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Cet homme a blasphémé !

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Certains croyaient que Mgr De Kesel allait s'identifier au politiquement et culturellement correct mais voilà qu'il vient de blasphémer en affirmant le droit des institutions hospitalières catholiques de refuser de pratiquer l'avortement ou l'euthanasie. Et La Libre de relever :Sans titre.png

Commentaires

  • Mgr De Kesel n'est pas un berger mercenaire .....
    Ce n'est pas un berger de papier jouant sur l'air du temps ....
    C'est un berger courageux.
    " Devant nous son baton, sa houlette , nous rassurent ... "
    Merci, Mon Dieu ...

  • Simple et timide suggestion pour le titre: "L'archevêque a-t-il le droit d'être catholique ?"

    On voit l'allusion évangélique dans l'évocation du blasphème, mais ce terme malheureusement trop à la mode et banalisé actuellement me paraît peut-être un peu fort pour être appliqué au cas présent... Même si l'on parle d'un "blasphème" contre la déesse laïcité ou une autre idole moderne...

  • @ Xavier 10h13 - mardi 29 décembre 2015
    Vous avez raison, la laïcité-respect a parfois tendance à se transformer en laïcisme radical, fanatique et intolérant et devient de facto totalitaire. « Pas de liberté pour les ennemis de la liberté ».  Liberté liberticide!
    La raison ratiocinante (comme en 1789) devient une idole et le laïcisme une religion de l'irréligion voire de l'anti-religion, particulièrement anti-catholicisme. Le relativisme devient absolutisme quand l'adogmatisme devient un dogme qu'il est interdit de remettre en cause.
    Mais il y a plus, le relativisme laisse l'homme face à lui-même et finalement au vide ; il débouche sur un non-sens, l'absurdité fondamentale de Camus ou de Kafka, sur le pessimisme et le nihilisme de Kierkegaard.
    La raison pure ne s'appuyant que sur elle-même s'effondre. Elle peut nous dire comment agir, mais pas pourquoi et dans quel sens. La liberté individualiste niant l'autre, ignorant qu'elle n'existe que dans l'altérité et la relation, s'enroulant sur elle-même, est un serpent de mordant la queue.
    Il n'y a qu'une alternative : « aimez vos ennemis ».

  • Ceux qui haïssent l'Eglise sont déçus: c'est plutôt une bonne nouvelle, non?

    Je constate aussi que certains parlementaires "experts" ont déjà oublié ce qui avait été écrit noir sur blanc:

    Pour "clore" un débat qu’il estime infondé, le site Kerknet réaffirme que les hôpitaux catholiques ne sont pas tenus d’assurer l’euthanasie. Il en tient pour preuve le rapport parlementaire concernant le projet de loi relatif à l’euthanasie. A la page 178 de celui-ci, est déclaré que "les établissements de soins auront, après l’entrée en vigueur de la loi en projet, la possibilité de refuser de collaborer à la pratique de l’euthanasie et que dès lors, les établissements pourront également choisir de ne pas pratiquer l’euthanasie pour des raisons de principe".

    Notre soutien à Mgr De Kesel!

  • @ Michel G. 10h54 - mardi 29 décembre 2015
    vous avez raison, «Notre soutien à Mgr De Kesel! » au moins sur ce point et faisons lui crédit pour ses positions ultérieures.
    Merci de rappeler le rapport parlementaire et de le citer. Mais ce point a-t-il été repris dans le texte de loi, ou les pro-mort ont-ils réussi à l'évacuer ? 
    Mais de toute façon, quelle que soit la loi positive, la loi morale ou naturelle s'impose à chacun lorsque des disposition immorales ou amorales sont prises.
    Je ne vois pas comment on pourrait défendre la liberté de conscience sans accorder la liberté d'action non seulement à un niveau personnel mais encore institutionnel. Mais il est vrai que l'objection de conscience est de plus en plus souvent remise en cause par les fanatiques du tout‑tuer. Il ne faut donc pas s'étonner que Jacqueline Herremans ou Philippe Mahoux monte au créneau pour imposer l'obligation de tuer.

  • Soutenons Monseigneur De Kezel par nos prières et faisons-lui savoir que nous sommes derrière lui, envers et contre tout. Nous avons besoin d'un guide sûr pour nous emmener vers de vers pâturages et nous protéger du loup. Merci Monseigneur, pour vos paroles qui sont et doivent être celles de l'Eglise de toujours.

  • Nostradamus , merci de poser les bonnes questions . Mais je crois savoir qu'en Allemagne, les hôpitaux confessionnels peuvent refuser les pratiques de mort à condition de diriger les patients demandeurs vers un hôpital des environs . Et comme il ne s'agit pas de cas d'urgence ....

  • D'accord sur le fond , chère Marie Ange mais du temps de ma dépression- dont- je- ne- savais- pas- qu'elle- était- existentielle, j'aimais lire Kierkegaard qui a écrit des choses inoubliables sur la souffrance acceptée en chrétien et sur le "péché contre l' Espérance ( illustrant ces choses difficiles par les évènements de sa propre vie racontés avec une sincérité touchante )
    Même Camus était sur le point de trouver Dieu , je pense, avant sa fin accidentelle . Je me fais plus de souci pour Sartre quoique .....( voir son texte de Noël écrit dans les camps )

  • Chère Jacqueline et cher Philippe,
    tuez vous entre vous si vous y trouvez une jouissance particulière ou si cela donne un sens à votre vie, mais n'imposez pas à d'autres d'y participer. D'accord pour vous foutre la paix et ne pas vous poursuivre pour ces homicides volontaires avec préméditation, mais n'imposez pas vos vues à d'autres personnes ou à des institutions, les unes et les autres sont libres.
    Et n'invoquez pas un prétendu droit citoyen. D'après les statistiques même de la commission de contrôle, les euthanasies ne représentent même pas 0,01 % des décès en Belgique. Les faits montrent que cela n'intéresse vraiment pas la majorité des citoyens quoique puissent affirmer des sondages biaisés « à mort » et cela n'intéresse pas non plus une majorité de médecins pour lesquels « soigner n'est pas tuer et tuer n'est pas soigner ». Vous avez de la peine à recruter des médecins exécuteurs, cela répugne à beaucoup ; et vous vous heurtez à la résistance des para-médicaux que vous voulez lier dans un contrat léonin. Alors, s'il vous plaît, ne faites pas le forcing, ne devenez pas dictatoriaux ; soyez pour cette fois vraiment libre-exaministes. Qu'avez-vous à gagner à une dictature institutionnelle ? Croyez-moi, et vous le savez, ceux qui veulent qu'on les suicide savent très bien où s'adresser.

  • Le financement d'activités criminelles par de l'argent public, donc mes deniers, non merci.
    Quant à l'imposer à des institutions pour des raisons d'état, ce serait revenir aux pratiques du troisième Reich.

  • Il est faux d'affirmer qu'une euthanasie (ou un avortement) n'implique que la personne qui meurt. A l'évidence cela impacte aussi son conjoint, ses enfants ou ses parents, les médecins exécuteurs et les complices, et surtout toute la société.
    Quelle société peut-on fonder sur le meurtre institutionnalisé, sur un homicide légal ? Quelles seraient les valeurs de cette société là ?

  • Je dois avouer qu'il me surprend favorablement... "pourvou qué céla doure comme aurait dit Madame Letizia Bonaparte!"

  • . Merci Monseigneur.Beau rappel que celui-là et quelle intolérance de la part de tous nos socialo- libertariens et autres relativistes de tous poils que de vouloir imposer à des institutions catholiques de devoir désobéir à ce qui fait fondamentalement leur identité.. Si l'institution est et se veut catholique , elle peut et doit même refuser de participer à ce qu'une loi mortifère voudrait lui imposer.

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