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Belgique: enseigner l'islam à l'école catholique ?

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Enseigner l’islam dans les écoles catholiques : une hypothèse (d’école ?) que Monseigneur Léonard, archevêque de Malines-Bruxelles ne refuse pas d’envisager.

Mais pourquoi rester alors en si (bon?) chemin: la Belgique reconnait aussi six autres cultes, laïcité comprise.  

Pour le Segec, n'est-ce pas aussi une question de chiffres?  Les écoles belges sont payées au nombre d'élèves. Si les écoles officielles sont les seules à proposer un cours de religion musulmane, elles ratissent cette importante clientèle. Si les écoles "libres" (qui scolarisent la moitié des jeunes belges) offrent ces cours, elles trouvent une nouvelle part de marché, en se livrant au petit jeu de la concurrence entre réseaux, tous alimentés par les Pouvoirs publics pluralistes.   

Au point de vue de Mammon, il est peut-être permis de préférer l’idée d’un cours de religion catholique prenant résolument en compte l’identité chrétienne de l’école et la nécessité d’une apologétique intelligente adaptée à l’origine sociale ou sociétale de ses élèves. Qu’en pensent les beaux esprits qui peuplent le Synode sur la « nouvelle » évangélisation ?

Très logiquement, les tenants de la morale laïque en tirent les conclusions qui s'imposent : http://www.enseignons.be/actualites/2012/10/23/reseau-libre-religion/

Commentaires

  • Noter la différence entre les intitulés dans les écoles dites catholiques: d'une part cours de "religion" et d'autre part cours d'islam. Oui au cours d'islam si des cours de religion vraiment catholique sont donnés! Les cours de religion dispensés actuellement dans le réseau libre ne le sont que trop timidement!!

  • On ne devrait plus parler de l'enseignement catholique mais plutôt de la grande braderie. Le cours de religion est devenu un salmigondis où se retrouvent mélangés principes de morale, considérations sur la contraception et sur l'avortement. Le Christ est ravalé au rang de leader pacifiste, sorte de guide révolutionnaire bousculant l'ordre établi, un peu comme Ghandi ou Martin Luther, dont on nous parlait bien davantage que de Sainte Thérèse d'Avila ou de Bernadette Soubirou. Nos profs de religion ? Des prêtres ! Des prêtres cools même, très au fait de la théologie de la libération, mais très peu concernés par le fait que parmi les élèves, seuls subsistait un groupuscule n'ayant pas honte de se réclamer du Christ.

    Cette expérience, qui fut la mienne, est celle de toute une génération. Quand on a du mal à - non pas imposer - mais à simplement recommander qu'un directeur d'école catholique ait un statut conjugal conforme à la doctrine catholique, j'imagine difficilement que le pouvoir organisateur puisse imposer une nouvelle orientation résolument catholique dans l'organisation des cours de religion.

    Si jamais cette idée se concrétise un jour, nous constateront bien vite combien nos "frères" provenant de cette autre religion sont, eux, structurés et fidèles à leur propre enseignement.

    Quand le Fils de l'Homme viendra, trouvera-t-il la foi sur la terre ?

    Invoque-moi au jour de la détresse, et je te délivrerai. Encore faut-il se souvenir qu'il y a quelqu'un à invoquer... et être convaincu que ce quelqu'un est le bon.

  • Privilégier l'enseignement de l'islam par rapport à la morale laïque dans les écoles catholiques est une erreur gravissime.

    Enseigner l'islam dans les écoles catholiques, c'est renier le Christ. A croire que l'Eglise catholique entre dans l'apostasie en se prostituant à l'islam.

    Jamais l'enseignement du christianisme ne serait autorisé dans les écoles en terre d'islam où il ne peut y avoir qu'une seule "religion" l 'islam, c'est aussi la raison pour laquelle le grand muft d'Arabie saoudite (pas de majuscule, car je ne respecte pas un homme qui appelle à tuer les Juifs, à détruire les églises dans la pénisnule arabique, à islamiser l'Occident, afin de remplacer nos droits démocratiques par la loi de la charia, qui approuve les attentats terroristes et les encourage)

    Autoriser l'enseignement de l'islam dans une école catholique, c'est cautionner l'idéologie de conquête islamiste, qui vise à éliminer et le judaïsme et le christianisme, non seulement en terre d'islam, mais partout dans le monde . Il n'y a pas de dialogue possible avec les musulmans, car l'islam est suprémaciste de par sa nature et la communauté musulmane, dixit allah, est la meilleure qui soit.

    Que l'Eglise catholique en vienne à pactiser avec l'islam, l'ennemi juré du christianisme, est une trahison épouvantable envers le Christ.

    Le « messie » des musulmans n’est pas le Jésus des Chrétiens.
    L’Îsâ du Coran n’est pas le Jésus des Evangiles. Jésus a annoncé la venue de faux prophètes après lui, donc Mahomet en est un ! Le Jésus-Isâ du Coran répudie ses adeptes, les Chrétiens, en les accusant d’avoir faussé les Ecritures. Le Coran rejette la nature divine du Christ, le Christ crucifié, comme il refuse le Christ ressuscité : dans le coran, Jésus n’est qu’un prophète.

    Le Jésus des Evangiles est la base sur laquelle le christianisme s’est développé. Le Coran a islamisé Jésus et en a fait un prophète musulman, qui aurait prêché le Coran, bien avant son invention !!! En le transformant de la sorte, l’islam détruit le christianisme et s’attribue son histoire. Idem avec le Judaïsme.

    L’Îsâ du Coran est un leurre, destiné à séduire les crédules occidentaux pour qu’ils acceptent l’idée que l’islam est une religion, au même titre que le Judaïsme et le Christianisme. Ce qui est absolument erroné ! En effet, pour l’islam, le Coran est la révélation dictée mot à mot par Dieu et fait donc loi, et la Torah et les Évangiles seraient des sortes de « pré-Coran », dont les textes auraient été altérés et dévoyés par les Juifs et les Chrétiens, selon les propos dictés par Allah à Mahomet. Facile comme justification pour rejeter la Bible dont le Coran n’est, en fait qu’un vulgaire plagiat, agrémenté de légendes et d’histoires arabes.

    La vision Coranique du retour d’Issa à la fin des temps s’est inspirée de l’Apocalypse de St Jean, mais en l’adaptant en leur faveur. Issa reviendra pour tuer les Juifs et les Chrétiens et établir l’islam à la surface de la terre, abattre les croix, puis mourir. Joyeuse perspective à la mahométane !

    Voici le verset qui parle du retour d’Issa :
    « Abu Hurairah (ra) a rapporté : “Le Prophète, que la paix soit sur lui, a dit: “Il n’y a aucun prophète entre moi et lui, ‘Isa, que la paix soit sur lui. Il descendra (sur terre). Quand vous le verrez, vous le reconnaîtrez: un homme de taille moyenne, aux cheveux rougeâtres, portant deux vêtements de couleur jaune claire, qui a l’air comme si les gouttes tombaient de sa tête alors que ses cheveux ne sont pas mouillés. Il se battra contre les gens pour la cause de l’Islam. Il cassera la croix, tuera le porc et abolira la jizyah. Dieu anéantira toutes les religions sauf l’Islam. Il détruira le Dajjal et vivra sur terre pendant quarante ans et ensuite il mourra. Les musulmans prieront pour lui.” (Abu Dawud). »

    Ce qui est absolument en contradiction avec les Evangiles !
    Par ailleurs, les versets bénéfiques de la Mecque sont utilisés pour rassurer les autorités des pays occidentaux et séduire les infidèles, alors que les versets de Médine, guerriers, belliqueux, et qui abrogent les précédents, sont enseignés par les islamistes pour conditionner les soldats d’Allah à commettre des attentats au nom de l’islam.

    Certains, opposés au fanatisme et à la violence, se réclament de l’islam de la Mecque, plus tolérant, mais ils risquent d’être frappés d’accusation de déviation ou d’innovation, punissable de mort. Pour permettre à l’islam d’évoluer, le principe de l’abrogation devrait être supprimé, mais les musulmans éclairés, qui en font la proposition, le payent de leur vie, car ils sont déclarés coupables d’apostasie.

    Anne Marie Delcambre explique très bien la nécessité de tenir compte de ce principe de l’abrogation :

    « Il faut donc avoir cette règle de l’abrogation à l’esprit lors de toute discussion au sujet de l’islam, que ce soit avec des gens qui l’ignorent et à qui il faut alors l’expliquer, ou avec des gens qui la connaissent mais comptent sur notre ignorance pour avancer leurs pions et nous induire en erreur…
    Un cas d’école à connaitre absolument.

    Il est utilisé par les propagandistes musulmans pour nous faire croire que l’islam est tolérant, c’est le célèbre verset 256 de la sourate 2 qui dit: « Nulle contrainte en religion. » Il est censé nous laisser croire que l’on peut entrer ou sortir de l’islam librement.

    Certes c’est un verset médinois qui n’en n’est pas moins abrogé par un autre verset médinois ultérieur le non moins célèbre verset de la dhimmitude numéro 29 de la sourate 9 :

    « Combattez ceux qui ne croient ni en Allah ni au Jour dernier, qui n’interdisent pas ce qu’Allah et Son messager ont interdit et qui ne professent pas la religion de la vérité, parmi ceux qui ont reçu le Livre, jusqu’à ce qu’ils versent la capitation par leurs propres mains, après s’être humiliés.» »

    L’islam est la seule religion conçue dans un but exclusivement politique, soit la conquête et la domination. La politique est l’ingrédient principal de l’islam, ce qui en fait une idéologie socio-politique enrobée de religieux. Il est inconcevable, de par la nature même de l’islam, qu’il y ait une séparation entre le temporel et le spirituel, ce qui explique l’impossibilité pour cette idéologie de s’adapter à nos démocraties laïques.

    Et c'est cette imposture "religieuse" que l'Eglise catholique s'apprête à faire enseigner dans ses écoles! Que ces dernières changent alors d'appellation et deviennent des écoles musulmanes.

  • Je travaille dans l'enseignement officiel; alors j'en ai marre que le réseau qui se dit catholique nous pique encore des élèves . Déjà qu'il réclame un subventionnement équivalent alors que du point de vue de l'infrastructure ce réseau ne joue pas le jeu égal.
    Merde enfin !

  • @ gisbald ... Pouvez-vous expliquer pourquoi un enfant du réseau libre catholique devrait recevoir moins d'aides publiques qu'un enfant du réseau officiel ? Tout enfant a les mêmes droits en Belgique. Et les parents de ces enfants d'école catholique paient leurs impôts comme les autres.

    Paradoxalement, c'est sans doute parce que vous recevez beaucoup plus d'aides publiques que cela vous crée des problèmes de fréquentation scolaire. En effet, comme cela coûte moins cher pour les parents d'inscrire leurs enfants dans le réseau officiel, vous attirez un maximum de parents peu ou moins motivés par l'école. Et donc vous vous retrouvez avec un maximum d'enfants qui ne sont pas non plus motivés. À partir de là, vous ne pouvez donc faire de miracles, sans que ce ne soit de votre faute bien sûr.

    Tandis que les parents qui inscrivent leurs enfants dans le libre catholique, doivent faire des efforts financiers pour cela. Ce qui induit que leurs enfants feront aussi des efforts à l'école pour s'en montrer dignes. Cela facilite très fort la tâche des enseignants du libre catholique.

    L'égalisation des aides pourrait donc à terme être bénéfique pour le réseau officiel. Il ne se résignerait plus à faire un marketing sur le moindre coût mais davantage sur la qualité, grâce à une population scolaire plus motivée. Et cela équilibrerait les deux réseaux.

  • Les écoles catholiques vont donc ainsi participer à l'islamisation de notre pays! C'est tout bonnement effarant! A moins que certains ne veulent ainsi préparer nos enfants à l'application de la sharia dans nos pays, ce qui finira tôt ou tard par arriver sans doute...

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