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Les extrémistes musulmans malais menaçaient de brûler des bibles ce dimanche. (mise à jour 27/01)

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Des extrémistes musulmans prévoyaient un autodafé de bibles ce dimanche

source : EDA - MEP

L’Etat de Penang situé dans le nord-ouest du pays, se prépare à grands renforts policiers à empêcher un autodafé de bibles annoncé pour dimanche 27 janvier à Butterworth, chef-lieu du district de Seberang Perai. La nouvelle, qui n’est connue que depuis mardi dernier, a été relayée rapidement, provoquant l’indignation des chrétiens et l’inquiétude des autorités, à quelques mois des élections générales, qui se préparent déjà dans un contexte de grande tension religieuse. En quelques heures le web s’est enflammé, tandis que se multipliaient les condamnations (ou approbations) de l’autodafé ainsi que les déclarations des différents mouvements religieux ou politiques, le grand absent de ces débats restant le gouvernement central resté étrangement silencieux.

C’est le Rév. John Kennady, pasteur de l’Eglise anglicane St Mark à Butterworth qui a découvert mardi 22 janvier dans sa boite aux lettre un tract invitant « tous les musulmans de Malaisie » à participer à « une grande fête » pour brûler des bibles en malais, dimanche 27 janvier à 10 heures devant le Dewan Ahmad Badawi de Butterworth.

Les organisateurs, un certain « Groupe d’action contre les bibles en malais » inconnu jusqu’à présent, expliquent avoir choisi le dimanche en raison de son caractère sacré pour les chrétiens, et concluent par cette incitation « Donnons leur une leçon ! ».

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Mise à jour (27.1.) Selon le Malaysia Insider, cette mobilisation a fait flop : Le prétendu autodafé de bibles prévu pour 10h aujourd'hui n'a pas réussi à attirer un seul participant. Le champ en face de Dewan Ahmad Badawi sur Jalan Bagan Luar est resté vide jusqu à 11h malgré la large publicité faite à l'événement au cours de la semaine. Au lieu de cela, seuls les policiers et les journalistes ont été vus en attente de l'événement. Cet événement a été créé par l'appel de Datuk Ibrahim Ali invitant à brûler des versions de la Bible qui contiennent le mot Allah et d'autres mots religieux venant de l'arabe.

Commentaires

  • Rendons grâce à Dieu que le bon sens ait fini par triompher. Je ne vois pas en quoi cela heurte certains qu'on utilise le mot "Allah" pour désigner le Dieu des Chrétiens. C'est notamment le mot par lequel on traduit Dieu en Maltais. Or les Maltais sont Catholiques à 99%. Pourquoi également refuser qu'on traduise la Bible dans certaines langues alors que le Coran est traduit dans toutes les langues sans que cela pose problème ??

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