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Belgique : le nombre de baptêmes, de mariages religieux et de fidèles à la messe n’a jamais été aussi bas

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Malgré les ritournelles reprises en choeur par les communicateurs officiels de l'Eglise de Belgique qui nous parlent de changement, de valorisation du rôle des femmes et des laïcs et les autres poncifs habituels relevant de la méthode Coué, les chiffres sont accablants et justifieraient une remise en cause radicale des orientations pastorales actuelles... 

Lu dans la Dernière Heure de ce lundi 30 décembre (et repris sur le site de la Libre) :

Le nombre de baptêmes, de mariages religieux et de fidèles à la messe n’a jamais été aussi bas.

L’Église catholique belge vient de publier son deuxième rapport annuel. Comme l’année dernière, le document consiste en un peu moins d’une centaine de pages qui présentent une série de données chiffrées relatives à l’évolution de la vie de l’Église.

Cette année encore, le rapport témoigne d’une pratique religieuse particulièrement basse. On y apprend ainsi que le nombre de prêtres catholiques poursuit sa chute vertigineuse.

En 2018, on comptait au sein des diocèses 2 301 prêtres (contre 2 774 en 2016). Parmi eux, seuls 26,6 % étaient âgés de moins de 65 ans. Plus de la moitié des prêtres avaient plus de 75 ans (51,4 %).

Cette chute des vocations est logiquement associée à une baisse de la pratique religieuse. Le rapport nous apprend que 44 850 baptêmes ont été administrés en Belgique en 2018, contre 50 867 en 2016. Rapportés aux 117 800 naissances survenues l’an dernier, ils correspondent à un pourcentage de 38,1 % de baptêmes par rapport aux naissances de l’année (contre 42,0 % en 2016).

En ce qui concerne les mariages religieux, 6 765 d’entre eux ont été célébrés en 2018 contre 7 859 en 2016. Rapportés aux 45 059 mariages civils célébrés l’an dernier, ils constituent un pourcentage de 15,0 % (contre 17,6 % en 2016).

Quant à la pratique dominicale, elle a été mesurée le troisième dimanche d’octobre 2018 à 238 298 personnes. En 2016, la même opération de comptage avait dénombré 286 393 personnes. Cela correspond à une baisse de 20 % en deux ans.

"Le taux de baptêmes diminue en moyenne de 1 % chaque année et celui des mariages de 1,5 %. Toutefois, le nouveau rapport de l’Église catholique belge montre une accélération de cette tendance : en deux ans, le taux de baptêmes aurait baissé de 4 % et celui des mariages, de 2,6 %. Quant au taux de funérailles catholiques, il s’établit aujourd’hui en dessous de la barre des 50 %. Mais la baisse la plus spectaculaire concerne la pratique dominicale, qui a été divisée par huit en quarante ans", commente l’Observatoire des religions et de la laïcité (Orela).

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Lire aussi : Comment l'Église catholique fait-elle face au manque de prêtres ? (Bretagne)

Commentaires

  • Est-il nécessaire d'ajouter quelque chose à la terrible réalité qui se cache derrière ces chiffres?

    Diminution du nombre de prêtres Dans le diocèse de Malines - Bruxelles, il y a quelques années un renouveau était possible si Mgr De Kesel n'avait pas liquidé la Fraternité des Saints Apôtres.

    Diminution de la pratique religieuse ... raisonnons de manière purement humaine. Peut-on vraiment blâmer toutes ces personnes, peut-être sans grande formation religieuse, qui ont abandonné la messe du dimanche ? Les paroisses confiées à des prêtres qui continuent, contre vents et marées, à célébrer avec piété, recueillement n'assistent pas à la même désertion. Regardez à côté de chez vous ce qui se passe.

    Si on ne pratique plus, on ne baptise plus, on ne se marie plus devant Dieu et on n'enterre plus ses morts à l'église.

    Les catholiques ne seraient-ils pas en droit de demander des comptes à leurs évêques ? Bien sûr, ils ne sont pas les seuls responsables. Mais, alors qu'ils n'avaient que "l'esprit du concile" dans la bouche, qu'en ont-ils fai?

    A l'heure actuelle, on en parle moins, il est davantage question de Pachamama, d'écologie, d'accueil des migrants ... Est-ce un progrès ?

    Est-ce que les enseignements du Pape ramènent des fidèles à la pratique religieuse (quelque part dans le monde)? J'y vois plutôt une grande confusion. Honnêtement, que faut-il encore croire ?

    Heureuse année 2020 quand même

  • Tant que nos évêques ne se réalisent pas que notre pays est devenu une terre de mission, cette disparition progressive de la pratique religieuse ne fera que s'accélerer. Parmi les pratiquants, il est devenu rare de trouver des personnes non pensionnées, sauf dans certains îlots de résistance.
    Nous avons besoins de jeunes prêtres missionnaires. Ils doivent venir d'ailleurs car nos séminaires sont quasi vides.

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