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Faut-il gommer traditions et coutumes au nom de l'ouverture et de la tolérance ?

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De Christian Carpentier, éditorialiste en chef, sur le site de SudInfo.be :

Edito: une tolérance à double sens

La polémique sur la croix de la mitre de saint Nicolas pourrait rester anecdotique, s’il s’agissait d’un cas isolé. Ce n’est hélas pas le cas. Elle arrive après tant d’autres de même souche, qui ont successivement porté sur les crèches, les sapins et autres bûches de Noël, quand ce n’était pas sur la dénomination des congés scolaires.

Que la Belgique, comme bien d’autres, soit issue d’une vieille domination catholique, personne ne peut le nier. Qu’elle soit également une terre historique de migration non plus. Pas plus d’ailleurs que ce dernier constat suppose des efforts – pas toujours suffisants de part et d’autre – en matière d’intégration de ces nouvelles populations.

Ce qui est en train de changer, ce sont les frontières que certains tentent de leur faire franchir, à ces efforts nécessaires. Cela pose lourdement question, donnant la désagréable impression que notre société, au nom de cet indispensable vivre ensemble, serait obligée de renier ses traditions et ses coutumes. Donc, souvent, son histoire. Disons-le tout net : ce n’est pas acceptable.

Les créateurs de ces polémiques disent vouloir favoriser l’intégration de ceux que le passé catholique de nos contrées indisposerait. Mais ils le font de façon tellement ridiculement excessive que c’est l’inverse qu’ils suscitent. C’est d’autant plus inouï de bêtise qu’à ce que l’on sache, leur dernière cible a, de tout temps, été le patron des enfants. De tous les enfants. Quelle que soit leur origine ou leur confession. Une belle preuve de tolérance et d’ouverture d’esprit, à laquelle certains feraient bien de réfléchir sérieusement.

Commentaires

  • N'y a-t-il pas des sujets plus importants que celui-là ?
    D'autant que Saint Nicolas ne porta pas toujours ni mitre ni croix sur la mitre.

    On agite l’idée que la croix est nécessaire, puisque les saints sont d’origine chrétienne. Pourtant, sans croix, Saint-Nicolas reste tout autant d’origine catholique. Personne ne perd rien. À moins que la très catholique Belgique ait peur que le grand saint des enfants ne subisse le sort affreux du Père Noël, sans mitre, sans croix, qui s’adresse à absolument tout le monde ? Ah oui, mais le père Noël est le Saint-Nicolas de la plupart des protestants qui, eux, refusent le culte des saints et de leur iconographie, pour la raison bien simple que, selon le Nouveau Testament, seul Dieu est saint et digne de culte. Catholique, repens-toi !

  • @ Jacques Delen. Si ce n'est pas important, pourquoi réagissez vous justement à cet article. ?
    Le Père Noël est devenu quelque chose d'uniquement commercial. Et si les saints vous dérangent, laissez nous les prier pour qu'ils intercèdent pour nous. Si vous voulez renier notre culture chrétienne, faites le avec le centre d'action laïque ou Paul Magnette mais foutez nous la paix. J'ai quatre enfants entre 4 et 10 ans et ils sont heureux de fêter le grand Saint !

  • Jacques Delen : et les croix " gommées " des édifices religieux grecs orthodoxes sur les boîtes de Yaourt grec ???? Du photoshoping saans importance ? Et notre solidarité oeucuménique avec nos frères orthodoxes et les Chrétiens d' Oriënt ?
    Quant à notre amour catholique pour les Saints ....je vous déconseille vivement de jouer la police de la pensée luthérienne .
    No pasaran.

  • Bien sûr Dieu SEUL est saint dans l’ancien testament (quoique), il est le seul infiniment parfait évidement.

    Que veut dire, être saint, c’est être le plus sain possible sur le chemin de notre vie tracé par Dieu ; dans le sentier éclairé par Jésus, Dieu lui-même dans l’unité ; avec le soutien de sa grâce ; dans son corps mystique auquel nous sommes configurés ; être exemplaire de quelque façon. En un mot : la sainteté c’est union au Christ à laquelle tous les baptisés sont appelés.

    Nous les hommes, sujet au péché originel et personnel, lorsque nous arrivons, sauvés, au ciel ; il n’est pas interdit aux vivants sur la terre de croire que le sauvé est devenu propre sur lui ; il n’est pas interdit d’applaudir aux qualités exemplaires que nous percevons chez le sauvé, il n’est pas interdit de croire que le sauvé est devenu parfait en Dieu Trinitaire.
    Enfin, si les protestants n’y croient pas, il faut leur poser la question : « Qui sont-ils pour mettre des limites à la puissance de Dieu ».

    Et enfin, ce n’est pas au catholique de se repentir de l’affichage des croix.

  • cher Jacques Delen,
    Saint François de Sales m'inspire plus de douceur dans mes réactions et un mot d' explication.
    Nos Saints, connus ou inconnus sont nos véritables experts en matière d' amour de Dieu, d' amour du prochain , d' Evangile....Leur temps de purgatoire est court ou inexistant. Nous pouvons leur parler comme on parle à un cher défunt grâce à la communion des Saints ( connus ou inconnus ) et alors une sorte de solidarité entre les vivants et les morts se crée .
    Que celà soit difficile à comprendre pour des protestants , je peux le comprendre mais de là à nous rejeter par un schisme , de là à nous chasser de cette communion des saints, de là à nous demander de nous justifier par l' ancien et le nouveau testament alors que les livres de théologiens sont plein de justications qui convainquent les uns et pas les autres.. ... ......il y a un pont qu'ils n'auraient pas du franchir.

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