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Belgique : des prisonniers demandent l'euthanasie

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C'est la très vigilante Jeanne Smits qui relève ce fait :

Cinq détenus ont déposé une demande d'euthanasie qui est en voie d'examen, a répondu le ministre belge de la Justice à une question orale au Sénat. Ces demandes n'ont donc pas été rejetées d'office.
Il semble s'agir de détenus de longue durée. Pour le ministre, la réponse à leur demande passe avant tout par une meilleure prise en charge psychiatrique des prisonniers afin que ceux-ci ne perçoivent plus leur situation comme source de souffrances insupportables et sans espoir d'amélioration. Ces souffrances, même si elles sont seulement d'ordre psychique, ouvrent droit en effet à l'euthanasie en Belgique…

Commentaires

  • Il est effectivement aberrant que, lorsque vous êtes un prisonnier en Belgique, l'État belge recommande de vous assurer une assistance psychologique pour éviter la demande d'euthanasie, mais que si vous n'êtes pas un prisonnier, votre demande d'euthanasie sera considérée comme normale, justifiée et acceptable. Comme si la détresse ou la douleur psychologique d'un Belge emprisonné était curable, mais non celle d'un Belge non emprisonné. Que l'État belge sorte de cette hypocrisie et ose appeler toute euthanasie une « peine de mort » infligée à certains de ses citoyens. Et qu'il ose aussi appeler « peine de mort » l'assassinat d'un bébé dans le ventre de sa mère. Ce n'est pas en utilisant des termes politiquement corrects (euthanasie, ivg) qu'on change la réalité d'une peine de mort pour celui qui la subit.

    Que l'État belge ose se demander ce qui ne va pas dans la société belge pour que tant de ses citoyens désespèrent, dépriment, se droguent ou se bourrent de médicaments, se suicident, se font euthanasier, tuent ou font tuer leurs enfants. Malheureusement, un État moralement malade ne reconnaîtra jamais que c'est lui qui doit se faire soigner, il rejettera le problème sur ses citoyens qui souffrent de vivre dans un tel État malade. Puisque l'État se veut un modèle d'État parfait, ceux qui y souffrent dans cet État sont donc forcément « anormaux ». Ils sont comme ces contestataires ou dissidents en Union soviétique, en Chine ou en Corée du Nord. On les envoie se faire oublier dans des hôpitaux psychiatriques, se faire rééduquer dans des camps, ou on les élimine physiquement. Bref, on ne veut plus les voir pour continuer à se persuader d'être un parfait État modèle.

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