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Samedi 22 août : Fête du Coeur Immaculé de Marie

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DU CŒUR IMMACULÉ DE LA TRÈS SAINTE VIERGE MARIE - Regnum Galliae ...

De Hozanna.org (Abbé Henri Forestier) :

Samedi 22 août : Fête du Coeur Immaculé de Marie

Dieu veut établir dans le monde la dévotion à mon Cœur immaculé ! Paroles de la sainte Vierge Marie à Lucie lors des apparitions de Fatima en 1917...

La dévotion au Cœur de Marie, appelé Pur ou Immaculé, était déjà ancienne dans l'Eglise quand eurent lieu les apparitions de Fatima. Saint Jean Eudes et d'autres, en parallèle avec la dévotion au Sacré-Cœur de Jésus avaient développé la dévotion au Cœur de Marie, à partir de l'Evangile qui parle à plusieurs reprises de Marie méditant les actions de Jésus dans son Cœur, ainsi que du glaive de douleur qui transpercera son Âme... Ainsi le Cœur de Marie symbolisait l'extraordinaire fidélité de la Vierge et son amour pour son divin Fils.

Mais après les apparitions de Fatima, la dévotion au Cœur Immaculé de Marie prit un essor extraordinaire, et aujourd'hui encore nous aimons, selon les indications de la Vierge Marie, et comme l'a encouragé le pape Pie XII, prier particulièrement ce Cœur Immaculé le premier samedi de chaque mois (Je rappelle que la sainte Vierge demande que l'on se confesse et communie à cette occasion, que l'on dise le chapelet et qu'on médite pendant au moins 15 minutes un ou plusieurs mystères du rosaire).

Aux chrétiens d'aujourd'hui, confronté à un monde qui s'écarte de la foi, le Ciel demande de prier avec plus abondamment...  Inutile de se perdre dans des récriminations et des critiques, pensons à prier le Cœur Immaculé de Marie, pensons à consoler le Seigneur et la sainte Vierge des multiples abandons, pensons aussi à préparer par la prière le monde de demain !

Pratique : Pratiquer aujourd'hui, par amour pour Marie, la dévotion demandée aux premiers samedis

Commentaires

  • Certes, la dévotion au cœur immaculé de Marie est très en vogue, surtout en France. Mais tout de même, certains devraient consulter le calendrier liturgique : le 22 août, c'est la mémoire de Marie Reine qui est célébrée.
    Quant au CIM, il se place au au lendemain de la solennité du Sacré-Cœur. (Cette année, le samedi 20 juin)

  • Je suppose que vous vous référez au calendrier liturgique réformé (post conciliaire) car, dans mon missel traditionnel, la fête du cœur immaculé de Marie se situe bien au 22 août. Quant à la fête de Marie Reine, elle se célèbre le 31 mai.

  • Oui bien sûr, je me réfère au calendrier liturgique issu des réformes conciliaires. C'est le seul qui est d'application pour l'Eglise catholique.
    Il est regrettable que, 50 ans après le concile Vatican II, certains courants s’obstinent à faire comme si le Concile n'avait jamais eu lieu. Ce n'est certainement pas ce que le Pape Benoît XVI a voulu encourager en concédant à ces courants fixés sur le passé de célébrer selon la forme "extraordinaire".

  • Quoi que vous en pensiez, la forme extraordinaire (sans guillemets) a été reconnue par une décision du pape Benoît XVI, lequel a d'ailleurs reconnu que cette forme liturgique n'avait jamais été abolie. Or la forme extraordinaire est inséparable de son propre calendrier liturgique puisque celui-ci repose sur une année au lieu de trois .
    Je comprends bien que vous souhaiteriez que cette concession (funeste ?) due au souci d'unité de Benoît XVI soit supprimée par l'un de ses successeurs, mais ne croyez pas que le "problème"' en serait résolu pour autant. Ainsi, n'ai-je pas attendu Summorum Pontificum pour me décider en faveur du rite traditionnel.. Bien sûr je me suis réjoui de la décision de Benoît XVI, mais j'ai considéré alors qu'il s'agissait de la reconnaissance d'un droit qui avait bafoué par le caporalisme ecclésiastique de l'époque de folie qui a suivi immédiatement Vatican II. J'ignore votre âge. Peut-être êtes vous trop jeune pour avoir connu cette période troublée.

  • Désolé ! Pas du tout d'accord avec votre point de vue !
    Bien au contraire, il eut mieux valu de ne pas changer le calendrier liturgique traditionnel tout comme tout ce qui concerne la liturgie qui était UNE, c'est-à-dire identique dans le monde entier. En ces temps où l'on se déplace (avant la pandémie actuelle ! ) sans cesse, les fidèles ne s'y retrouvent plus avec ces liturgies aux multiples variations et souvent marquées par la désacralisation . En ce qui concerne le calendrier, , ces variations introduites post-Vatican II ont déstabilisé la mémoire traditionnelle des catholiques. C'est bien dommage et, heureusement, le rite "extraordinaire" par sa stabilité et sa lente et sage évolution nous a rendu le respect de la Tradition au sens noble du terme
    non seulement pour le calendrier mais aussi pour le déroulement de la Sainte Eucharistie, de sa distribution sur la langue et à genoux, et des sacrements du Baptême ( avec le triple exorcisme! ) etc.

    La Tradition est un ensemble. La bousculer sur un point, comme le Calendrier ! ) mène à des errements en tout sens.
    C'est pourquoi, même pour le calendrier, elle reste notre boussole !

    Bien à vous et merci pour les commentaires de Claude Charles .

  • A Claude Charles et Guy Eliat,
    Contrairement à ce que vous avez mal compris de me propos, je suis parfaitement au courant de Summorum Pontificum, de ses rétroactes (la dissidence lefèvriste) et de ses implications. Je ne souhaite pas du tout son abrogation.
    Je vous invite à relire attentivement le Motu proprio de Benoît XVI pour en comprendre la ratio legis (l'intention profonde). Le pape émérite y affirme que la forme ordinaire de la liturgie catholique est celle qui est fixée dans le missel de Saint Paul VI. En toute logique, le Missel dit de Saint Pie V est donc la forme "extraordinaire".
    Sa volonté était que les deux formes de l'unique Rit romain s'enrichissent mutuellement. Tout le contraire donc d'une ignorance, voire d'un mépris réciproque.
    Et contrairement encore à ce que vous supposez, étant né en 1950, j'ai pratiqué l'ancienne forme que je ne rejette en aucune façon.
    Si je déplore les errements -pas seulement liturgiques- du passé qui parfois continuent de caractériser les pratiques actuelles, je me suis toujours refusé à vivre dans la nostalgie d'un passé qui avait aussi ses limites.

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