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Le pape a-t-il soulevé le couvercle de la marmite féministe ?

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A lire La Vie, on pourrait le penser :

Jeudi saint, dans une prison de Rome, le pape François lave les pieds de douze jeunes prisonniers. Parmi eux, deux femmes : l'une italienne, l'autre serbe musulmane. Le geste est fort, puisque le nouveau pape renouvelle la tradition, dans laquelle la cérémonie du lavement des pieds est réservée aux hommes. « Refuser de laver les pieds des femmes constitue une vexation ridicule ! C'est pourquoi le geste du pape François nous a donné tant d'espoir ! », se remémore Anne Soupa. « Le Pape François semble ouvrir la voie à une meilleure prise en compte des femmes, qui seraient accueillies avec une plus grande bienveillance dans l'Eglise. » 

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Commentaires

  • Je ne comprends pas pourquoi ce comité de la jupe ne va pas chez les réformés. Tout ce qu'elles revendiquent y existe. Pasteur marié, femme pasteur, pas de magistère sacré, le paradis! Qu'est ce qu'elles attendent pour y aller. Ils seraient ravis de les accueillir.

  • Jeune catholique de 27 ans, ni tradi ni illuminée, aux idées modérées, évoluant dans un monde professionnel jeune, multiculturel et pluraliste, je ne me sens absolument ni frustrée ni lésée par la place que l'Eglise me réserve.

    J'ai lu l'article en question, et les commentaires qui suivent.

    Ces débats et ces commentaires me semblent ridicules. On voit ici que l'Eglise, comme le dit le Cardinal Maradiaga, évolue "naturellement", en lien avec la société. Cela ne fait qu'une centaine d'années que les femmes ont commencé à faire des études supérieures, et leur accession à des postes de responsabilité jusqu'au sommet de l'échelle a été une lente évolution dans TOUTE notre société.

    L'Eglise ne sous-considère absolument pas les femmes: je prends pour preuve la place et la dévotion qu'elle réserve à Marie, le fait que de très nombreuses femmes ont été canonisées, et que certaines sont Docteurs de l'Eglise. Pour ma part, j'ai toujours vu et entendu parler de femmes qui prenaient des responsabilités, donnaient des conférences, etc. au sein de l'Eglise. Et, à présent, c'est, comme on le voit, très volontiers qu'elle leur offre des postes à très haute responsabilité.

    A titre personnel, je tiens à dire les prêtres que je connais ont toujours témoigné d'une grande considération, voire d'une grande admiration, pour ma condition de femme et ce qu'elle apportait à l'Eglise et au monde. Plus récemment, dans le cadre de ma préparation au mariage, mon fiancé et moi étions bel et bien traités comme des égaux, d'ailleurs l'idée que cela ne puisse se passer comme tel ne m'était même pas venue à l'esprit! L'Eglise est un milieu où j'ai ma place et où je me sens très "à l'aise" et libre de m'exprimer.

    En tant que femme, je ne me verrais pas dans un rôle de prêtre: entendre des confessions, "prendre en charge" le rôle du Christ lors d'une Eucharistie, ce sont des choses qui ne me correspondent pas. MAIS j'ai d'autres qualités, qui me permettent de prendre d'autres responsabilités. De même que dans mon couple, certaines tâches et attitudes correspondent plus à mon homme qu'à moi et vice-versa. Sans compter celles qui touchent à la maternité! En quoi est-ce un problème?!

    Rappelons par ailleurs qu'être prêtre ou être Pape, c'est avant tout un SERVICE.

    Enfin, je ne vois pas pourquoi nous aurions l'exclusivité de la robe. C'est vraiment faire preuve d'étroitesse d'esprit! L'habit est distinctif, il fait partie de la tradition, et je ne vois pas, à nouveau, en quoi c'est un problème. Si l'on regarde un peu plus loin que le bout de son nez, on verra que dans le monde, il y a des kilts et des kesas...

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