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Hommage laïque à Christian de Duve dans une église : réaction de Mgr Léonard

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La célébration laïque en l'honneur du Professeur de Duve qui a eu lieu samedi et a été présidée par l'abbé Gabriel Ringlet a suscité une raction de la part de notre archevêque :

La réaction de Mgr Léonard

Le 6 mars dernier, dans une conférence de presse, les évêques belges ont rappelé leur ferme opposition à l’euthanasie et, à fortiori, à son extension. Nous avons surtout argumenté à partir de la nécessaire solidarité de tous avec les plus faibles. Si, par exemple, quelqu’un peut requérir en toute lucidité et obtenir l’euthanasie simplement pour ne pas être à charge de ses proches, cet exemple constituera une redoutable pression sur d’autres qui se diront : «  Pourquoi moi devrais-je continuer à peser ainsi sur mes proches ?  ». Un dangereux précédent.

En tout cas, les personnes qui requièrent et obtiennent l’euthanasie dans de telles conditions ainsi que leurs proches devraient avoir la délicatesse de ne pas demander à l’Église catholique d’organiser une liturgie dans un lieu de culte à l’occasion d’un décès survenu dans un contexte qu’elle réprouve explicitement. Si la famille demande néanmoins explicitement qu’un temps de prière soit célébré dans une église, cela pourra éventuellement leur être accordé mais il devra s’agir alors d’une liturgie de la Parole proprement chrétienne et tenant compte de ces circonstances particulières.

Commentaires

  • C'est encore un coup de Ringlet pour qui le Prof. de Duve était "le dernier compagnon philosophique" dixit Le Soir. C'est lui qui a tout concocté grâce à ses relations et son influence.

    Pourquoi donc ce scientifique qui affichait son athéisme, son anti-natalisme, son approbation de l'euthanasie et son dédain pour l'Eglise devait-il recevoir un hommage laïque dans une église paroissiale catholique ? Quelle incohérence. C'est un peu comme si un catholique pratiquant, engagé dans l'Eglise désirait soudain dans ses dernières volontés un hommage en Loge par l'intermédiaire d'un ami maçon.

    Tout cela illustre bien l'état de notre Eglise francophone, il y a l'officielle sensée représentée par nos évêques et l'officieuse avec son gourou Ringlet et ses disciples. Entre la démission de Benoit XVI et l'élection du pape François on n'a vu et entendu que lui sur les plateaux, sur les ondes et dans la presse. On peut se demander qui est le réel boss de l'Eglise W.Bxl ?

  • Le professeur de Duve, athée ? Et puis, même, pourquoi un prêtre catholique, soucieux de dialogue, ne pouvait-il pas dialoguer avec lui ? N’est-ce pas ce que Jésus aurait fait ?
    Ah, quand on ne pense pas exactement comme vous !!!
    Le gourou, comme vous le dites si bien sur ce site, me permet de garder ma foi vive !

    « N’ayant jamais cru en un Dieu personnel créant le monde (car alors, qui a créé le créateur ? Et s’il est "incréé", il est plus simple d’imaginer un monde "incréé"), s’il a loué la parole d’un Jésus solidaire et rejeté le Jésus qui porte le glaive et la "vérité", il parla longtemps aussi d’une "Ultime réalité", celle qu’on pressent dans l’émotion de l’art, de l’amour, de la nature. Certains, un peu effrayés de son agnosticisme montant, ont voulu y voir une porte que de Duve laissait ouverte, vers un Dieu.
    A 95 ans, disait-il, il est temps de sortir de ce "flou artistique" et de dire que "je ne puis rationnellement me rallier à ce concept d’un être immanent". "Nous ne faisons pas que découvrir le monde mais contribuons à le construire. L’Ultime réalité n’est pas une entité intemporelle, mais une conception de mon esprit.»

  • Je me demande bien ce que peut vouloir dire une « célébration laïque » présidée par « l'abbé G. Ringlet ». Cette célébration n'étant pas catholique, il ne présidait donc pas comme prêtre. Pourquoi alors organiser cet hommage dans une église, plutôt que dans une salle communale, une maison de la laïcité ou un temple maçonnique ? Comme De Duve avait tout prévu et organisé dans les moindres détails, avait-il réclamé lui-même qu'un hommage lui soit rendu dans une église ? Car sinon, cette célébration de respecterait pas ses dernières volontés, et ne pourrait donc être considérée comme un hommage rendu à sa mémoire.

  • Ah, quelle belle arène ici ! « Pensez, parlez comme nous ; exprimez-vous comme nous ; Vous n’êtes pas chrétien pour parler ainsi … » ! Voilà les arguments qui me sont jetés à la face !

    Nous, « vous » et « nous » (et moi) aurions pu avoir l’occasion de vraiment dialoguer, de donner chacun, chacune son avis sans avoir la crainte d’être jugé.

    Ce n’est vraiment pas possible ICI !
    Et alors, ceux qui auraient souhaité dialoguer avec « vous » viennent un moment, placent éventuellement un mot … et puis s’en vont, dégoûtés !

    DONC, vous restez « entre VOUS » et vous vous flattez que vous êtres majoritaires !

    Pauvre Évangile maltraité ! Mais pourquoi dis-je cela ? Pas à moi à juger !
    Mais alors pourquoi ne le faites-vous pas VOUS AUSSI : ne pas juger !

  • @ Monsieur Delen

    Immanent, transcendant ?

    Je ne suis ni philosophe ni théologien. Mais, si les récits évangéliques (et l’ancien testament) sont vrais, Dieu est à la fois transcendant (il crée ex nihilo, il est la cause première) et immanent (Dieu, en Jésus incarné et ressuscité, demeure présent parmi nous pour l’éternité).

    Si pour le professeur de Duve, l’abbé Ringlet et vous, l’Être n’est rien d'autre qu’un grand tout dépourvu de sens, une absurdité éternelle sous ses incessantes métamorphoses, dont l'homme n'est qu'un avatar éphémère sans signification, alors que représente Jésus pour vous ?

    Si le Christ n’est qu’un héros que la crédulité humaine a exalté jusqu’au mythe, utile (comme Bouddha ou Krishna) pour donner un sens à une vie qui n’en a pas, plutôt que de se suicider de suite, alors je ne pense pas que vous soyez des chrétiens. Et il est naturel que l’on puisse vous demander pourquoi vous voulez faire vos cérémonies commémoratives dans des églises. Si ce n’est pas par provocation ou prosélytisme, pourquoi ?

  • @ jacques d... Vous citez De Duve : "je ne puis rationnellement me rallier à ce concept d’un être immanent".
    .
    Que voulait dire De Duve en parlant de son idée de Dieu comme « être immanent » ? Envisageait-il un concept de Dieu similaire à celui de Spinoza ou d'autres philosophes modernes ? Il serait intéressant que vous nous commentiez ce que vous comprenez du propos que vous citez.
    .
    Mais plus généralement, en quoi la croyance de De Duve peut-elle être présentée comme une référence philosophique ou théologique ? Selon moi, il sortait largement de son domaine de compétence, et faisait ainsi une confusion malheureuse entre science et religion. Un prix Nobel en science chimique ou biologique n'est pas automatiquement une autorité en matière philosophique ou religieuse.

  • Si j'étais athée, je m'insurgerais contre ce que je ressentirais comme de la récupération par des cathos, fût-ce des "nouveaux bien-pensants" Je ne sais évidemment pas ce qui s'est dit dans cette célébration mais je trouve que c'est un manque de respect pour le professeur de Duve. Par le passé on disait qu'un non-croyant qui fait le bien est chrétien qui s'ignore Rien de plus vexatoire pour la personne qui professe sa non croyance.A fortiori pour quelqu'un qui avait des positions diamétralement opposée à celles de l'Eglise Catholique.
    Donc en étant catholique pratiquant pourtant,je ne suis choqué que par cet aspect récupératoire. Est-on si sûr que les libres penseurs aient tellement apprécié que l'abbé Ringlet utilise leur identité dans "L'Evangile d'un libre penseur"?

  • En ce qui concerne de Duve, en février dernier j'ai lu son livre "Génétique du Péché Originel" et si j'y ai trouvé quelques considérations intéressantes par contre j'ai été assez déçu par le manque de profondeur spirituelle et de discernement psychologique en ce qui concerne sa vision du péché originel. Sur le plan scientifique, il a bien écrit quelques pages sur les possibilités de l'épigénétique qui montrent que notre cerveau est malléable, ce qui d'une certaine manière confirme l'importance de la prière. Cependant dans cet ouvrage achevé en avril 2009 de Duve ne mentionne pas encore la découverte faite en 2007 que l'ADN non codant, qui constitue quelques 88%, du génome, semble jouer un rôle majeur dans cette malléabilité, ce qui aurait sérieusement pu étayer ce qu'il écrit en tête du chapitre 16 "On peut outrepasser les gènes par l'éducation".
    Cela indiquerait que de Duve n'essayait plus de suivre l'actualité dans la discipline qui avait fait sa renommée, ce qui est compréhensible à 95 ans, mais aussi que les motivations qui l'ont poussé à demander l'euthanasie ne devraient pas en inciter d'autres à l'imiter car elle sont le résultat d'un esprit scientifique limité à ce qu'il peut contrôler.

    Depuis quelques années je vais régulièrement rendre visite à un prêtre octogénaire, un de mes anciens professeurs, qui est maintenant confiné dans un home, handicapé dans ses déplacements par les appareils nécessaires pour ses soins de santé. Il me dit prier souvent le Seigneur pour qu'il le reprenne le plus vite possible, mais son état général semble s'améliorer et, s'il a des pertes de mémoire, lors de nos échanges je suis régulièrement étonné de la pertinence et de la profondeur de certaines de ses réflexions en rapport avec sa foi. Si bien que c'est lors de nos rencontres que je perçois le mieux la force que donne la confiance en Jésus Christ.
    Bien au courant de la mort de de Duve et un peu irrité de son suicide, il m'a fait la remarque qu'il n'avait en fait eu qu'un tiers de prix Nobel puisqu'il lui a été attribué avec deux autres. C'est peut être pour cela, que quand peu après une de mes petites filles m'a dit "Je veux devenir célèbre", je lui ai répondu que cela pourrait être dangereux car si cela arriverait un jour elle risquait de perdre un partie de son âme.

  • "... quand peu après une de mes petites filles m'a dit "Je veux devenir célèbre", je lui ai répondu que cela pourrait être dangereux car si cela arriverait un jour elle risquait de perdre un partie de son âme."

    En fait la plus belle célébrité à acquérie c'est celle de rendre Dieu par Jésus et Marie ... célèbre, connu, reconnu, adoré, ...

    Notre célébrité doit être uniquement cachée en Dieu.
    Ste Thérèse de Lisieux, tant de saints (Curé d'Ars, Padre Pio, ...) sont devenu hyper célèbres. Mais ce furent d'humbles personnes célèbres.

    Dites à votre petite fille de ma part qu'elle peut devenir célèbre en devant sainte. Nous sommes tous appelé d'ailleurs à cela. :-) .

    Beaucoup de jeunes, d'adultes mêmes ne pensent qu'à devenir célèbres dans le monde, dans l'église même! ou auprès de leurs amis ou relations sociales ou professionnelles. Il faut rester humble. La sanctification nous appelle à l'humilité. NOus sommes ds poussières, mais nous pouvons êtres des poussières qui en secouent plus d'un!

    De Duve est l'exemple frappant de l'orgueil et de la vanité arrivé à son comble! Il est l'exemple frappant de la "grenouille qui se voulait plus grosse que le boeuf!"
    ... Il en est mort. Espérons qu'il ne l'est pas à la vie Eternelle! Seul Dieu sonde les coeurs.

  • Une personne athée est une personne qui, pour son plus grand malheur, se trompe de dieu!
    De Duve croit ! ... mais en Lui Homme!
    C’est ainsi qu’il dit avec conviction :

    « L’ultime réalité est le produit de notre propre cerveau».

    Aussi, sans être malade, ni handicapé par un âge avancé, il décide de partir, abandonnant tout même sa famille ! Convaincu qu’après la mort, il n’y a rien. Avec une telle perspective, en effet pourquoi pas se faire piquer comme un vulgaire animal.

    Je m’interroge : Il est parti comme un chien, après avoir réalisé de grands travaux de lutte contre le cancer, qui lui a valu le prix Nobel, l’admiration de beaucoup et leur reconnaissance. Comment cela se fait-il que lorsque l’on ne croit pas à la Vie de l’âme après celle de ce monde, et que l’on ne croit pas en Dieu, en Jésus ressuscité ; on soit capable de chercher à sauver ses frères et soeurs d'une maladie aussi terrible que le cancer?
    Imaginons-nous un instant, nous qui croyons en Dieu, qui avons la Foi, que subitement nous la perdions ! A ce moment là Dieu n’existerait plus. Mais où serait le sens de la vie ? Sa signification ? N’est-ce pas l’enfer qu’une telle éclipse totale de la foi ?

    De Duve vivait l’enfer sans le savoir ; Cela l’a tué. Il aurait dit avant :

    " Personnellement, je suis très objectif, très serein devant la mort, ce serait beaucoup dire qu’elle ne m’effraye pas, mais je n’ai pas peur de l’après car je ne crois pas. Lorsque je disparaîtrai, je disparaîtrai, il ne restera rien. Ce que je dois prévoir maintenant, c’est ma propre disparition et je suis en train de le faire. ».

    Il est toujours en vie. Déjà dans nos esprits ; Nous qui commentons sa mort, et le suivi. Il a posé un acte grave qui pose questions : « Lorsque je disparaîtrai, je disparaîtrai » ; N’a-t-il pas commis là déjà une première erreur ? Quel paradoxe ! Cet homme qui cherchait à guérir de la souffrance, à sauver la vie et qui dit froidement :

    « On était quelques milliers dans le coeur de l’Afrique il y a 100.000 ans, et on est presque 8 milliards à occuper tous les endroits habitables de la Terre, à utiliser toutes les ressources disponibles, à épuiser ses ressources, à vider des océans de poissons, polluer l’environnement, le rendre inhabitable, à transformer les forêts en désert. (…) Si on continue dans cette direction, ce sera la catastrophe, l’apocalypse. ».

    Cet homme vivait l’enfer sur terre en refusant de s’appuyer toujours et uniquement sur Dieu seul, et jamais sur lui-même.

    Quel bonheur lorsque nous pouvons dire en communion avec le psaume 62 : « Dieu ! Tu es mon Dieu. Je te cherche depuis l’aube. La nuit je reste des heures à te parler. Mon âme à soif de Toi. Sans Dieu nous sommes terre aride, altérée, sans eau. C’est au sanctuaire que l’on voit la force de Dieu. Seigneur ! Mon âme s’attache à toi ; Ta main droite me soutiens ! » .

    Il trouvait la religion incompatible avec la science, aussi, face à un mur devant lequel il se trouvait, son cerveau incapable de le dépasser, il disait :

    « Nous sommes en train, par notre nombre croissant, de rendre le monde invivable. Je ne sais pas comment le nouveau pape va agir, mais jusqu’à présent, la contraception, la limitation des naissances a été condamnée par le Vatican. C’est scandaleux, car le seul espoir de l’humanité de survivre, est de ne pas continuer son expansion. ».

    Ainsi parlait un grand "prix Nobel" de la Santé, donc de la vie !

    « Le vrai, le beau, le bien, n’est pas quelque chose qui vit en dehors de nous et que nous découvrons, mais que nous créons. ». Disait-il encore.

    Donc le psaume 135 tel que nous le lisons dans la Bible nous ment lorsqu’il dit: "Eternel est l’amour de Dieu ! Lui seul a fait de grandes merveilles ; dans les cieux où le soleil règne sur le jour, la lune et les étoiles sur la nuit. Sur la terre qu’il affermit sur les eaux ! … Oui ! éternel est son amour !".

    Je pense aussi au psaume 12 en pensant à tous les désespérés de la vie qui refusent Dieu : « Combien de temps la face de Dieu nous sera cachée ? Combien de temps serons-nous dans la tristesse et les pleurs ? Combien de temps l’ennemi sera le plus fort. Combien de temps serons-nous aveugles, endormi dans la mort ? ». L’absence de Dieu dans nos vie est véritable source de mort. Appuyons-nous vraiment sur l’Amour de Jésus, et prions pour ceux qui ne croient pas en Dieu, ne l’aiment pas, ne l’adorent pas, et n’espèrent pas. Ils méritent finalement toute notre compassion, mais pas d’être pris en exemple.

    Dieu sait ce qu'il vit maintenant... dans le monde invisible à nos yeux!

  • Je partage l'avis de Pauvre Job. L'abbé Ringlet a, comme tout un chacun, le droit de participer aux funérailles d'un ami, que celui-ci soit d'ailleurs laïque, musulman ou chrétien. Mais, s'agissant d'une "cérémonie laïque", le choix d'une église est clairement inapproprié. Ce faisant, Ringlet a voulu une fois de plus provoquer la hiérarchie de l'Eglise catholique en Belgique. Hélas, c'est ce genre de comportement qui semble avoir la cote aujourd'hui, même dans l'Eglise. Les rares qui essayent encore de "maintenir l'église au milieu du village" ont décidément le mauvais rôle.

  • A la suite de Mizuki je ferais cette prière que l'ange a enseignée aux petits voyants de Fatima: "Mon Dieu je vous aime, je vous adore, je crois, j'espère en Vous et je vous demande pardon pour ceux qui ne vous aiment pas, qui n'adorent pas qui ne croient pas et qui n'espèrent pas"...

  • A l'intention de Monsieur Delen
    Cher Monsieur,
    Que vous soyez irrité par le ton passionné de certains commentaires, je peux le comprendre. C'est le lot des "dialogues" sur les forums, malheureusement.
    En ce qui concerne le professeur de Duve, j'aimerais vous proposer la sagesse de Blaise Pascal, grand savant, grand philosophe, chrétien soucieux de tous, à l'époque où les prix Nobel et leur fièvre médiatique n'existaient pas encore.
    "Toutes choses sont sorties du néant et portées jusqu'à l'infini. Qui suivra ces étonnantes démarches ? L'auteur de ces merveilles les comprend. Tout autre ne le peut faire."
    Comme maître et modèle, vous me permettrez de choisir "l'auteur de ces merveilles" qui nous a manifesté sa vérité en son Fils Jésus, mort et ressuscité pour nous.

    Les livres, les médias et leurs chouchous disparaîtront. Ses paroles ne passeront pas.

  • Jacques Delen

    Il m'est arrivé d'aller dans l'un ou l'autre site de dialogues ouverts également à tous, mais où la majorité était clairement athée, agnostique, tiède dans la foi.

    Le ton était dur, méprisant, vulgaire, de très bas niveau, et les jugements excessivement hargneux et agressifs. Il est vite constaté qu'il est hors de question de dialoguer, immédiatement on "casse". Là le jugement sur personne est réel. Là je ressentais l'idée de l' "arène" dont vous parlez.

    Dans ce site ouvert à tous, de majorité chrétienne, on y discute posément, poliment, et il n'y a pas de jugement haineux ou agressif venant de notre part. Le dialogue s'établit sans problème, et des arguments de valeur, pondérés sont émis.

    Donner son opinion, dire à quelqu'un "vous n'êtes pas chrétien pour dire ceci ou cela, vous n'êtes pas dans la vérité, etc." n'est pas un jugement , mais un état de fait.
    Nous ne pouvons pas juger, mais il est de notre devoir d'homme ou de femme de Dieu, suivant le chemin qu'est Jésus, de dire là où est la vérité, et de dire là où le frère ou la soeur se salisse l'âme, l'esprit en ne suivant pas la Vérité de Dieu, transmise par la bible, et surtout expliquées aux petites âmes que nous sommes bien humblement, par les Pères de l'Eglise, les docteurs de l'Eglise.
    Aimer demande du courage.

    Nous ne sommes pas, ici, dans une arène. NOus ne demandons pas de penser comme nous! mais comme Dieu nous demande de penser avec obéissance et humilité.

    Pouvez-vous dire, honnêtement, que l'un ou l'autre ici ou dans d'autres sujets de discussions vous ont manqué de respect? POurquoi nous agressez-vous dès lors que nous nous exprimons simplement.
    NOus ne jetons rien à la face! Mais vous le faites. Nous disons simplement ce que notre coeur nous indique de dire. Dans la paix, mais quand même avec force, car nous sommes convaincus de l'importance de transmettre les beautés qui ne viennent que de Dieu. Vos réactions sont comme des giffles coléreuses.

  • En finir avec l'abbé Ringlet

    Voilà des lustres que l'abbé Ringlet crache dans la soupe de notre Eglise. Bafouant la foi des humbles, ce prêtre, dont la mission semble consister à nous dire que l'Eglise s'est trompée, n'a de cesse de semer le doute, le trouble et l'hérésie dès qu'un micro lui est tendu. Quelques-uns de ses propos: Le Pape ? (Jean-Paul II à l'époque), « quelqu'un qui ne l'empêche pas de dormir » Saint Paul ? « L'apôtre de tous les agités chroniques. » Le purgatoire ? « Une invention du Moyen Age. » Les catholiques qui croient aux dogmes ? « Des encorsetés dogmatiques ». La vie après la mort ? « Une question tout à fait secondaire ». L'Eglise ? « Une belle-mère en total décalage avec le monde ». Son avis sur les charismatiques ? « Ecoutez-les missionner avec leur doux Jésus plein la bouche! »... Et ce n'est pas tout ! Parlant des points faibles de Benoît XVI, il affirme (dans « Le Soir » du 20 avril 2010) « qu'il regrette le refus d'un véritable débat de fond sur les questions les plus difficiles: l'ordination des femmes, l'interprétation des dogmes tels que l'infaillibilité, la virginité de Marie, voire le regard qu'on porte sur la divinité du Christ ». Oui, vous avez bien lu : même la divinité du Christ (et par-là, la Trinité) n'y échappe pas. Encore un petit effort et il nous laissera entendre que Dieu n'existe pas ! Quand on en est là, l'honnêteté la plus élémentaire voudrait qu'on rende son tablier, qu'on tire une bonne fois pour toutes les conclusions de son désaccord avec l'institution de laquelle on dépend. Mais non ! Tel un ver dans une pomme, il reste à l'intérieur. Alors que sa place serait toute trouvée dans une église protestante libérale, il continue à tromper son monde en se faisant passer pour catholique. Qu'attend la hiérarchie pour lui donner son C4 ? Oui, à part fermer les yeux, que font nos évêques ? Sûr qu'un représentant de commerce qui dénigrerait le produit qu'il est censé promouvoir ne ferait pas long feu au sein de son entreprise. Sûr aussi qu'un parlementaire socialiste qui s'exclamerait « vive la droite » serait viré illico. Logique. Elémentaire question de cohérence. De grâce, messieurs les épiscopes, réagissez ! Sortez de votre mutisme plutôt que de laisser des prêtres détruire la foi des humbles et ronger notre Eglise de l'intérieur ! Ceux qui persistent à rester fidèles à la foi catholique ne vous comprennent plus !

    Jean-Pierre Snyers
    Blindef 2
    4141 Louveigné

  • On en a marre de l'abbé Ringlart. M. de Duve pouvait penser ce qu'il veut, cracher sur l'Eglise tant qu'il lui plaît, je ne le jugerai pas. Mais pourquoi alors cette provocation au sein même d'une Eglise ? Pourquoi n'avons nous pas droit au respect que le monde entier veut nous imposer ?

  • Qu'aurait fait Jésus dans ces circonstances?
    On m'a toujours appris à juger les actes et non ceux qui les commettaient. Certains propos de ce blog m'ont un peu heurtée...
    Le Pr. de Duve voulait aider l'humanité, contribuer à diminuer ses souffrances. Il a été un homme de coeur et un grand homme de science, ce qui ne faisait pas de lui un philosophe...
    Chacun a le droit de se faire une idée subjective de l'évolution du monde et du sens de sa propre vie, le fait d'être Prix Nobel n'y ajoute aucun poids.
    Être chrétien consiste à faire l'expérience d'une présence de l'Amour de Dieu, non seulement dans sa vie mais aussi dans le monde.
    Le Pr. de Duve trouvait que la sélection naturelle n'opérait plus en faveur de l'humanité. Je ne sais s'il a dit que la Science jouait un grand rôle dans le vieillissement de la population, la reproduction d'êtres faibles sauvés par la médecine, de naissances non naturelles ... Des actes qui améliorent notre quotidien mais ne rendent pas l'ensemble de la population plus saine...La Nature n'est plus seule, une haute technologie joue un grand rôle dans notre évolution.
    Le Christ a dû voir beaucoup d'amour dans l'accueil dans les églises d'étrangers d'autres religions menacés d'expulsion.
    Mais le choix d'une église pour une hommage laïque posthume m'a étonnée : pourquoi ne pas demander l'"Aula magna", cadre prestigieux s'il en est à Louvaina-la-Neuve?

  • @ m-l d w ... Il se peut aussi que le Pr. De Duve ait été placé devant l'énorme contradiction entre sa vénération pour la divinité Science et les résultats catastrophiques bien visibles de cette vénération. Depuis que la divinité Science (ou le dieu Raison, au choix) a été honorée sur les autels de la religion positiviste au 19ème siècle, notre planète avec tout ce qui y vit n'a jamais été autant maltraitée, surexploitée, polluée, et témoin de guerres, de barbaries et d'horreurs sans précédent dans l'Histoire. La technologie de la religion scientiste ne prospère jamais autant qu'en temps de guerre entre les hommes.
    .
    Prenons l'exemple bien connu du totalitarisme nazi. Il s'est bâti au sein d'un des peuples les plus nourris du positivisme scientiste, et l'un des peuples les plus performants, scientifiquement parlant. L'orgueil qu'il en a tiré l'a mené à considérer les autres peuples comme inférieurs, et à considérer comme un bien pour l'humanité d'éliminer certains de ces peuples inférieurs ou de les empêcher de se mélanger aux peuples supérieurs. Je pense que ces idées « pour le bien de l'humanité » courent toujours aujourd'hui parmi les adorateurs de la divinité Science.

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