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Le pape, le mariage et la foi

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Le pape a prononcé un discours important sur le sacrement du mariage et sur son lien avec la foi. On en trouvera la traduction sur le site "Benoît-et-moi". Dans sa Matinale (La Vie), Natalia Trouiller y fait écho et reprend un commentaire d'Andrea Tornielli; elle intitule hardiment sa note : "le pape veut réfléchir aux critères de nullité du mariage". Toujours est-il que l'enjeu est important puisqu'il s'agit de savoir si "l'intention générale et vraiment sacramentelle (...) est présente ou non, et si le mariage est contracté validement ou non».

Question combien cruciale à une époque où de nombreux couples se marient à l'église sans convictions bien tranchées, pour faire plaisir aux parents ou pour bénéficier d'un cadre et d'un accompagnement musical "plus romantiques". D'autres questions mériteraient d'être posées relatives à la simple détermination de chacun des deux contractants à sceller une union indissoluble et ouverte à la fécondité - chose qui n'est pas toujours acquise - ainsi qu'au sujet des mariages mixtes.

Commentaires

  • La tentation (on y succombe déjà) est d'instaurer un divorce catholique sous le couvert d'une interprétation laxiste (inavouée) des causes de nullité. Ne faut-il pas plutôt refuser davantage la célébration du sacrement aux couples insuffisamment disposés aux exigences que postule celui-ci? Tout se tient dans l'Eglise postconciliaire. Il suffit de comparer le nombre de communions eucharistiques à celui des confessions

    Le véritable enjeu est celui de l'éducation à la vie de la foi et j'admets que dans notre contexte sociétal ce n'est pas simple.

    Mutatis mutandis, ce n'est pas simple non plus de faire passer une société tribale polygame à la monogamie du mariage chrétien...

  • « Toujours est-il que l'enjeu est important puisqu'il s'agit de savoir si ‘l'intention générale et vraiment sacramentelle (...) est présente ou non, et si le mariage est contracté validement ou non’ »

    Quant à l’intention, reconnaissons quil est toujours malaisé, voire périlleux, de s’immiscer dans la conscience d’autrui pour y déceler ses visées. Par contre, pour la licéité et la validité, les choses sont souvent plus simples : les livrets de mariage et les enregistrements vidéos réalisés à l’occasion de la célébration du sacrement démontrent souvent que ce dernier n’est ni licite, ni valide au regard du droit canon. Certains prêtres (et diacres)laissent tout dire et tout faire, ce qui est pur bénéfice pour ceux qui voudront un jour demander l’annulation de leur mariage (qui en réalité n’a jamais eu lieu, les conditions de fond et de forme n’étant pas remplies).

    Nos évêques devraient rappeler à leurs prêtres qu'ils ne peuvent célébrer en violation du droit en vigueur, même si – indépendamment de tout souci pastoral -cela n’avait pour conséquence que de diminuer le nombre d’affaires devant les tribunaux ecclésiastiques !

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