Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Moi, je suis à Benoît, et moi, à François

IMPRIMER

Belgicatho a été créé, il y a plus de deux ans, dans un contexte où les médias se déchaînaient contre l’Eglise, le sacerdoce et le pape Benoît XVI pour les traîner dans la boue en prenant prétexte des affaires de pédophilie ecclésiastique. Depuis lors, nous n’avons cessé de dénoncer une entreprise de désinformation médiatique, systématique et malhonnête, dont le pape, mais pas seulement le pape, était la cible privilégiée.

Nous avons été sensibles à la qualité intellectuelle des enseignements de Benoît XVI et à sa personnalité attachante, pleine de douceur et de discrétion. Nous ne sommes pas près d’épuiser le riche héritage de ses encycliques, de ses messages innombrables, et de ses beaux livres consacrés à Jésus. L’annonce de son départ ne nous a pas laissés indifférents et, avouons-le, nous a troublés.

A présent, comme il le souhaitait, un autre pape est à la barre de la barque de Pierre. Son style s’annonce différent et nous séduit également par son tour très direct et sa façon très simple de communiquer. Nous recevons aussi avec plus que de l'intérêt cette interpellation à vivre la radicalité évangélique, en prenant François d'Assise comme modèle.

Bien sûr, il y a un effet de contraste entre l’un et l’autre, comme il devait en exister un entre Pierre et Paul. Cette diversité des visages constitue une richesse et ne doit pas nous conduire à nous réclamer de l’un ou de l’autre pour entrer dans de vaines et stériles comparaisons qui font le jeu de l’esprit qui divise (diabolos, en grec).

C’est le moment de nous souvenir de ces versets de la 1ère épître aux Corinthiens (1, 10-13) : 

"Je vous en prie, frères, par le nom de notre Seigneur Jésus Christ, ayez tous même langage ; qu'il n'y ait point parmi vous de divisions ; soyez étroitement unis dans le même esprit et dans la même pensée. En effet, mes frères, il m'a été signalé à votre sujet par les gens de Chloé qu'il y a parmi vous des discordes.  J'entends par là que chacun de vous dit : " Moi, je suis à Paul. " - " Et moi, à Apollos. " - " Et moi, à Céphas. " - " Et moi, au Christ. " Le Christ est-il divisé ? Serait-ce Paul qui a été crucifié pour vous ? Ou bien serait-ce au nom de Paul que vous avez été baptisés ?

Commentaires

  • Restons uni en Jésus-Christ dans notre église
    catholique avec nos papes, peu importe le style
    de chacun, en sachant que personne n'est parfait
    dans l'église, y compris les papes, et que tout les
    chrétiens catholiques cheminent ensemble vers
    la lumière de Jésus-Christ.

  • Nous sommes tous au Christ et à son Eglise, suivant en cela l'enseignement Saint Paul...

  • Oui! peu importe le style de chaque Pape, ou cardinal, ou évêque, ou prêtre! Religieux avant tout.
    Prenons plutôt attention à l'esprit de leurs paroles et actions.

    Je pense pour ma part au psaume 25, 4-5 qui doit nous inspirer lorsque nous écoutons un religieux, et particulièrement le Pape;

    "fais-moi connaître, Seigneur, Tes voies, enseigne-moi Tes sentiers. Dirige-moi dans Ta Vérité, enseigne-moi."

    Observons-nous, entre nous, ne jugeons-nous pas nos frères et soeurs, notre prochain, souvent sur son style? Ne cherchons en chacun que le style de Jésus, profondémment ancré dans le coeur de tous les enfants de Dieu que nous sommes en effet.

  • L'erreur ne réside-t-elle pas souvent dans la façon de nous exprimer ? Nous disons peut-être trop vite : « Celui-ci EST mieux que celui-là » au lieu de « J'AIME mieux celui-ci que celui-là ». Nous exprimons peut-être trop vite un jugement absolu, comme si nous voulions en faire une vérité absolue à imposer à tous. Au lieu de simplement exprimer nos appréciations personnelles, notre point de vue personnel. On devrait toujours apprendre aux enfants à dire « JE N'AIME pas cette soupe » au lieu de dire « Cette soupe EST mauvaise ». Cela respecte et ne condamne pas celui qui a préparé la soupe. En exprimant humblement son point de vue, on se met soi-même en question et en doute, en admettant sa possible erreur d'appréciation ; en tout cas, on ne juge pas et on ne condamne pas l'autre sans recours.

  • Il n'est pas question d’être à l'un ou à l'autre,il est question de se poser des questions sur des catholiques dansant la chorégraphie des médias(le plus éloquent c'est de voir tous les gens interviewés d'ici jusqu'à la place st Pierre)qui en arrivent à donner l'image qu'il n'y à rien eu avant(dans le meilleur des cas),ou qu'il faut absolument renier ce pontificat précédent lumineux!Quelle belle herméneutique de rupture!Il n'y a pas de raison de se vexer si nous n'avons pas la même conception d'une place st Pierre remplie,et j'aimerai terminer en prenant de nouveau un contre-pied,si cela devait s'avérer vrai;je dis tout de suite OUI au cardinal Ouellet secrétaire d'état!

Les commentaires sont fermés.