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Quand l'intelligentsia progressiste montrait beaucoup d'indulgence à l'égard de la pédophilie

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De Gérard Leclerc sur France Catholique :

Repentance progressiste

Une page entière dans Le Monde daté d’aujourd’hui, sous la signature du correspondant à Berlin, donne singulièrement à réfléchir, même si elle concerne ce qu’on appelle « la période post-soixante-huitarde ». On y apprend que les groupes politiques qui se voulaient les plus ouverts à la révolution dite sexuelle ont ouvertement combattu en faveur de la dépénalisation de la pédophilie. On ne s’étonne pas que les libertaires se soient retrouvés sur la même ligne que les libéraux, les uns et les autres étant sous la pression du lobbying d’une association militant directement en faveur des relations sexuelles entre adultes et enfants. Il faut reconnaître au moins un mérite aux Grünen, c’est d’avoir volontairement ouvert leurs archives à un sociologue non complaisant, Franz Walter, pour faire la vérité sur ces années détestables.

C’est Daniel Cohn-Bendit qui est d’ailleurs à l’origine du processus, rattrapé par la confession qu’il avait faite dans son livre intitulé Le grand bazar et où il révélait d’étranges relations avec les gosses dont il avait la charge dans un jardin d’enfants auto-géré à Francfort. Mais l’enquête met également en cause de grands journaux allemands comme Der Spiegel et Die Zeit connus comme particulièrement progressistes. Dans les années soixante-dix, toute une intelligentsia éclairée s’en prenait à ce qu’on appelait « un tabou qu’il faut revoir ». Frédéric Lemaître, l’auteur de l’article, conclut en indiquant que l’Allemagne n’était pas seule engagée dans cette peu ragoutante offensive. Les Pays-Bas et la France participaient du même état d’esprit. Le Monde lui-même et Libération, avaient publié en janvier 1977 une lettre signée par « la fine fleur de l’intelligentsia française » pour affirmer sa solidarité avec trois personnes accusées de délits sexuels à l’encontre d’enfants de treize et quatorze ans.

ll est bien que la vérité se fasse enfin. Mais aura-t-on le courage d’aller plus loin en reconnaissant la faille anthropologique, morale de ce courant qui se voulait d’avant-garde et entendait changer le monde en tuant ses principes ?

Commentaires

  • Et évidemment, personne n'a jamais été inquiété ou inculpé dans cette « intelligentsia progressiste » qui a fait se propager les pratiques pédophiles. En même temps d'ailleurs qu'elle faisait se propager les pratiques homophiles.
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    Aucun de ces propagateurs de la pédophilie n'a donc jamais non plus été forcé à indemniser ses victimes, directes ou indirectes. Et, comme Cohn Bendit, ils continuent à parader sans vergogne sur tous les plateaux télé ou dans les assemblées parlementaires, en faisant les lois et en faisant la leçon ou la morale à tout le monde.
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    Seuls les catholiques, qui ont malheureusement succombé à ces « sirènes progressistes », seront inquiétés, inculpés et forcés à indemniser. Et ils seront souvent dénoncés par ceux-là même qui leur ont fait la propagande pour toutes les pratiques sexuelles déviantes.
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    Ce qui prouve bien que ce n'est pas la pédophilie qui est dénoncée, et que ce n'est pas du tout le sort des victimes qui motive ces accusateurs, mais c'est seulement la volonté de s'en servir pour affaiblir l'Église, à la fois financièrement et sur son image morale. Ce n'est pas d'abord une chasse aux pédophiles ou une action contre la pédophilie, c'est avant tout une chasse aux catholiques et une action contre l'Église.

  • Bien dit, Pauvre Job! En quelques décennies, la pédophilie est passée du statut de déviance perverse à celui de crime , alors que pour l'homosexualité, c'est l'inverse...On peut penser que, dans quelques décennies, ces mêmes "progressistes" brûleront à nouveau ce qu'ils ont adoré en stigmatisant les Chrétiens qui auront cru bon d'abonder dans leur sens. Pour cela, rien de tel que de rester fidèle à sa foi. Les Chrétiens qui accordent crédit à Cohn-Bendit et consorts feraient mieux d'y réfléchir à deux fois.

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