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Batman, figure mythologique d'un monde désenchanté

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Maxime Roffay, sur Itinerarium, consacre une note intéressante à "Batman, mythologie d’un monde désenchanté"

Après une attente des plus longues arrive enfin la date fatidique du 25 juillet 2012, sortie du troisième et dernier volet de la trilogie Batman de Christopher Nolan, The Dark Knight Rises. Comme de nombreux fans, je fais la queue pendant plus de quarante minutes pour la première séance en version originale au Gaumont Pathé d’Ivry, l’un des deux seuls cinémas équipés d’un écran IMAX en région parisienne (avec celui du Disney Village). Les places sont chères mais le spectacle promet d’être total.

Tout va s’embraser, annonce l’affiche. Et le spectateur n’est effectivement pas déçu. Pendant près de trois heures, le film de Nolan enchaîne des séquences explosives, au paroxysme de l’action. Les situations sont conduites aux extrémités de l’extrême, la tension plus que palpable, le danger omniprésent. Les fauteuils vibrent au rythme des vrombissements d’une batmobile ultra-technologique et des explosions. Les gadgets et les véhicules renvoient James Bond et consorts à l’âge de pierre. Du début à la fin, le coeur palpite. Le gigantisme du modèle IMAX nous en met vraiment plein la vue. Comme pour le précédent (avec l’inoubliable interprétation de Heath Ledger), le caractère monumental de l’ensemble nous laisse pardonner quelques incongruités du scénario et quelques raccourcis faciles, disséminés ci et là. On sort de la salle avec la gueule de bois.

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Commentaires

  • Nous vivons une époque où la liberté de penser et décider a été confisquée par quelques uns, des « libres penseurs » auto proclamés. Cela a comme conséquence que la grande majorité des gens sont priés de ne plus penser ni décider par eux-mêmes, de leur vie et de leur sort, mais de s'en remettre aveuglément à ces élites de la pensée.

    Cela est corrélé aussi avec la société de production et consommation de masse, associée à une culture de masse. La culture est assimilée à une forme de production / consommation, alimentant des spectacles comme ce Batman. On peut y ranger aussi le sport, et quasiment toutes les activités humaines. On peut parler en gros d'endoctrinement de masse. Une variante moderne du « pain et des jeux » de l'Antiquité.

    Comme ces « libres penseurs » tirent toutes les ficelles du monde moderne, et noyautent les domaines politiques, industriels et financiers, presque aucun individu ne peut échapper à cet endoctrinement de masse. Que l'on soit donc contribuable et/ou consommateur, on est en outre prié fermement de participer à l'enrichissement constant de ces « libres penseurs », comme si nous devions ainsi les récompenser de penser et décider à notre place.

    Ce monde moderne, que ces « libres penseurs » nous ont ainsi concocté, se révèle être une forme subtile d'esclavagisme du plus grand nombre, et d'enrichissement du plus petit nombre.

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