Interrogé sur la libre.be par Annick Hovine, le professeur Michel Dupuis, professeur d’éthique biomédicale à l’UCL, philosophe et membre du Comité consultatif de bioéthique concède que dans la pratique de l'euthanasie les balises sont en train de s'éroder; à l'observation : "Certains praticiens semblent prendre des libertés par rapport au cadre légal.", il répond : "J’observe cette évolution. Je suis surpris et profondément déçu parce que je ne croyais pas à cette objection de la pente glissante. Mais il y a tout de même une forme d’érosion des balises."
Commentaires
Parler de "balises" c'est encore trop solide.
Je parlerais plutôt de flotteurs, de bouées. Qui montent ou descendent au gré des flots.
Ne s'agissait-il pas de balises en trompe l’œil ? Ces pseudo-balises n'étaient-elles pas destinées uniquement à clore la bouche des opposants et dissidents ? Pouvaient-elles être respectées un seul instant par les partisans du droit de tuer ?
On relira avec intérêt l'article de Belgicatho
"Selon un expert mondial, les limites de l'euthanasie continuent de s'étendre en Belgique et aux Pays-Bas"
et aussi les nombreux commentaires.
Quels sont donc les intérêts de « carrière » qui font voter des polichiens contre leurs convictions profondes ?
Voir l'étude du professeur Cohen-Almagor, de l'université de Hull (GB) :
« Les limites de l'euthanasie en Belgique et aux Pays-Bas continuent de s'étendre, dit un expert mondial. »
http://www.euthanasiestop.be/article/les-limites-de-leuthanasie-en-belgique-et-aux-pays-bas-continuent-de-setendre-dit-un-expert-mondial-407
"Je ne croyais pas à cette objection de la pente glissante". Pourtant, cher Docteur, la nature humaine est ainsi faite qu'elle consent plus aisément à son abaissement qu'à son élévation. Il suffit d'ouvrir les yeux en commençant par nos observer nous-mêmes...
La pente glissante est une bonne image . Le marécage où on est aveuglé et irrité par les moustiques en est une autre . D'autant plus qu'un Ange Déchu nous sussure à l'oreille que " là, oui là la terre est ferme et qu'on saura y marcher saans l'aide de Dieu ni de personne " .