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Franciscains de l’Immaculée : vers un nouvel Institut ?

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Peut-être, enfin, une porte de sortie pour les Franciscains de l’Immaculée accusés de ‘traditionalisme’  par la congrégation romaine des religieux ? Lu sur le site web « riposte catholique » :

 « La nouvelle de la suspense a divinis de six religieux des Franciscains de l’Immaculée a suscité une légitime émotion en Italie et aussi à l’étranger. Au point de contraindre les actuelles autorités de l’Institut à clarifier les choses sur le site officiel (avec un ton ironique – par exemple : « qui a payé l’avion » des « fuyards » ? – ce qui n’est pas fait pour calmer le jeu).

À présent, quelques précisions sur les religieux frappés de suspense. On apprend par le site qu’il s’agit d’un Nigérian et de cinq Philippins. Le lieu d’accueil des Philippins qui veulent quitter leur Institut est également indiqué : c’est le diocèse de Lipa City, à 80 km au sud de Manille, où ils ont trouvé « des complicités », dit le site officiel. L’archevêque actuel, Mgr Ramon Argüelles, a été auxiliaire de Manille et évêque aux Armées avant d’occuper ce poste. On imagine qu’il n’a pas accueilli ces Pères prétendument « en fuite » à la légère. Par ailleurs, la communication officielle a le mérite de manifester une vérité que les autorités actuelles n’avaient jamais admise jusqu’à présent : la ligne exigée par le P. Volpi, le commissaire imposé par la Congrégation des Religieux, cause de plus en plus de trouble dans l’Institut. Au point qu’au Nigéria, s’est déclaré un véritable soulèvement contre les nouveaux supérieurs qui ont été imposés. D’où la suspense tombée sur l’un des Pères, qui serait l’âme de la révolte. Mais le blogue Riscossa Cristiana, fort bien informé, n’a pas tardé à répondre : le malheureux Père était absent du couvent au moment de la « mutinerie ».

En tout cas, le site officiel avoue concrètement, noir sur blanc, que les procédures n’ont pas été respectées. L’auteur de l’article (le P. Alfonso Bruno, secrétaire général) ne parle dans le cas du Nigéria que d’une seule monition – il en faut deux avant de fulminer une peine ecclésiastique –, monition qui n’est même pas parvenue à l’intéressé (peut-être de son fait, mais cela reste à prouver). Dans le cas des Philippines, l’article admet que les Pères ont reçu les deux monitions et la signification de la peine dans le même temps (sous prétexte qu’on ne savait pas où ils se trouvaient). Bref, ces prises de sanctions sentent l’amateurisme et l’énervement d’autorités dépassées par la situation.

Mais l’information la plus intéressante donnée par le site officiel des Franciscains de l’Immaculée est celle-ci : une « association publique de fidèles », premier stade de l’érection d’un nouvel Institut, a été érigée [dans l’archidiocèse de Lipa] le 28 juin 2014. On apprend ainsi, que grâce à un évêque serein (dont on sait par ailleurs qu’il a donné un celebret – une autorisation de célébrer – aux cinq religieux persécutés), les Franciscains de l’Immaculée selon l’esprit du P. Stefano Manelli vont pouvoir renaître de leurs cendres, quitte à prendre un autre nom (comme en France, les refondateurs des Pères de Saint-Vincent de Paul sont devenus les Oblats de Saint-Vincent de Paul). Voilà donc enfin une bonne nouvelle au sein de cet immense gâchis. »

Ref. Franciscains de l’Immaculée : vers un nouvel Institut ?

JPSC

Commentaires

  • Il est malgré tout bien triste que cette belle fondation soit traitée de la sorte!
    Que le bon-Dieu accorde un beau renouveau dans la fidélité aux valeurs traditionnelles de la foi catholique à cette refondation.

  • Sur le blog d'Yves Daudal, en rapport avec le même contexte, on peut lire ceci:

    Six prêtres membres des Franciscains de l’Immaculée ont été suspendus a divinis. La rumeur selon laquelle François avait demandé la liste des évêques accueillant des Franciscains de l’Immaculée était donc vraie. Car ce qui est reproché aux six suspendus est d’avoir quitté leur couvent et d’avoir trouvé refuge dans un diocèse, en attendant qu’on leur accorde le droit de quitter les Franciscains de l’Immaculée.

    La mesure est sans précédent, comme la situation. Alors que chaque année des milliers de religieux reçoivent une dispense pour quitter leur institut, le bras droit du commissaire Volpi a fait savoir qu’il n’y aurait aucune dispense pour les Franciscains de l’Immaculée pendant trois ans.

    On n’a évidemment jamais vu une peine de suspense a divinis frapper un prêtre coupable d’exercer son ministère en pleine communion avec un évêque diocésain. Et l’on a sûrement rarement vu un commissaire envoyer un décret de suspense en même temps que les deux monitions qui auraient dû parvenir successivement aux victimes, pour leur permettre de se défendre ou de rentrer dans le rang, avant que soit édictée cette très lourde peine. Laquelle est donc en l’espèce non seulement illégitime mais très clairement illégale.

    Marco Tosatti fait remarquer que lorsque Bergoglio était archevêque de Buenos Aires, et qu’il avait interdit l’application du motu proprio de Benoît XVI dans son diocèse, qui ne couvre que la ville intra muros de Buenos Aires, les Franciscains de l’Immaculée avaient institué une messe selon la forme extraordinaire dans le diocèse voisin, à 500 mètres du périphérique de la capitale argentine…

    +++

    Yves Daoudal se base sur un article publié dans La Stampa:


    http://www.lastampa.it/2014/10/02/blogs/san-pietro-e-dintorni/ffi-al-rogo-persecuzione-continua-J53vmwEjynLqpb9UE5F21H/pagina.html



    Rorate Coeli chiude il suo articolo dicendo: “ Non può essere sicuramente vero che Papa Francesco sia a conoscenza di quanto sta facendo il commissario P.Volpi come il “faraone dal cuore indurito” che non è disposto ad ascoltare la supplica e la voce della vera misericordia : "Lasciate andare il mio popolo!" Sicuramente il Papa non può essere a conoscenza di tutto questo. Sicuramente”.


    Messa in Latino dal canto su scrive: " Fino a prova contraria " continuiamo a manifestare la nostra incredulità su questa presunta gravissima ferita legislativo/ecclesiale/umanitaria perchè riponiamo indondizionata fiducia sul sistema Giuridico della Chiesa e sulle Congregazioni Vaticane . Non vogliamo neppure prestare particolare importanza al racconto, che circola qua e là del Colonnato, circa la presunta “risposta” che Papa Francesco avrebbe dato ad un gruppo di Suore Francescane dell’Immacolata in occasione di un’Udienza Generale, dopo che le stesse erano riuscite a chiederGli un suggerimento ed una soluzione in questo difficile momento per la loro comunità. Il Santo Padre avrebbe risposto loro : “ Obbedite e basta”.


    Da arcivescovo non sembra che Bergoglio abbia mai amato molto la messa secondo il vetus Ordo. E forse qui abbiamo una traccia di quella che è un’avversione profonda verso i Frati Francescani dell’Immacolata, che celebravano secondo entrambi i riti. Nella diocesi di San Justo, i Frati Francescani dell’Immacolata offrivano regolarmente ai fedeli una messa antica, a Villa Celina. Una strada che è a non più di cinquecento metri da Via General Paz, che è il confine della città e della diocesi di Buenos Aires dal resto della provincia e dalle altre diocesi. Era l’unica messa Tradizionale nell’intera area metropolitana, praticamente sotto il naso del futuro papa, che certamente non ne era felice. E forse qui possiamo trovare la ragione di un’avversione, e di una persecuzione straordinarie.
    Che, fra l'altro, spingerebbe il Papa a chiedere la lista dei vescovi che accolgono i frati fuggitivi. E che ha fatto sì che fosse impedito al fondatore, l'ultra ottantenne padre Manelli, di recarsi a pregare sulla tomba dei genitori. Neanche ai Legionari di Maciel, o ad altre situazioni veramente problematiche è stato fatto quello che viene imposto ai FFI. Sotto la bandiera della misericordia...

    +++

    Le drapeau de la miséricorde d'un côté. La hargne de la revanche de l'autre.

  • Chi scrive si capisce subito che ha una conoscenza dei fatti per sentito dire e non sa che il Manelli obbligava a obbedienze molto più gravi e più forti di quelle semplici obbedienze che derivano da un istituto religioso normale. Ora mi chiedo come mai quando imponeva a frati e suore obbedienze che andavano persino contro coscienza era tutto ok, mentre ora che viene chiesta una semplice obbedienza ad un superiore interviene la stampa, internet, e si considerano i frati che hanno fatto voto di obbedienza come delle vittime. C'è molta confusione, e quindi chi non conosce esattamente di chi sta parlando meglio per lui stare zitto, se non altro che per il rispetto degli altri che hanno obbedito e continuano ad obbedire come dei perfetti automi al fondatore unico responsabile di questo sfacelo.

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