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Quand la foi se perd en France

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Lu ICI :

Seules 33 % des personnes interrogées par OpinionWay pour CLES considèrent l'existence de Dieu probable ou certaine.

La foi se perd en France.

Ce n'est pas un scoop me direz-vous et les chiffres publiés dans le n° 86 (décembre 2013-janvier 2014) de la revue CLES ne sont qu'un sondage.

Certes, mais il y a là matière à réflexion. A l'heure où l’Église s'interroge sur l'évangélisation, cette enquête permet de mesurer l'ampleur de la tâche à fournir.

Réalisé fin septembre-début octobre, sur un échantillon de 2000 personnes, ce sondage indique que :

- 14 % des personnes interrogées jugent l'existence de Dieu certaine

- 19 % probable

- 19 % improbable

- 23 % exclue

et 25 % ne savent pas.

Plus étonnant, seuls 42 % de ceux qui s'affirment catholiques se disent certains de l'existence de Dieu.

Plus inquiétant, sans doute, pour les représentants des cultes, il n'y aurait que 9 % des Français à attendre de la religion qu'elle donne un sens à leur vie.

Coup de grâce, si j'ose dire, pour le christianisme, il n'y aurait que 3 personnes sur 100, oui 3 %, à croire à la résurrection du corps !

Dernier chiffre, 70 % des sondés estiment cependant que les religions sont un besoin essentiel de l'homme et qu'elles vont perdurer même si elles se transforment.

Jean-Louis Servan-Schreiber, directeur de la publication, prend soin de noter que la France est en "fort contraste avec le reste du monde". "Car, écrit-il, autour de la planète, cette a-religiosité n'est partagée, à ce point, que par les Chinois et les Tchèques".

Tel est l'état d'esprit qui règne aujourd'hui en Europe occidentale... Est-ce un hasard ou un signe de la Providence si le pape choisi à cette heure où le "Vieux Continent" sombre à tous points de vue est venu d'ailleurs ?

Commentaires

  • Quand on tient compte du matraquage anticlérical et des persécutions contre les catholiques, depuis deux siècles en France, ne faut-il pas plutôt se réjouir qu'un grand nombre de Français aient su résister à ce rouleau compresseur du paganisme moderne ?
    .
    Par ailleurs, poser la question de l'existence de Dieu n'est pas une bonne formulation. Car cela supposerait qu'il existe une définition admise par tous et claire pour tous de ce mot 'Dieu'. Quand quelqu'un vous dit qu'il ne croit pas en Dieu, la première chose à lui demander c'est sa définition de ce mot 'Dieu' auquel il ne croit pas. Comme il arrive souvent qu'il ne sait pas le définir clairement, il faut alors lui demander comment il fait pour ne pas croire en quelque chose qu'il ne comprend même pas. Pourquoi ne cherche-t-il pas au moins à comprendre ce mot qu'il utilise sans savoir ?
    .
    En fait, les pauvres Français qui ont subi le lavage du cerveau à l'école publique anticléricale en France, mélangent tout. Pour eux, le Dieu du monothéisme c'est du même niveau que les dieux du polythéisme ou de l'animisme. Leur ignorance religieuse est abyssale. Ils ne connaissent plus que les dieux du druidisme, de Rome, d'Égypte ou des Vikings, à partir des aventures de Astérix.

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