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La lettre de carême de l'évêque de Liège : "la Dernière Cène à la lumière de Léonard de Vinci"

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De Ralph Schmeder, responsable du service de presse du diocèse de Liège :

NOUVELLE LETTRE PASTORALE POUR LE CARÊME 2019

Sous le titre « La Dernière Cène à la lumière de Léonard de Vinci », Mgr Jean-Pierre Delville propose une nouvelle lettre pastorale adressée à tous les diocésains. Elle fait le lien entre l’actualité de l’Eglise catholique, l’œuvre et la pensée du peintre italien et le message de la Semaine sainte.

Le contenu du document s’inspire des textes bibliques de la Dernière Cène de Jésus avec ses disciples, mis en scène par Léonard de Vinci dans son œuvre universellement connue. « Le peintre montre que la trahison bouscule le groupe des disciples, écrit l’évêque de Liège. Cela me fait penser à la situation actuelle de l’Église et du monde. Cela éclaire mon aujourd’hui et cela me donne une espérance pour demain. »

En mettant l’accent sur la trahison de Judas, Mgr Delville parle aussi des trahisons dont certains membres de l’Eglise se sont rendu coupables, en salissant l’image de cette Eglise : « Beaucoup de gens, à juste titre, se sont scandalisés de ces abus, ont relevé la traîtrise de certains ministres de l’Église et ont critiqué celle-ci. (…) Beaucoup de chrétiens se sont aussi sentis questionnés dans leur foi et dans leur appartenance ecclésiale. L’Église est-elle pour autant en fin de vie et condamnée à l’extinction ? »

Mgr Delville répond à cette question par la négative en indiquant le chemin qui va du Jeudi saint au Dimanche de la Résurrection…

Accéder au pdf de la lettre pastorale de Mgr Delville

Commentaires

  • Si on lit attentivement cette parabole de l’évêque de Liège consacrée à la révélation des scandales qui perturbent aujourd’hui l’Eglise catholique, on voit que rien n’est omis dans sa transposition actuelle de l'attitude diverse des convives de la Cène peinte par Léonard de Vinci : de Judas et Jean, sans omettre Pierre et tous les autres, mais aussi des leçons d’espérance que l’on peut tirer du visage mystérieux de Jésus, isolé au milieu de la tablée : ce visage pensif et serein nous conduit de l’annonce de la passion à l’absolu de la résurrection, loin des médias déchaînés évoquant un autre tableau : celui du portement de la croix illustré par Jérôme Bosch…

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