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Vocations religieuses en Europe: un appel à contretemps

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De la rédaction de « Diakonos » :

« Les jeunes qui entendaient un appel dans les années 50-60 étaient fascinés par la modernité. Ils voulaient rejoindre le monde pour l’évangéliser et, pour ce faire, supprimer ce qui leur semblait un obstacle pour atteindre cet objectif : quitter la soutane, être « prêtre-ouvrier », désacraliser la liturgie… Aujourd’hui il n’en est plus ainsi. La modernité ne fascine plus. Elle a montré ses limites et ses faiblesses. Le temps de l’euphorie et d’une certaine naïveté est passé. Les jeunes qui entrent au séminaire veulent même réagir face à la sécularisation de notre France. Avec le même souci apostolique au cœur que leurs aînés, ils prennent le chemin inverse : remettre la soutane, annoncer explicitement l’Évangile, célébrer la liturgie selon les directives de l’Église et la resacraliser. Les nouveaux prêtres de Michel de Saint Pierre (1964) sont les prêtres âgés d’aujourd’hui… Aussi tous les séminaires diocésains qui ressemblent encore de près ou de loin au schéma sacerdotal des années 60-70 n’attirent plus. Aujourd’hui, les jeunes n’ont pas envie de se battre pour pouvoir réciter le chapelet au séminaire ou rendre compte de leur désir d’adorer le Seigneur à la chapelle… Au contraire, ils recherchent des séminaires qui offrent une liturgie soignée (voire grégorienne et latine), une formation solide et une piété authentique. ».

Un article de 2013 terriblement actuel. Le catho-marxisme et le gauchisme encore majoritaire en Belgique, après avoir contribué à vider les églises, n'attire plus personne aujourd'hui. La plupart des prêtres-ouvriers ont défroqué. Les curés modernistes voient leurs ouailles vieillir dans leurs églises vides. Les quelques professeurs qui continuent à répandre ces thèses politiques et modernistes opposées à la pensée de l'Eglise et à l'Evangile sont en voie d'extinction et leurs séminaires diocésains sont vides. Le Synode achèvera certainement d'enterrer les espoirs des radicaux qui souhaiteraient réécrire l'Evangile à l'image du monde et faire passer les sentiments individuels avant l'enseignement du Christ.

L'Eglise peut enfin renaître à la lumière de l'Evangile et du Christ ressuscité. »

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Ref. Diakonos.be – Rédaction

Reste que les communautés où refleurit le sacerdoce demeurent souvent, aujourd’hui encore, âprement combattues par l’ancienne génération en place.

JPSC

Commentaires

  • "Reste que les communautés où refleurit le sacerdoce demeurent souvent, aujourd’hui encore, âprement combattues par l’ancienne génération en place."

    Parfois férocement.

  • J'ai connu l'avant-concile et tout ce que les prêtres d'alors en attendaient et y ont vu, ou plutôt voulu y voir... Puis toutes ces années de plomb et de protestantisme effréné...

    Merci Jean-Paul, merci Benoît !

    Cette génération s'éteint (enfin!) mais elle n'a toujours rien compris, elle continue à s’enferrer, à provoquer, à détruire...

  • Difficile pour les dinosaures de voir les options théologiques de toute une vie balayées par la jeunesse... Mais les dinosaures s'accrochent au pouvoir. Comme de vulgaires politiciens...

  • Nous vivons, pour le moment, des temps difficiles : guerres meurtrières un peu partout et qui n’en finissent pas, attentats de tous types dont un certain nombre sont dus aux problèmes de mésentente (le mot est faible) entre les religions, insécurités économiques, sociales …

    Et nous, chrétiens, entre nous, nous en remettons ! Nous jetons de l’huile sur le feu !

    Il y aurait donc, parmi eux, les dinosaures et les autres ! Oui, les mauvais et les bons !
    Et ces derniers sont forcément de votre côté !
    Vous rendez-vous seulement compte des expressions que vous utilisez ?

    Que tout cela est pénible !

    Que tout cela porte un contre-témoignage dont doivent bien rire les athées, les adeptes d’autres religions !

    Si vous répondez à mon message, n’attendez pas de moi une réponse ! Ce serait du temps perdu pour vous et pour moi !

  • Les athées, Jacques Delen, n'en peuvent déjà plus de rire à la vue des "beaux fruits" du hold-up réalisés il y a quelques décennies par les autoproclamés progressistes au sein de l'Eglise: des églises vides, des vocations en berne, des fidèles qui se détournent de cérémonies "club de copains/ONG/Bande à Basile" dénuées de sacralité, la non transmission de la foi à un degré jamais égalé.

    A cet égard, j'ai discuté avec une amie d'école et son discours m'a sidéré: ses enfants sont au caté, "mais tout de même, l'Eglise devrait évoluer: enseigner que Jésus est réssuscité, qui peut y croire en 2015?". Le kérigme, une niaiserie d'un autre temps pour cette catholique belge mère de 4 enfants. Pas mal, n'est-ce pas?

    Contre-témoignage, dites-vous? Et que dire de celui que constitue l'attitude des "modernistes" (j'allais dire "fossoyeurs"...) à l'égard des communautés considérées comme trop conservatrices? Qui préfèrent les évincer et nous priver de leurs prêtres même si cela signifie la fermeture d'églises? Une honte...

    Bien à vous.

  • Qui se sent morveux se mouche.

  • Pour ma part, je n'oublierai jamais que c'est en assistant à une messe célébrée selon le rite extraordinaire que j'ai fait, pour la première fois de ma vie, l'expérience sensible de Dieu, précisément au moment de la consécration. Depuis ce jour et cette grâce qui dépasse à l'infini toute expérience humaine que j'ai jamais pu vivre jusqu'à présent, je n'ai plus aucun doute et je sais que je mourrai catholique.

    Par contre, je n'oublie pas que cette messe a été interdite (ou quasi, par le biais de l'indult), jusqu'à être pleinement rétablie par Benoît XVI, à qui on l'a fait payer très cher. Des prêtres sont morts de chagrin. D'autres ont été considérés par des parias, simplement parce qu'ils sont restés fidèles à l' "ancienne messe".

    Que de dégâts ! Mon dernier souvenir d'une messe (très) ordinaire remonte à mai dernier, dans le contexte d'une communion "solennelle" (ou braillarde si on préfère). Un vacarme dingue, des sots qui se bousculaient pour avoir le meilleur angle pour une photo mal cadrée, une homélie débile faite de considérations au raz des pâquerettes, des petits bateaux sur lesquels on accroche la photo des héros de la journée... et au final, 3 mois plus tard, lequel d'entre eux met encore les pieds dans une église ?

    Le cadavre du modernisme est en putréfaction.

  • Le baptême d'une fillette, l'autre dimanche, m'a confirmé dans cette certitude : la pourriture vient de la tête. Le vieux célébrant a fait lire aux fidèles un pseudo credo. Nulle mention du rejet de Satan "auteur du péché". Non, juste une formule idiote où l'on accepte de renoncer au mal... Ben voyons. Et la suite à l'avenant. A pleurer.
    Une mascarade benoîte et gentillette d'où l'on ne retire rien. Des photographes partout, un curé doucement hilare, des gestes sacrés à peine tracés : une discrète croix sur le front, un filet d'eau sur le front (cette eau était-elle validement bénie ?), le petit linge blanc pour emballer l'enfant... Sans doute, le sacrement est-il valide, je ne sais pas. Mais pauvre, pauvre, pauvre Eglise en déconfiture et toujours maltraitée par ses clercs... Pauvres fidèles, menés dans les déserts par des pasteurs indignes !
    Je n'ose imaginer les comptes à rendre dans l'au-delà !...

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