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Quand la promotion de l'homosexualité s'invite dans les milieux ecclésiastiques

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On a pu voir récemment, lors de la journée contre l'homophobie, l'un ou l'autre ecclésiastique de notre pays s'afficher sur facebook ou ailleurs, nimbé des couleurs arc-en-ciel, pour y affirmer sa militance contre les discriminations dont sont victimes les différentes catégories LGBT, avec un message comme celui-ci : "Lutter contre l'homophobie, la transphobie, l'interphobie, la queerphobie, etc., c'est lutter contre la haine. "Aimez-vous les uns les autres comme je vous ai aimés." "Ne jugez pas." Dieu nous appelle à aimer, pas à haïr; il nous appelle à accueillir l'autre, pas à le rejeter. Soyons signes de l'amour de Dieu pour chaque personne de notre monde!" Mais le contexte invite à s'interroger s'il s'agit vraiment de promouvoir l'amour et la tolérance à l'égard du prochain ou bien de rejoindre très ouvertement la militance homosexuelle dont on arbore ostensiblement les symboles. Ainsi sont bannis les distinctions et le discernement auxquels invite la morale catholique : de cette façon on ne distinguera plus la personne (objet d'amour inconditionnel) et ses actes (éventuellement répréhensibles). L'article paru aujourd'hui (25 mai) sur le site de la Nuova Bussola Quotidiana sous la plume de Riccardo Cascioli pose, nous semble-t-il, les bonnes questions.

Catho-Gay Connection, comment je te fais la promotion de l'homosexualité

Avvenire, le cardinal Zuppi, l'éditeur San-Paolo : tous ensemble pour lancer une nouvelle offensive pour la légitimation de l'homosexualité dans l'Église. Un livre, avec la bénédiction de l'archevêque de Bologne, qui rassemble les voix des théologiens, des psychologues, qui poussent tout le monde du même côté. Sous prétexte d'accueillir les gens, on efface la différence entre l'orientation sexuelle et les actes homosexuels, allant jusqu'à s'ouvrir à une certaine reconnaissance des unions homosexuelles. Ratzinger avait déjà mis en garde il y a 34 ans : dans l'Eglise, un lobby gay veut subvertir l'enseignement sur la sexualité.

Elle mène la croisade catholique-gay. A présent, ce n'est même plus un scoop. Mais lorsqu'on ouvre une page du journal de la Conférence épiscopale italienne et que l'on y trouve le titre "Zuppi : les homosexuels ? La diversité est une richesse", cela fait toujours un certain effet, aussi parce que c'est une affirmation qui implique presque la nécessité de l'homosexualité, étant donné que sans elle nous serions plus pauvres. Ce qui contraste assez nettement avec le Catéchisme de l'Eglise catholique et toute la tradition. Il suffit de rappeler que le Catéchisme fait figurer la sodomie parmi les quatre "péchés qui crient au ciel", une langue modernisée par rapport aux "péchés qui crient à la vengeance devant Dieu", en usage auparavant.

Mais pour bien voir la page en question, il y a plus : les déclarations de l'archevêque de Bologne, le cardinal Matteo Zuppi, font partie de la préface-interview du livre du journaliste de l'Avvenire Luciano Moia (qui s'est fait de la croisade catholique-gay une raison de vivre) intitulé "Eglise et homosexualité. Une enquête à la lumière du Magistère du Pape François". Dans le livre, explique-t-on, il y a place pour une série d'interviews réalisées par l'équipe d'Avvenire "Nous, famille et vie" au tournant de 2018 et 2019, qui vont évidemment tous dans la même direction. Et pour y apposer le sceau de l'autorité, il y a aussi la préface du directeur de l'Avvenire, Marco Tarquinio. Il ne s'agit donc pas d'un travail d'intérêt personnel d'un journaliste, mais d'une véritable opération qui catalyse autour de l'organe officiel de la CEI : des théologiens, des psychologues, un cardinal considéré comme dans la manche du Pape et donné pour le prochain président de la CEI, et l'éditeur San Paolo, pilier de l'édition catholique.

En tout cas, l'interview du cardinal Zuppi suffit à mettre en évidence les mensonges et les ambiguïtés qu'un certain cléricalisme utilise pour promouvoir les modes de vie homosexuels. Pour le reste, on se souvient que le cardinal Zuppi avait déjà signé la préface du livre du père James Martin "Un pont à construire - Une nouvelle relation entre l'Église et les personnes LGBT", véritable manifeste de l'homosexualisme (autoproclamé) catholique.

Première question : elle donne l'idée que jusqu'à Amoris Laetitia, la seule attitude de l'Eglise envers les personnes à tendance homosexuelle était celle de la condamnation et de la marginalisation. Puis, finalement, l'avènement de l'Église de François a tout changé, en regardant les gens et non des règles abstraites. Il s'agit d'un mensonge évident, qui s'inscrit dans le cadre du programme que l'on veut poursuivre. Dans le Catéchisme de l'Église catholique, par exemple, une distinction claire est faite entre la personne qui présente certaines tendances et les actes homosexuels. Mais c'est précisément cette distinction que l'on veut faire disparaître, afin que l'acceptation de la personne devienne d'abord tolérance et ensuite acceptation aussi des actes.

À cet égard, il faut rappeler le document précis et détaillé de la Congrégation pour la doctrine de la foi (signé par le cardinal Joseph Ratzinger, alors préfet) "sur la pastorale des personnes homosexuelles", daté du 1er octobre 1986. Ce n'est pas pour rien que Gionata, le principal portail Internet des groupes LGBT catholiques, le définit comme "infâme", précisément parce que la compréhension des gens n'inclut pas l'acceptation des actes homosexuels.

Et ce n'est pas pour rien qu'Avvenire ne mentionne jamais ce document, peut-être aussi parce qu'il y a une dénonciation explicite d'un lobby gay au sein de l'Église qui vise à subvertir l'enseignement de l'Église en matière de morale sexuelle. Une photographie précise de quel côté se situe le journal de la CEI.

Ainsi, l'attention pastorale aux personnes ayant des tendances homosexuelles était là bien avant le pontificat actuel. Ce qui change avec Amoris Laetitia, c'est plutôt le jugement porté sur les actes homosexuels, dans le sens où une possibilité s'ouvre en vue de leur acceptation, comme le démontre l'activisme de Moia et Avvenire pour promouvoir l'homosexualité.

Deuxième question : dans la conception exprimée par Zuppi et Moia, il n'y a pas de vérité objective, tout dépend du contexte et de l'histoire personnelle. Et la volonté de Dieu devient ad personam. "Celle de Dieu, en effet, est une volonté incarnée dans l'histoire de la personne, c'est sa volonté qui accomplit la nôtre", dit l'archevêque de Bologne, et ajoute : "La plénitude de la volonté de Dieu pour une personne n'est pas la même pour les autres. La conséquence pratique d'une telle approche est que la consommation d'actes homosexuels peut être un péché pour l'un mais peut être une vocation pour l'autre." L'important est "d'entrer dans une relation avec Dieu", dit Zuppi. Mais la question évidente qui se pose est la suivante : pourquoi ce critère subjectiviste devrait-il s'appliquer uniquement à l'homosexualité ? Pour rester dans le domaine de l'orientation sexuelle, pourquoi ne s'appliquerait-elle pas également à la pédophilie, ou à la zoophilie, etc.

Troisième question : ce soi-disant grand sens de l'accueil et de la miséricorde qui se manifeste lorsque nous parlons des homosexuels, ignore en fait la réalité des personnes qui vivent cette condition, avec leur inconfort, leur fragilité et leurs besoins. Et très souvent le désir de retrouver une sexualité conforme à la nature. Au lieu de cela, les arguments du mouvement Lgbt qui revendique l'homosexualité et la transsexualité comme des variantes naturelles de la sexualité et donc leur pleine légitimité sont repris, attribuant à l'homophobie du milieu environnant le malaise éventuel des individus. Il n'y a absolument aucune attention portée aux personnes dans cette campagne menée dans l'Église, on n'écoute que les revendications "syndicales" de groupes idéologiquement organisés.

Quatrième question : il est évident que la conséquence logique de cette approche conduit à la légitimation des unions homosexuelles. Rien de nouveau, dans différentes parties de l'Europe - et aussi en Italie - nous avons vu des prêtres et des évêques soutenir la nécessité d'une liturgie pour les couples homosexuels. Sur cette question spécifique, le cardinal Zuppi s'est montré prudent, arguant qu'elle peut être acceptée même sans "justifier", mais plus que la réponse enfumée du cardinal, la façon dont Moia introduit l'argument est importante. D'ailleurs, c'est le directeur de l'Avvenire lui-même, à l'époque de la loi Cirinnà, qui soutenait que des unions homosexuelles stables sont bonnes pour la société.

Que personne ne soit donc surpris par l'étape suivante.

(Traduit avec www.DeepL.com/Translator (version gratuite)

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