De Marie Malzac sur le site du journal La Croix :
« En ce qui concerne le Concile Vatican II, le parcours mené dans les entretiens des dernières années a conduit à une clarification importante : le Concile Vatican II ne peut être compris de façon adéquate que dans le contexte de la Tradition entière de l’Église et de son magistère constant », précise Mgr Pozzo.
« Les affirmations des vérités de foi et de doctrine catholique sûre contenues dans les documents du Concile Vatican II doivent être accueillies selon le degré d’adhésion requis », poursuit l’évêque italien, qui redit la distinction entre le dogme et certains décrets ou déclarations contenant des « directives pour l’action pastorale, des orientations et suggestions ou des exhortations de caractère pratico-pastoral », comme c’est le cas notamment de Nostra Aetate, ouvrant au dialogue avec les religions non chrétiennes.
Pas un obstacle pour la reconnaissance canonique
Celles-ci « constitueront, y compris après la reconnaissance canonique, un sujet de discussion et d’approfondissement en vue d’une plus grande précision, afin d’éviter les malentendus ou équivoques qui, nous le savons, sont répandus dans le monde ecclésial actuel ».
« Les difficultés soulevées par la FSSPX au sujet des questions de la relation Église-État et de la liberté religieuse, de la pratique de l’œcuménisme et du dialogue avec les religions non chrétiennes, de certains aspects de la réforme liturgique et de son application concrète, demeurent objet de discussion et de clarification, a ajouté Mgr Pozzo, mais ne constituent a pas un obstacle pour la reconnaissance canonique et juridique de la FSSPX ».
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Il est demandé à la FSSPX « d’accepter que le magistère de l’Église soit le seul à qui est confié le dépôt de la foi pour être gardé, défendu et interprété ». « Je crois que cette clarification peut constituer un point fixe pour la FSSPX ».
Commentaires
Comment la journaliste de la "Croix" peut affirmer que le Préambule est le même puisqu'il était secret ainsi que le précisait le Vatican de la manière suivante:
"Dans ce « Préambule doctrinal », qui ne sera pas rendu public, et dont le P. Lombardi a reconnu ne pas connaître le contenu précis, la Congrégation pour la doctrine de la foi pose un préalable fort à une « éventuelle » réconciliation avec la FSPX : l’acceptation « des principes doctrinaux et des critères d’interprétation de la doctrine catholique nécessaires pour garantir la fidélité au Magistère de l’Église et au ‘sentire cum Ecclesia’». Pour le P. Lombardi, il s’agit là d’une « base indispensable »."