droits de l'homme. Quand on vous enlève celui-là, on vous enlève d'un coup tous les autres.

  • On aurait peut-être pu aborder la prise en charge financière de l'avortement (assurée par tous les citoyens quels que soient leurs opinions !) sous le couvert de soins de santé.

    Or, que l'on sache, l'avortement pratiqué en Belgique est très rarement dû à un problème réel de santé. La grossesse est au contraire le plus souvent un symptôme d'excellente santé, et de parfaite condition physique.

    Pourquoi donc cette assurance santé nationale, toujours en déficit, doit-elle prendre en charge des dizaines de milliers de femmes en parfaite santé ? Alors que des soins pour maladies très graves ne sont pas assez remboursés faute de moyens.

    En outre, cette gratuité financière est évidemment un incitant majeur pour la décision de nombreuses femmes ou jeunes filles, qui utilise cet avortement gratuit comme un moyen contraceptif de secours. Et cela multiplie donc encore les recours à l'avortement.

  • J'ajoute au commentaire de Pauvre Job ce dialogue entre Anthony Burckhardt (AB) et François Kruyen (FC).

    FC soutient d'abord qu'il ne s'agit pas ici d'enfant ou d'être humains et finalement se plante magistralement....

    AB: Je crois que ces enfants là on le droit d'être respectés...
    FC : Ce ne sont pas des enfants !
    AB : Mais dites-moi c'est quoi alors ! C'est le terme utilisé par la loi. C'est quoi ?
    FC : Ce sont des foetus
    AB : Mais cela ça désigne un stade développement...
    FC : Ce n'est pas la même chose.
    AB : Donc ce n'est pas un être humain ?
    FC : C'est un être vivant mais ce n'est pas une personne.
    AB : Il appartient à quelle espèce ?
    FC : Il appartient à l'espèce humaine, effectivement.
    AD : Donc c'est un être, vous avez dit que c'est un être, il appartient à l'espèce humaine donc c'est un être humain.
    FC : Ah non !

  • On peut tourner le problème comme on veut, mais toute personne qui;

    - prône l'avortement
    - le favorise
    - le défend
    - le commet
    - y participe
    - y adhère de quelque façon que cela soit

    est un meurtrier, un criminel, et aura tôt ou tard à en répondre devant Dieu; Que ces personnes soient croyantes ou non n'y change rien, car Dieu est notre créateur à toutes et tous. Il est AMOUR et VIE. Je voudrais aussi inviter le monde à se renseigner au niveau de documents de bioéthique, sur la façon dont les foeutus sont tués dans le corps de celle qui a reçu la grâce de donner la vie!

    Autant donc prendre conscience le plus rapidement possible, du drame de l'avortement, et recourir rapidement à la demande de pardon, à l'appel de la Miséricorde de Dieu par le sacrement de la Réconciliation; Et la promesse de faire partie des pro-vie!

    Ce ne serait pas mal de se pencher un peu également sur le texte suivant du bon et saint Curé d'Ars; Jean-Marie Vianney concernant la "crainte de Dieu", et le "péché mortel" qui damne! Nous ne savons jamais quand Dieu nous rappellera à Lui! tôt ou tard. Nous en avons tous les jours des exemples.

    "Jean-Marie Vianney, curé audacieux dans la foi, suggérait suivant l’exemple de Saint Thomas, de parler abondamment aux enfants (comme à leurs parents et familles) du bonheur du paradis qui est préparé aux enfants bien sages et à leurs familles. C’est très motivant pour être sage, disait-il. Vous leur offrez ainsi le cadeau de l’espérance. Par contre, et parallèlement il ne fallait pas hésiter à leur donner une grande horreur du péché, afin qu’ils comprennent, autant que possible, combien le mal, particulièrement le péché mortel est punit en enfer par des châtiments terribles. Il est important de discerner avec eux ce qu’est le péché véniel, et le péché mortel. Il faut leur apprendre également la crainte de Dieu. C’était, disait-il, avec cet esprit que sainte Blanche parlait à son fils saint Louis ; elle lui fit concevoir une telle horreur du péché, que c’est bien cette éducation qui lui donna le bonheur de porter l'innocence de son baptême dans le ciel. Ce saint roi disait qu'il se souviendrait toujours des paroles de sa mère lorsqu’elle lui disait de ne rien craindre … sauf le péché. Etant roi, il demanda un jour à un de ses officiers ce qu'il aimerait le mieux ; Etre toute sa vie couvert d'une lèpre ou commettre un péché ; ce pauvre homme lui répondit qu'il aimerait mieux commettre un péché que d'être couvert d'une lèpre. Le roi lui dit : « Mon ami, vous n'avez jamais compris ce que c'est que le péché, et la laideur de la lèpre n'est rien en comparaison du péché. ».

    A bon entendeur!

  • Etonnant de la part de la RTBF d'avoir organisé un tel débat! Les "Pro-Life" ont manifestement marqué des points ce week-end. Dieu en soit loué!

  • Ce débat a eu lieu le 18 mars? Une semaine avant le jour "J".
    Je pense bien que le but premier de la RTBF était de démolir les convictions des "Pro-LIfe". Mais ils avaient à faire à des experts en la matière. Ils avaient à faire à des personnes qui parlaient en connaissance de cause! Ce qui n'est pas le cas de milliers de personnes qui se disent, avec conviction, "pro-IVG" et "pro-choix"!

    Je pense que si la plupart des personnes qui ne considèrent pas les foeutus comme des êtres humains, et qui se transforment en criminels et meurtriers par ignorance, par aveuglement, se donnaient la peine d'étudier la bioéthique, avec les experts en la matière;
    S'ils prenaient la peine de s'intéresser au sujet, en profondeur, en oubliant surtout les intérêts personnels financiers et autres, qui les poussent à promouvoir ces tueries, ils apprendraient énormément de choses particulièrement intéressantes, et tellement choquantes par leurs inhumanité; Que tous dse détourneraient avec horreur, honte et dégoûts de ces crimes contre l'humanité jusqu'au dernier jour de leur vie, et deviendraient des "Pro-vie" convaincus.

    Tout est question d'études honnête et juste.

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