Du site de Valeurs Actuelles :
En Finlande, plus de dix milles fidèles ont quitté l’Eglise luthérienne après que cette dernière ait fait campagne en faveur du mariage gay.
Une position tranchée
Vendredi, le Parlement finlandais a validé une initiative citoyenne afin d’autoriser le mariage gay. Une étape cruciale avant le probable vote d’une loi sur le sujet en 2015. Et cette initiative populaire a reçu le soutien plein et entier de Kari Mäkinen, l’archevêque de l’Eglise Luthérienne. Il a déclaré vendredi «se réjouir du fond de son cœur» des résultats du vote. Une position assumée qui a choqué les croaynts de l’Eglise finlandaise.
Un acte fort
Entre vendredi et dimanche, plus de 13 000 fidèles ont décidé de quitter l’Eglise Luthérienne via le site internet eroakirkosta.fi, qui expliques les démarches nécessaires. «Le message de l'archevêque était destiné aux libéraux au sein de l'église, mais s'est tourné contre l'Église elle-même » a expliqué le créateur du site internet. Dimanche, face à ces réactions, un haut dirigeant de l’Eglise Luthérienne a déclaré que ce vote «n'a pas changé l'idée ecclésiastique de mariage».
Commentaires
Environ 75% des Finlandais sont aujourd'hui adhérents de l'église luthérienne, contre plus de 90% dans les années 1970. L'Église est séparée de l'État dans la Constitution, mais bénéficie d'un statut privilégié en droit public. Le fisc prélève pour elle des impôts ecclésiastiques. En la quittant, tout Finlandais cesse de payer cet impôt.
Les taxes religieuses (church taxes) sont levées par les églises elle-mêmes, mais ceci est réservé à l'église évangélique luthérienne et à l'église orthodoxe. Les autres confessions n'en ont pas le droit, mais elles peuvent bénéficier de subsides publics. (A partir de 20 personnes, on peut fonder une église reconnue en Finlande...).
Toutes ces populations étaient catholiques et elles ont été converties de force par leur César à une croyance hérétique, fabriquée de toutes pièces à leur intention.
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Les différents protestantismes ne sont que des hérésies, construites sur le sable mouvant des pouvoirs politiques et des biens matériels, et non sur le roc solide établi par le Christ.
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Ces hérésies vacillent de plus en plus et finiront par s'écrouler totalement. Mais combien de souffrances auront-elles malheureusement créées.
Pauvre-Job, je ne veux pas toujours vous contredire, mais la vérité a ses droits !
Pensez-vous que le catholicisme s’est implanté partout, au cours des siècles, de manière libre ? Et si l’on questionnait Clovis, pas mal de rois sanctifiés parce qu’ils ont contraint leurs sujets à se convertir : ne prenons qu’un exemple, saint Etienne en Hongrie … ?
Et pour la Finlande ?
Bien que le christianisme ait atteint la Finlande avant la fin du premier millénaire, l'implantation de l'église catholique romaine ne date que du XIIe siècle, à la suite d'une croisade menée dans le sud de la Finlande par le roi Erik de Suède, accompagné de l'évêque Saint Henri, d'origine anglaise. C'est par l'Est que la foi orthodoxe s'est répandue en Finlande.
Et la conversion au catholicisme fut imposée !
Est-ce exact ce que vous prétendez ? : « Toutes ces populations étaient catholiques et elles ont été converties de force par leur César à une croyance hérétique, fabriquée de toutes pièces à leur intention.»
Vous avez une telle haine (et le mot est faible) pour ceux que l’on nomme « protestants » que l’on peut avancer n’importe quelle réflexion ou mise au point, que toujours vous les rejetterez avec dédain.
Vous dites aussi :
« Ces hérésies vacillent de plus en plus et finiront par s'écrouler totalement. Mais combien de souffrances auront-elles malheureusement créées. »
Vous voilà reparti dans vos délires et vos suffisances !
Si nous commencions par regarder dans notre assiette ?
Ah oui, j'entends déjà votre réponse : " C'est à cause du Concile Vatican II "
Je suis un adepte des recherches généalogiques. C’est ainsi que j’ai été amené à m’informer sur pas mal de rois ayant régné, des premiers siècles de notre ère au 14e siècle.
Un exemple :
Saint Etienne (Istvan) de Hongrie né en 970 ; décédé le 15/08/1038 – épouse saint Gisèle de Bavière.
La christianisation du pays est lente et rude : les Hongrois doivent abandonner leur chamanisme primitif, accepter le baptême sous la menace des armes, et des décrets royaux les obligent à construire des églises, à se rendre aux offices et à nourrir les prêtres. Étienne fait venir des ecclésiastiques tel Gellert de Venise, précepteur du roi et évêque de Csanad, écrivain célèbre et créateur d’écoles pour les Grands du royaume. L’influence byzantine se maintient en Transylvanie jusqu’au XIIIe siècle, quand les moines basiliens seront latinisés. Par ailleurs, à l’occasion de leurs mariages avec des princesses russes où byzantines, les rois hongrois n’hésitent pas à fonder des monastères byzantins, ce que fait Étienne à l’occasion des noces entre une fille du Basileus et son fils Émeric (Imre en hongrois), qui meurt avant lui. (…)
À la mort de son fils et unique héritier Émeric (1031) qui sera aussi déclaré saint, il fait crever les yeux et plomber les oreilles de son cousin Vazul, prince aîné de la dynastie arpadienne, et exiler ses fils en Pologne pour les évincer de la succession. Il désigne comme héritier Pierre, le fils vénitien de sa sœur.
Il meurt le 15 août 1038. La Hongrie connaît alors un demi-siècle de troubles provoqués par la lutte pour le pouvoir, les différents prétendants au trône faisant appel aux empereurs byzantins ou aux empereurs germaniques. Pierre Orseolo, fils du doge de Venise, dispute le trône à son cousin Samuel Aba, fils d’un prince bulgare.
NP : je sais que, durant ces périodes, il y eut aussi un christianisme proche des valeurs évangéliques.
Il y eut des saints et saints fondateurs d’abbayes, de vrais apôtres proches des gens et de leurs soucis quotidiens … De cela, j’en suis fier ! Mais il y en eu d’autres que l’on a canonisés parce qu’ils apportaient du pouvoir à l’Eglise !