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Et si la diversité n'était pas nécessairement une richesse ?

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Du Figaro Vox :

Mathieu Bock-Côté : «Métamorphose du blasphème en Occident»

TRIBUNE - Notre chroniqueur, figure de la vie intellectuelle québécoise*, décrit l'autocensure qui règne à l'université et dans les médias en Amérique du Nord.

Le 17 février dernier, le quotidien montréalais Le Devoir rendait public un inquiétant rapport produit par le collège d'enseignement général et professionnel (cégep) de Maisonneuve. Le rapport de cet établissement de Montréal, qui accueille des jeunes gens de 17 et 18 ans, nous apprenait que de plus en plus de professeurs développent des réflexes d'autocensure pour éviter de heurter les croyances religieuses ou culturelles des étudiants. Ils s'interdisent ainsi d'enseigner certaines œuvres. Il faut dire que sur les 7000 étudiants fréquentant ce cégep, la moitié sont issus de l'immigration récente et plusieurs ne sont pas nécessairement familiers avec la civilisation occidentale. Dans ce rapport, les termes étaient pesés, les mots nuancés: l'époque craint les amalgames. Si on aborde la question de l'islam, on cherche à la neutraliser, en critiquant plus largement ce qu'on appellerait en France les communautarismes.

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Commentaires

  • Il est pourtant facile d'éviter l'accusation de blasphème en Occident. Il suffit de calomnier, insulter et caricaturer l'Église catholique, le Pape, le Vatican et les curés. Cerise sur le gâteau, on ne risquera rien, il n'y a pas plus pacifique que les catholiques. Et loin d'être accusé de blasphème et sommé de se taire ou mis à l'amende, on sera même subsidié par ceux qui ont le pouvoir.

    Mais qui sont ceux qui ont le pouvoir ? Pour le trouver, c'est simple, cherchez tous ceux contre qui personne n'osera jamais blasphémer.

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