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  • Les bonshommes de neige sont anti-islamiques

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    Lu sur le site de la Libre.be :

    Un prédicateur saoudien interdit les bonshommes de neige

    Suite à des récentes chutes de neige dans le pays, des enfants se sont naturellement mis à façonner des bonshommes de neige. Après tout, ce n'est pas tous les jours qu'un manteau blanc recouvre ce pays plutôt habitué à un climat désertique. Un acte a priori anodin et inoffensif. Sauf pour Mohammad Saleh Al Munadjid, l'un des cheikhs les plus influents d'Arabie saoudite. Interrogé via un forum de discussion, le prédicateur s'est montré intransigeant : "les bonshommes de neige sont anti-islamiques". Il a également publié une fatwa (avis juridique) visant à interdire purement et simplement la construction de ces personnages glacés, explique le journal Al Arabya.

    En voyant la surprise de nombreux parents, il a alors tenu à être plus précis. "Allah a accordé aux gens la liberté de construire ce qu'ils veulent, à condition que ça ne contienne pas d'âme : des arbres, des embarcations, des fruits, des édifices". Pas question donc de construire un bonhomme de neige. En revanche, un château ou un igloo sera accepté.

    Sur Twitter, les réactions indignées n'ont pas manqué. Certains, partisans d'une vision moins rigoriste de l'islam, n'ont d'ailleurs pas hésité à partager les photos de leur oeuvre, quitte à ce que cela déplaise.

  • Canonisation du premier saint sri lankais

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    1326093527.jpgColombo (Sri Lanka) - Agence I.Media

    Sri Lanka : Le père Joseph Vaz proclamé saint lors d’une grande messe sur le front de mer à Colombo.

    Face à une foule immense, à Colombo, le pape François a proclamé saint le prêtre et missionnaire indien Joseph Vaz (1651-1711), premier saint sri-lankais, dans la matinée du 14 janvier 2015. Sur cette île multiethnique et multi religieuse, le pape a mis en avant la figure de ce prêtre du 17e siècle capable de “dépasser les divisions religieuses pour le service de la paix“ et réaffirmé que “la liberté religieuse est un droit humain fondamental“.

    C’est dos à l’Océan indien, sous un immense pavillon typiquement asiatique construit pour l’occasion, que le pape a célébré la messe devant plus de 500 000 fidèles, dont certains avaient passé la nuit sur la plage pour être présents. Au cours d’une messe où s’alternaient les chants et les textes en cinghalais, en tamil, en latin et en anglais, le pape François a canonisé le prêtre indien Joseph Vaz, 20 ans tout juste après sa béatification célébrée au même endroit par Jean-Paul II (1978-2005), le 21 janvier 1995.

    Sur le Galle face green, une longue étendue de sable et d’herbe au cœur du quartier commercial et financier de Colombo, de nombreux fidèles avaient revêtus des parures colorées, en l’honneur du pape.

    Dans son homélie en anglais, dont des résumés en cingalais et tamoul étaient lus à la foule, le pape a évoqué la figure du premier saint sri-lankais, “grand missionnaire de l’Evangile“, et son “incitation à persévérer sur la voie de l’Evangile, à grandir (…) en sainteté, et à témoigner du message évangélique de réconciliation auquel il a consacré sa vie“. Le pape a alors montré en exemple ce prêtre oratorien originaire de l’Inde qui fut “un prêtre exemplaire“, capable de “dépasser les divisions religieuses pour le service de la paix“, ainsi qu’un “exemple de zèle missionnaire“.

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  • Le discours du pape lors de la rencontre interreligieuse au Sri Lanka

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    A l’occasion de la rencontre interreligieuse à laquelle il a participé, ce mardi 13 janvier, à Colombo (Sri Lanka) au Mémorial Bandaranaike, le pape a prononcé ce discours (source) :

    Chers amis, je suis reconnaissant de l’occasion qui m’est donnée de participer à cette rencontre, qui réunit ensemble – parmi d’autres – les quatre communautés religieuses les plus grandes qui font partie intégrante de la vie du Sri Lanka : Bouddhisme, Indouisme, Islam et Christianisme. Je vous remercie de votre présence et de votre accueil chaleureux. Je remercie aussi tous ceux qui ont offert des prières et des bénédictions, et j’exprime particulièrement ma gratitude à l’Évêque Cletus Chandrasiri Perera et au Vénérable Vigithasiri Niyangoda Thero pour leurs aimables paroles.

    Je suis venu au Sri Lanka sur les traces de mes prédécesseurs, les Papes Paul VI et Jean-Paul II, pour montrer le grand amour et la sollicitude de l’Église pour le Sri Lanka. C’est pour moi une grâce particulière de visiter la communauté catholique de ce lieu, de la confirmer dans la foi au Christ, de prier avec elle et d’en partager la joie et les souffrances. Et c’est aussi une grâce d’être avec vous tous, hommes et femmes de ces grandes traditions religieuses, qui partagez avec nous un désir de sagesse, de vérité et de sainteté.

    Lors du Concile Vatican II l’Église catholique a déclaré son respect profond et durable envers les autres religions. Elle a déclaré qu’« elle ne rejette rien de ce qui est vrai et saint dans ces religions. Elle considère avec un respect sincère ces manières d’agir et de vivre, ces règles et ces doctrines » (Nostra aetate, n. 2). Pour ma part, je souhaite réaffirmer le respect sincère de l’Église pour vous, pour vos traditions et vos croyances.

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  • Une lettre du Père Zanotti-Sorkine à Cabu, Wolinski, Charb et Tignous

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    Lu sur Boulevard Voltaire :

    Cher Jean, cher Georges, cher Stéphane, cher Bernard,

    Bien que je sois prêtre et que cet état par le passé vous débectait, permettez-moi de vous appeler par vos prénoms et non par vos noms de guerre. Une façon comme une autre de me sentir votre frère. Certes, vous demeurez Cabu, Wolinski, Charb et Tignous, dessinateurs de profession, crayonneurs d’idées, trublions de vie politique, insulteurs de justes et de coupables, souvent drôles et méchants sous le crayon vulgaire et obsessionnellement blasphémateur du sacré, mais à mon esprit éduqué par le Christ à dépasser les apparences, vous apparaissez plus grands que votre œuvre, plus grands que vos dessins offerts aux combats rétrécis de la terre. Seule la bonté personnelle qualifie un être et l’ennoblit jusqu’à la moelle, je le crois, et pour cela, je mourrais. Tout le reste n’appartient qu’à la petite histoire qui finit sous le dégueuloir conventionnel des hommages et des récompenses accordés entre hommes, au gré des intérêts particuliers et des partis. Bah ! que tout cela est bas !

    Aujourd’hui, préoccupé par plus haut, maintenant que la vie n’est plus un mystère pour vous puisque vous connaissez la vérité tout entière (et Dieu sait si cette connaissance doit désormais susciter en vous non plus votre humour mais votre joie), je viens vous demander un petit coup de main pour la France. Ne me le refusez pas.

    Amis, auriez-vous la gentillesse de dire un mot au créateur du monde afin qu’il continue de juger avec indulgence ses enfants d’en bas qui le rejettent ou qui prétendent le défendre en tuant leurs semblables ? Faites cela pour nous, je vous en supplie ! Que le Ciel n’abandonne pas la terre, et que les hommes comprennent enfin que travailler à la mort de Dieu dans les consciences ou tuer au nom de Dieu revient à massacrer l’homme lui-même ! Pourriez-vous aussi de vos lumières actuelles éclairer nos intelligences de manière à ce que nous empruntions les chemins par lesquels on peut enrayer les fusils les plus huilés ?

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