Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Entre l'Europe et la Pologne, c'est le bras de fer

IMPRIMER

Sur le site de Famille Chrétienne, Antoine Pasquier et Aymeric Pourbaix donnent la parole au vice-ministre polonais des Affaires étrangères :

Pologne / Europe : le bras de fer

Vice-ministre polonais des Affaires étrangères, Aleksander Stepkowski répond aux inquiétudes de la Commission européenne et met en avant la nouvelle politique familiale de son pays.

La Commission européenne a lancé une procédure de mise sous surveillance de votre pays. Que répondez-vous à ceux qui vous accusent d’atteintes à la liberté de la presse ?

Délicate question. Une part considérable de l’establishment polonais, qui a engagé le pays sur la voie de réformes postmodernes pendant huit ans, a ensuite été rejetée par les Polonais aux dernières élections. Mais il cherche à présent à protéger ses intérêts depuis l’extérieur. Et bénéficie de soutiens extrêmement puissants des médias libertaires à travers l’Europe. Ceux-là ont été à l’origine d’une hystérie à propos de la politique en Pologne, très différente de la réalité. Par exemple, c’est après des réactions exagérées sur la base d’articles du Monde que le secrétaire général du Conseil de l’Europe a demandé une veille sur la Pologne.

Que reprochez-vous à la Commission européenne ?

De vouloir étendre ses compétences au-delà de ce que les traités européens permettent. Une des difficultés relève de la volonté de la Commission d’établir un « nouveau cadre légal pour renforcer l’État de droit ». Le problème est que cette disposition est présentée comme une obligation pour les pays concernés, ce que les traités n’autorisent absolument pas.

Selon la Commission, le fameux « nouveau cadre » serait un chantier préparatoire à l’application de l’article 7 du traité de Maastricht (1). Mais, en 2014, le service juridique du Conseil de l’Union européenne a émis l’avis que le « nouveau cadre légal » est ultra vires [expression qui caractérise un abus de pouvoir, Ndlr]. Et la France a été l’une des plus critiques à l’égard de ce « nouveau cadre légal ».

 

Commentaires

  • Il n'y a pas que la Pologne qui se rebiffe contre la volonté européenne d'écraser les derniers témoins de l'indépendance des nations. La subsidiarité du pouvoir européen tend à céder le pas à un absolutisme.

    Peu d'Européens occidentaux en sont conscients et réagissent en conséquence. Par contre, la mentalité des pays d'Europe de l'Est s'en accomode fort mal. Il est vrai qu'ils ont un bon demi-siècle de retard sur les Lumières révolutionnaires qui éclairent l'Europe et lui donnent ses "valeurs" que le monde entier nous envie ( sauf les mondes musulman, russe , chinois, latinos, africains, etc...).

    Un jour, nos pays de l'Est se révolteront contre l'Europe despotique et la détruiront. J'espère bien vivre encore jusque là !

Les commentaires sont fermés.