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Quand Gabriel Ringlet et Corinne Van Oost, invités par le cdH, justifient le recours à l'euthanasie

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Ce 9 mars, le cdH liégeois recevait Corinne VAN OOST et Gabriel RINGLET pour traiter des soins palliatifs et de l’euthanasie. En présence d’une centaine de personnes, et comme il fallait s’y attendre en l’absence d’un intervenant ayant un autre point de vue, les conférenciers, malgré une certaine prudence dans les propos, défendirent finalement l’euthanasie comme une bonne solution de fin de vie dans un certain nombre de cas. Madame VAN OOST exprima même l’idée que certains enfants devaient être respectés jusque dans cette extrémité : la loi belge d’extension de l’euthanasie aux mineurs est donc une bonne chose. Pour les personnes démentes, la question est un peu plus complexe et il faut encore approfondir la question. Monsieur l’abbé RINGLET est assez d’accord avec tout cela. Qui l’eut cru ?

L’abbé RINGLET commença par exposer la position des évêques de France (qui serait quasi identique à celle des évêques belges) qui tient en quatre points : renforcer les solidarités, développer les soins palliatifs, éviter l’acharnement thérapeutique et refuser de donner la mort. L’abbé est d’accord avec tout cela « à 95´% ». L’ennui, c’est que dans les 5% qui font la différence, il y a l’essentiel : lui accepte que la mort soit donnée. Sur le ton de la confidence, il dira qu’en privé certains évêques admettent que l’on puisse se trouver « devant un mur » qui justifie l’euthanasie. Tout se laisse dire et comme il n’y avait pas d’évêque dans l’assemblée…

Ne doutant de rien, l’abbé ira jusqu’à dire qu’en face d’impasses absolues, « en concordance avec l’Evangile (d’un libre penseur ?) et surtout avec les béatitudes », il doit accepter l’euthanasie.  Rien de moins !

C’est l’abbé qui, avec son onctuosité coutumière, réserva pour l’assemblée le meilleur de lui-même. Il la gratifia d’un aphorisme sorti tout droit de sa morale romantique : « Une transgression fondamentale peut-être commise et ne pas la commettre serait une transgression plus grave encore ». Il accorda beaucoup d’attention aux rites de fin de vie : mettre une goutte de vin sur les lèvres du mourant, le caresser avec un parfum, lui murmurer une poésie à l’oreille. Mais d’une prière, de la dernière confession ou de la réception du saint viatique, pas un mot, bien entendu. Enfin, pour terminer en beauté, il exposa qu’il n’était pas possible de comprendre l’euthanasie si on n’avait pas compris la signification des dernières paroles du Christ à Gethsémani (sic) : « Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m’as-tu abandonné ? » On pouvait s’attendre à ce que ce cri soit celui de la personne euthanasiée, mais il n’en est rien. Par un renversement de la perspective, ces paroles sont celles de «  l’euthanasieur » se sentant abandonné de Dieu quand il commet ce crime ! Cela, c’est vrai…

Commentaires

  • Voilà ce à quoi nous a conduit la démocratie chrétienne. A abandonner le Christ pour l'Homme. Le Christ, en la personne qui souffre, est éliminé au profit de l'Homme, en pleine santé. Le changement sémantique du nom du parti suit la même logique.

  • Isaïe, contemplant dans la lumière prophétique le divin Rédempteur, l’appelle « un homme de douleur » (Es 53, 3). Pas d’expression plus exacte, puisque toute la vie de Jésus Christ fut une vie de souffrances. Saint Alphonse-Marie de Liguori.

  • "Il n'y a pas de plus grand amour que de donner la mort à ceux qu'on aime", Lucifer, "Biographie du singe de Dieu", Ed. du Soleil Noir, p. 666.

  • La boîte à Pandore a été ouverte, banalisant la mort, l'acte de donner la mort, et faisant par là-même basculer toute une représentation mentale, hier liée au respect sacré de la vie, et aujourd'hui conditionnée par l'utilitarisme, et par la normalisation de la culture du déchet.

    Ayant déjà assisté à je ne sais combien d'accompagnements de fin de vie, je me suis toujours réjoui de la présence réconfortante de prêtres qui agissaient réellement "comme un autre Christ", avec beaucoup d'élévation dans la Foi, pour toutes les personnes présentes, en plus du mourant lui-même.

    Je pense à ces prêtres qui transmettent le viatique et qui accompagnent le mourant par des paroles qui sont celles de l'espérance chrétienne. L'inverse d'un discours fait de bons sentiments ou d'une philanthropie mondaine à la sauce Ringlet.

    On m'a toujours enseigné de prier "pour une bonne mort". Désormais, en ce qui me concerne, prier pour une bonne mort, ce sera aussi prier pour que le prêtre qui sera à mon chevet le jour venu ne soit pas Monsieur Ringlet. Il ne devrait d'ailleurs pas y avoir de risque.

  • Votre dernier paragraphe est d'une médisance telle que, sur ce site, vous devez être le champion de la moquerie gratuite.

    Je voudrais en dire davantage, mais je m'en garde ! Vous ne mériteriez pas que je vous en dise plus long.

  • Gabriel Ringlet ne sera jamais apprécié par les cathos intégristes. Son message porte en lui trop de lumière et de compréhension.
    Il ne juge pas, mais lui est jugé !

    GR avec qui je suis en "lien" m'a fait parvenir un de ses livres ... dédicacé :
    " Ceci est ton corps - Journal d'un dénuement" (chez Albin Michel)

    Si vous le lisez sans a priori vous comprendrez mieux sa perception de "la fin de vie" et de son profond respect de toute vie !

    A la dernière page du livre, des mots forts :

    " ... Je parle d'abord, concrètement, d'un corps qui est là, dans un fauteuil, sur un lit, à table parfois, souvent douloureux, lumineux aussi ... Un corps plus habité encore, plus vivant quand les souffles s'amenuisent et que je dois tendre l'oreille pour entendre la légèreté de leurs murmures. Ce corps-là, je l'accompagne. N'Est-ce pas chose précieuse déjà, puisque l'accompagnement au sens étymologique - cum pane - est un partage du pain ? Un viatique. Ceci est ton corps et je fais route avec lui. (...) "

  • Faut-il être un catho intégriste pour trouver réconfortant pour un mourant d'entendre parler d'espérance chrétienne ou d'élévation dans la Foi ?

    "Il ne juge pas mais il est jugé"... Eh bien, il faut croire que vous n'êtes pas suffisamment en "lien" avec lui, parce que vous ne mettez pas ses conseils en pratique !

    Et puis votre approche symbolique, enfin non la sienne, c'est bien pour n'importe quel être humain. Mais un chrétien mérite non pas autre chose mais bien quelqu'un pour l'accompagner, et de manière bien plus puissante qu'un symbole renforcé par l'étymologie.

    Vous êtes toujours très amusant avec vos leçons.

  • Monsieur Delen, je ne suis pas catho intégriste (juste catholique, j'espère), et je vous supplie de ne pas vous laisser berner par Gabriel Ringlet, qu'il m'arrive aussi de devoir côtoyer. Utilisez votre bon sens, mettez en regard l'Ecriture sainte et les écrits de Gabriel Ringlet. Constatez comment il gauchit les textes des Ecritures ou détourne l'attention de l'essentiel de leur substance. Analysez sa vision du salut, de la vie éternelle, En l'occurrence, sa façon d'énoncer l'interdit (Tu ne tueras pas) pour mieux inviter à le transgresser, ça ne vous rappelle pas quelqu'un? Un indice: c'est dans le Livre de la Genèse.

  • Saint-Joseph, patron de la bonne mort, priez pour tous les mourants, en votre saint mois.

  • François, vous me conseillez ! Vous ne souhaitez pas que je me "perde" !

    car GR, pour vous : " il gauchit les textes des Ecritures"

    Croyez-vous (mas je m'adresse à bien d'autres d'ici) que Jésus se contentait de suivre la Loi ? Croyez-vous qu'il était considéré comme un "traditionaliste" ?

    Cela veut dire quoi "gauchir les textes des Ecritures" ?
    Ah oui, la "gauche" a mauvaise presse ! Et pour beaucoup d'ici, il faut être "à droite" !

    J'ai beau relire les livres, les textes, les interview de Gabriel Ringlet, je ne vois pas en quoi il "gauchit" les textes ! Du moins dans le sens où vous l'entendez !

    Il s'occuperait plus de l'Homme que de Dieu ? Il s'occupe des deux !
    Les deux, chez Jésus, sont complémentaires. Chez GR aussi !

    Nous, catholiques, nous devrions être heureux que nous avons des personnes de valeur qui peuvent être nécessaires aux deux pôles ! Les traditionalistes et les progressistes !

    Pourquoi ces luttes, ces dénigrements ... ?
    Quel visage montrons-nous de nous au monde ?

  • O miséricorde que de crimes on peut commettre en ton nom !
    J’ai rarement rencontré un esprit aussi faux que celui de l’abbé Ringlet, avec, en prime, ce côté manipulateur qu’on trouve souvent chez les " loups quelque peu clercs"..

  • En un mot : Je me méfie des défenseurs de l'euthanasie qui, par ailleurs ont manifesté leur dureté de coeur .C'est un réflexe de vie .

  • Ce sera mon dernier message à propos de ce lien !

    Vous dites : " Je me méfie des défenseurs de l'euthanasie qui, par ailleurs ont manifesté leur dureté de coeur "!

    Vous croyez que GR et moi-même défendons l'euthanasie ? Ou l'avortement ? OU ...

    Nous défendons des personnes et tentons de les accompagner le plus loin possible dans leurs souffrances ! Nous nous gardons de juger les autres !
    Qui sait ce que chacun (e) ferait dans telle ou telle situation ?

    JUGER c'est vraiment une démarche première sur ce site ! De catholiques !

  • Il est dommageable que Corinne Van Oost prête à l'ADMD sa voix de catholique pour semer la discorde par rapport au message de l'Eglise. Mais pour ce qui est du pasteur Ringlet, cela fait je pense un moment que nous savons que les protestants ne sont hélas pas à nos côtés au sujet de l'euthanasie (à plus forte raison ceux qui sont en sus franc-maçons). Je trouve ça bien dommage pour eux, mais il y a suffisamment à s'offusquer de ce qui se passe à l'intérieur de l'Eglise pour y ajouter ce qui se passe en dehors. Ce vieux dinosaure et sa clique de vieux peys qui viennent encore à ses conférences m'indiffère de plus en plus, et d'ailleurs il ne fait aucun doute qu'il ne se trouvera plus personne pour l'inviter à parler lorsque Laporte aura enfin pris sa pension.

  • "clique de vieux peys" : pourriez-vous me dire si ce n'est pas au moins pareil sur ce site ???

  • Je n'en sais rien, je ne connais pas tous les lecteurs de ce site, et ceux que je connais ont pour la plupart mon âge ou sont un peu plus jeunes, ce qui leur donne 20 à 30 ans. Ce serait cependant malhonnête de généraliser cette observation car cela est plus le reflet de mon cercle de connaissances que du lectorat de Belgicatho.

    Par contre, pour avoir été aux deux, je puis dire qu'ils y a un différence de moyenne d'âge respectable entre l'assistance d'une conférence de Ringlet et celle d'auteurs, disons "romains", et qu'elle n'est pas à l'avantage du premier nommé qui n'a à mon sens jamais mieux mérité que maintenant son surnom de "Ringlard".

    Il l'a d'ailleurs lui-même remarqué et manque rarement dans ses apparitions médiatiques complaisantes d'octroyer une charge virulente aux "cathos-conservateurs, bien organisé et très au fait des techniques modernes de communication". Une manière de reconnaître que l'idéologie qu'il représente n'a pas porté de fruits.

  • 32 ans (mon âge canonique) et il me semblait que vous aviez dit plus haut vos derniers mots....

  • Article lu sur le site du Prieuré de Malèves-Sainte-Marie
    Éditorial mars 2015 : Vous êtes mes amis

    « Je ne vous appelle plus serviteurs » ( Jean 15, 15 )
    « À l’heure où Jésus passait de ce monde à son Père »… il tentait, une fois de plus, de convertir le regard que ses disciples portaient sur Dieu. Voilà pourtant des mois et des mois qu’il leur parlait du Tout Prévenant dans les mots de la plus délicate affection. Pourquoi avaient-ils tant de peine à accueillir ce Dieu pauvre « qui va sans bruit dans l’herbe du monde » (Sulivan) ?

    Dehors, l’étau se resserre, la haine progresse d’heure en heure, et ils le savent. Le soleil noircit. Et les fleurs de printemps qui devraient parfumer la vie ne dégagent qu’une senteur de mort. Ils n’ont pas les oreilles à entendre un testament funèbre, et la tête encore moins. Pourtant, lui parle de joie. De cette joie qui, à la différence du bonheur, parvient encore à nous rejoindre, même dans les ténèbres.
    Alors, puisque les mots n’arrivent plus à les atteindre (à moins qu’ils ne les atteignent trop ?) « Jésus se lève de table et il quitte ses vêtements ». A-t-on suffisamment souligné qu’il est nu devant eux ? Nu, à l’image du Dieu dont il veut leur parler, comme il sera nu sur la croix.

    « PIERRE SE PRÊTE MAL AUX SURPRISES »
    Il verse de l’eau dans une bassine et se met à leur laver les pieds. Quand il arrive à Simon-Pierre, la réplique lui sort de la gorge comme un coup de poing : « Toi, me laver les pieds ? Jamais ! » C’est qu’à ce moment-là, Pierre est encore du côté de la hiérarchie. Depuis quand le général lave-t-il les pieds du soldat ? « Jésus aime choquer, écrit Jean Grosjean, pour changer la pente de notre esprit, mais Pierre se prête mal aux surprises. Pierre en sait plus long que le Messie (…) Judas cherche à savoir, mais Pierre sait. Judas, pour savoir, veut que le Messie soit mis à l’épreuve, mais Pierre, sûr de soi, prend pour des goujats les disciples qui laissent le maître les servir. » Il n’a pas encore tout vu, le plus impulsif des disciples, ni tout entendu. Et quand il mesure que leur chemin commun pourrait s’arrêter là, il s’écrie avec une spontanéité qui le sauve : « Pas seulement les pieds mais aussi les mains et la tête ! »

    DANS LES TAILLIS ET LES RONCES
    Tout cela, c’était avant Pâques, je sais ! Mais s’agissant du lavement des pieds, il n’y a pas d’avant ou d’après Pâques, mais une affirmation fondatrice qui ne cessera de travailler le christianisme jusqu’à la fin, un socle auquel il faut revenir et revenir encore, de plus en plus, une pierre d’angle sur laquelle s’appuie « l’entretien suprême » chez St Jean, et qui tient en quelques mots si simples et si bouleversants : « Je ne vous appelle plus serviteurs… je vous appelle mes amis ».

    Passer de « serviteur » à « ami », c’est plus que changer de relation ou d’organisation. C’est tout autre chose que gravir les échelons de la religion ou recevoir une décoration « pour les bons et loyaux services ». C’est changer de foi parce que c’est changer de Dieu, c'est-à-dire de regard sur Dieu. Un Dieu qui « court après nous dans les taillis et les ronces » disait un jour Louis Evely, « et si nous quittons la maison, il guette notre retour ».

    Le christianisme est d’abord et avant tout une amitié. Il raconte l’aventure d’un Dieu qui s’agenouille aux pieds de l’homme pour le mettre debout. Et pour être ami de ce Dieu-là, il ne suffit pas de mettre son profil sur facebook, il faut aller jusqu’à « donner sa vie pour ses amis ».

    Elle n’est pas un coup de foudre, l’amitié, elle se bâtit lentement. Elle part d’une table et va vers une autre table où le pain est rompu « pour que vous soyez comblés de joie ».
    Gabriel Ringlet
    Mars 2015

    (Note personnelle : des mots simples qui vont droit au cœur et qui peuvent être entendus par tous ! Pourquoi certains le persécutent-ils ainsi ?)

  • Pauvre chéri, il est persécuté... A tel point que les médias et le Cdh n'ont d'yeux que pour lui. Les chrétiens qui osent affronter l'hostilité en terre d'islam ou communiste font pâle figure, à côté de votre saint euthanase....

  • Que Dieu me donne la force de ne plus jamais visiter ce site et surtout de n'y apporter aucune réponse ou commentaire !

    Je vous laisse entre intégristes !

  • Amen !

  • Pour ou contre GR, une question se pose avec de plus en plus d'acuité: ce personnage se positionne clairement en-dehors de l'Eglise catholique (libre à lui de fonder son "église"), et je me demande ce qu'on attend en haut lieu (au niveau belge, voire à Rome) pour prendre les mesures de bon sens (retrait de toute charge pastorale, interdiction de célébrer la messe, perte l'état clérical...).

    Dans n'importe quelle entreprise saine, c'est en substance ce qu'on ferait rapidement avec quelqu'un qui n'est pas (ou plus) d'accord avec les valeurs de base de l'entreprise.

  • Eut égard à son âge avancé, au fait qu'une exclusion ne l'empêchera pas de nuire (au contraire, elle lui offrirait une tribune inespérée) et ne manquerait pas de causer de nombreux remous, eut égard à la complaisance envers le personnage de la part de nos médias nationaux qui n'a d'égal que leur agressivité à l'encontre de l'Eglise, sans doute que Rome a jugé que les quelques années qui lui restent à vivre ne valaient pas un scandale...

  • Vous êtes, ici, d’une HAINE telle que je ne trouve pas les mots pour la qualifier !

    Vous préférez probablement ce type de catho !

    Comme une lettre à la poste. Matthew McLaughlin, habitant de Sacramento aux Etats-Unis, a déposé une initiative, moyennant 200 dollars, pour légaliser la chasse aux homosexuels. Avec l’aval du procureur général, le bien nommé «Sodomite Suppression Act» (Loi pour la suppression des sodomites, en bon français) autoriserait toute personne, voyant des individus de mêmes sexes entrer en contact pour des «gratifications sexuelles», de tirer à vue façon chasse aux pigeons ou par «tout autre procédé approprié». Bang bang, he shot me down…
    UNE QUESTION DE PREVENTION…

    Ce sympathique chrétien invoque, évidemment, les forces divines: «[Les relations sexuelles entre personnes de même sexe] est un crime abominable que Dieu Tout-Puissant nous ordonne de supprimer par la douleur pour éviter notre destruction totale, comme il a renversé Sodome et Gomorrhe.» Pour Matthew McLaughlin, prévenant, estime qu’il est mieux que les hétérosexuels tuent les homos (d’une balle dans la tête de préférence) ici et maintenant plutôt que de souffrir en Enfer plus tard. Merci bien.
    En plus de la chasse à l’homo, et de sa mise à mort, le «Sodomite Suppression Act» interdirait aux gays et lesbiennes d’occuper des fonctions publiques. Si cela ne suffisait pas, les homosexuels pourraient faire une croix sur les allocations et l’aide sociale. Une loi qui va à l’encontre des autres? Pas de problème, Matthew McLaughlin a pensé à tout: «Toutes les lois en conflit avec celle-ci sont invalides», est-il écrit dans le texte. Il ne reste plus que 365’000 citoyens de l’Etat de Californie, où se trouve Sacramento, signent l’initiative pour qu’elle soit discutée. Alors que les Etats-Unis sont en train de s’ouvrir au mariage homosexuel, force est de constater qu’à chaque fois qu’un sujet de société d’envergure est débattu, les extrêmes se réveillent.

  • M. Delen,

    C'est il me semble le privilège de la jeunesse que de classer les dinosaures style Ringlard parmi les "vieux cons". Une réponse de bonne guerre de votre part serait de me classer dans la catégorie des "petits cons" qui n'ont rien compris à la vie et jettent par trop rapidement des anathèmes dans la fougue de leur jeunesse. Mais nous envoyer de "l'intégrisme haineux" à la figure et des amalgames boîteux (nous n'avons grâce au ciel pas encore eu droit aux références aux années trente et les heures sombres de notre histoire)., j'avoue trouver cela un petit peu court. Avez-vous donc si peu de répondant ?

  • Je ne vois sincèrement pas où est la haine, je fais une simple constatation.

    Quant à votre amalgame, il est tellement ridicule que je ne me sens même pas le devoir d'y répondre!

  • amalgame et procès d'intention : " vous préférez probablement ....." .
    De nombreux homosexuels ont des amis cathos et vice versa . Je parle d'expérience .

  • J'ai fait l'effort, comme d'autres intervenants ici, de lire la prose de Monsieur Ringlet, rapportée par Monsieur Delen.

    On ne demande pas à Monsieur Ringlet de répéter bêtement ce qui a été exposé de manière magistrale par Benoît XVI. Mais tout de même. Quand on compare l'élévation de foi provenant du pape Benoît, avec cette vision gnostico-maçonnico-humaniste, La verticalité de la croix est gommée.

    Un passage en particulier me fait sursauter:
    "s’agissant du lavement des pieds, il n’y a pas d’avant ou d’après Pâques, mais une affirmation fondatrice..."

    Mais si, justement, il y a un avant et un après Pâques. Parce que comme le dit Saint Paul, si nous ne croyons pas en la résurrection, notre foi est vaine. Et le Christ Jésus cesse d'être ce qu'Il est. Il devient un vague prophète, un ami, une idole, un homme de bien sans doute, mais pas le Messie mort sur la croix pour racheter ce qui était perdu.

    Cela fait d'ailleurs beaucoup trop de digressions par rapport au sujet central, qui mérite que la hiérarchie clarifie la situation de ce Monsieur, continuellement appelé à se répandre partout sur ce qu'on peut (à tort) assimiler comme une parole d'un homme d'Eglise, à propos de connivences démentielles à propos de l'euthanasie.

  • Je vous souhaite à tous un très bon carême,, très inspiré , vécu du fond du coeur.

    Quoique catéchisée à l' âge adulte je crois pouvoir confirmer le com ci dessus .Tous les gestes , toutes les paroles de Jesus sont transfigurées par la Joie de Pâques, la Résurrction . Un exemple parmi d'autres . Sans la Résurrection du Christ , l' amour des ennemis serait totalement impossible . D'ailleurs , personne d'autre que Jesus n'a jamais osé demander cette chose inouïe. Et être lavé de ses péchés par Dieu lui même ,change tout . Je me suis convertie à l'âge adulte à partir du pardon des péchés et à partir de la résonnance inexplicable que les paroles et gestes de Jesus trouvaient dans mon coeur . ( La chaleur dans le coeur des pélerins d'Emmaüs ).Corrigez moi ,si je me trompe .

  • L'anagramme de Gabriel Ringlet, sous forme d'épitaphe : Brin allègre gît.

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