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Euthanasie : une nouvelle contribution au surréalisme belge

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Lu sur le site des médias catholiques belges francophones (extraits) :

Le président de la Commission de contrôle sur l’euthanasie, le Dr. Wim Distelmans (VUB), a-t-il commis un faux-pas ? Il organise un voyage d’études sur l’euthanasie… au camp de concentration d’Auschwitz, en Pologne !

Outre ses fonctions officielles, le docteur Wim Distelmans est connu dans le monde médical pour son activisme en faveur de l’euthanasie. Il est également chef du service des soins palliatifs à l’UZ VUB, titulaire de la chaire de fin de vie à la VUB et ancien président de la fédération flamande des soins palliatifs. En organisant un séminaire dans le cadre d’un des lieux les plus sinistres de l’Histoire du XXe siècle, il y a là de quoi être interpellé.

Auschwitz : un endroit « inspirant » pour une fin de vie « digne » ?

Ce voyage d’études est censé aborder la « Fin de vie digne » dans le cadre de la ville polonaise de Cracovie. La visite prévoit une visite d’Auschwitz avec un « programme scientifique » géré par le Dr. Distelmans.

Dans la brochure de présentation (en néerlandais), l’organisateur décrit le lieu du camp d’extermination d’Auschwitz-Birkenau comme « un endroit inspirant » pour discuter de la fin de vie. Une affirmation choquante au regard du nombre de victimes innocentes qui y ont été tuées. Les historiens estiment que plus d’un million de personnes ont été assassinées dans le camp d’Auschwitz, dont près de 90% de juifs (…).

On peut se poser la question : pourquoi établir en quelque sorte  un parallèle entre l’euthanasie et l’horreur de l’extermination orchestrée par les nazis dans les camps de concentration ? Interprétation erronée ? En tous cas, malheureuse au minimum.

Outre le fait que le sujet de l’euthanasie est quelque chose de trop délicat pour être traité lors d’un voyage d’agrément, fût-il organisé dans le cadre d’un séminaire, on ne peut s’empêcher de souligner le côté ambigu d’une telle démarche. On a pu parfois entendre, parmi les opposants à l’euthanasie, l’argument selon lequel l’euthanasie était digne des heures les plus sombres de notre Histoire. L’allusion aux nombreuses euthanasies pratiquées sur des personnes handicapées mentales n’était pas loin. Si cet argument était  exagéré, le Dr. Distelmans l’a malheureusement renforcé par son idée.

Contacté par nos soins, le Grand Rabbin de Bruxelles Albert Guigui estime que s’il y a un relation entre l’euthanasie et Auschwitz, il s’agit d’une « relation ignoble », voire même d’une « insulte à la mémoire des six millions de morts ». Quand à la Commission de contrôle de l’euthanasie, contactée téléphoniquement, elle a préféré réserver sa réponse, préférant ne pas répondre en direct, mais via mail. Dès réception de la réponse, nous ne manquerons pas de la communiquer.

M.B. »

 Ici : Un voyage d’études sur l’euthanasie… à Auschwitz !

JPSC 

Commentaires

  • On nage en plein cynisme!

    C'est bien le propre du Malin que de retourner les valeurs et de nous faire prendre le mal pour le bien.

  • Comme disent les Français, les Belges, ça ose tout, c'est même à ça qu'on les reconnaît.

  • Il y a pourtant bien un lien idéologique entre Auschwitz et l'euthanasie aujourd'hui, toute proportion gardée, la différence est simplement qu'aujourd'hui les citoyens sont tellement formatés et lobotomisés que ces massacres (on peut y rajouter les avortements) se font avec le soutien d'une grande partie d'entre eux. Comme en plus nous souffrons de plus en plus d'amnésie historique, il devient de plus en plus rare de voir quelqu'un faire le rapprochement entre les dérives éthiques aujourd'hui et les pages les plus sombres de l'histoire du XXème siècle. Et quand quelqu'un est assez réveiller pour faire le rapprochement on s'insurge tellement le mal et le péché nous ont aveuglés.

    Dans tous les cas c'est le même esprit maléfique qui est à l'oeuvre.

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