Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Vous avez dit "Printemps de l'Eglise" ?

IMPRIMER

Du site "Pro Liturgia" (lundi 7 septembre) :

Le “printemps de l’Eglise” annoncé à grand coups de slogans creux (messes vivantes et attirantes, engagement des laïcs, diocèse en fête, création d’équipes pastorales...) depuis les années 1970 est enfin à nos portes. La preuve : plusieurs diocèses sont en train de vendre des églises afin qu’elles puissent être transformées en salles polyvalentes ; les séminaires diocésains ferment les uns après les autres tandis que les séminaires interdiocésains ne font plus que survivre ; nombre de prêtres continuent à célébrer des messes façon “has been” qui n’ont qu’un lointain rapport avec la liturgie de l’Eglise tandis qu’à côté d’eux d’autres prêtres célèbrent des liturgies dans un décorum copié du théâtre baroque ; les évêques confient au peu de prêtres qui leur reste et ne sont pas encore victimes d’un “burn out” des “secteurs paroissiaux” de plus en plus vastes ; dans nombre d’églises il n’y a plus qu’une messe par mois (dans le meilleur des cas) fréquentée par une poignée de fidèles déjà bien avancés en âge...

Bref, le “printemps de l’Eglise” est bien là... du moins aux yeux de ce clergé qui s’obstine à ne pas vouloir reconnaître que tout ce qui a été fait sur la base des grands discours enthousiastes des années post-conciliaires aura conduit à un effondrement total de la foi catholique.

D’où la question : que restera-t-il de l’Eglise en France d’ici cinq ans ? Rien. Car ce ne sont pas les quelques rares paroisses qui marchent encore ici ou là pour x raisons qui pourront freiner la débâcle.
Vatican II a rappelé que les évêques étaient “les gardiens et les promoteurs de la liturgie de l’Eglise” ; or voilà un bon demi-siècle que les évêques qui se sont succédé à la tête des diocèses n’ont plus rien gardé de la liturgie - ou si peu ! - et collaboré de préférence avec des prêtres qui furent les plus grands démolisseurs du culte divin afin de pouvoir remplacer le sacré par leurs célébrations eucharistiques “bling-bling”. Dans de telles conditions...

“Lorsqu’on ne vous recevra pas et qu’on n’écoutera pas vos paroles, sortez de cette maison ou de cette ville et secouez la poussière de vos pieds. Je vous le dis en vérité : au jour du jugement, le pays de Sodome et de Gomorrhe sera traité moins rigoureusement que cette ville-là.” (Mt. 10, 14-15). Dans la situation actuelle, les instructions de Jésus rapportées par l’Evangéliste prennent tout leur sens.

Commentaires

  • Le printemps de l'Eglise ne se voit pas de l'extérieur, disait Jésus : Luc 17, 20 "La venue du Royaume de Dieu ne se laisse pas observer comme cela de l’extérieur."
    Il faut un regard plus profond.

  • Je suppose que l'Eglise Catholique (c'est d'elle dont nous parlons, je présume...) en a vu d'autres, et de pires.
    Chaque époque apporte son lot de désolations et de renouveaux. Des hommes et des femmes Saints ont su donner l'impulsion nécessaire pour remettre la Foi sur les rails.
    Je pense que nous sommes toujours dans la phase de désolation. Adviendra ce qu'il adviendra.
    Pour ma part, je ferai toujours ce qu'un saint et simple homme (le prêtre de notre village) nous a toujours enseigné; confession, communion, respect des commandements de Dieu et de l'Eglise, prières quotidiennes (chapelet si possible), charité, Carême et un coeur pauvre (c-à-d être pauvre du superflu, mais riche de l'essentiel). Et nous savons tous que le superflu (publicité, réseaux sociaux, plaisirs inutiles, mal-bouffe, dépenses non-essentielles, gaspillage, vanité, télévision, etc...) a pris le pas sur le reste. Ce qui fait pas mal de personnes mal dans leur peau, jamais satisfaites, toujours ralante.
    Je vais rencontrer 5 à 6 fois par an mon "psychologue", un prêtre... au confessional. Remise en question totale, comment s'améliorer, toujours chercher à s'élever et savoir toujours dire merci au Créateur et vivre sous la protection de la Sainte-Vierge.

  • Bien d'accord avec vous Monsieur Dumouch! L'Esprit Saint veille....

  • Belle illusion ? cher Monsieur Demouch....
    Ne sommes-nous pas ;plutôt dans les temps de la Grande Apostasie .? L'optimisme à bon marché ne doit pas nous aveugler..

    Il suffit de voir le comportement de l'Eglise officielle face à la pandémie actuelle: de temps à autre, on demande de prier pour qu'advienne la fin de cette pandémie du covic -19, mais on ignore que la prière sans la conversion ne porte pas de fruits. Dieu veut des actes de repentance .
    Or que fait-on ?
    Plusieurs gouvernements ont profité de cette période de confinement pour attaquer encore davantage la famille et les lois divines par des propositions de lois et/ou des votes violant mieux que jamais les lois divines immémoriales comme le droit naturel ou la morale chrétienne... jusqu'à légaliser le droit à l'avortement sans limite et le droit à l'adoption pour les homosexuels etc...... De véritables provocations à l'égard de Dieu qui ne resteront pas sans lendemain !!

    Et, d'autre part, beaucoup d'évêques semblent témoigner d'un souci prioritaire: " fermer " et liquider les églises sous prétexte de manque de prêtres et de chrétiens, tout comme fermer les séminaires faute de vocations diocésaines...; liquider en conséquence les paroisses au bénéfice d'entités et/ou d'unités pastorales sous prétexte de rassembler les chrétiens. Quelle illusion !

    Dans un tel climat de capitulation et, ne l'oublions pas ! de désacralisation et de sécularisation forcenée, on pourrait humainement désespérer.

    Toutefois, d'une part, nous gardons foi dans la promesse de Jésus de ne jamais abandonner Son Eglise et, si l'on peut dire, nous croyons que le Saint Esprit agit en permanence comme un "ferment" indestructible.

    Ouvrons nos yeux et notre regard s'émerveillera sans cesse: devant ces bourgeons qui éclosent un peu partout: le retour discret mais non moins tangible à la grande Tradition Liturgique dans beaucoup de monastères, la sympathie de nombreux jeunes et l'attachement de nombreuses familles au rite qualifié d'"extraordinaire" par notre Pape émérite Benoît XVI, la fécondité des vocations sacerdotales et religieuses dans toutes les communautés traditionnelles anciennes et nouvelles comme la Fraternité St. Pierre, l'Institut du Christ-Roi Souverain Prêtre, les Frères de Saint Martin, etc.

    Quand les générations modernistes post-conciliaires auront disparu - dans un avenir plus proche qu'on ne le pense ! - l'Eglise retrouvera la sève et la vigueur apostolique et missionnaire d'autrefois d'autrefois, dans une fidélité et un amour "purifiés" envers Jésus et Sa/Notre Maman bien-aimée.. Ce sera une Eglise renouvelée. Elle succédera à celle des catacombes qui endura un terrible chemin de croix durant ces générations modernistes post)conciliaires.

    Ce dont l'Eglise a dramatiquement besoin, ce sont des évêques de la trempe d'un Cardinal Bürke, d'un Monseigneur Schneider et consorts, et de saints curés comme le Curé d'Ars ( pourtant donné comme modèle sacerdotal par l'Eglise ), de saintes religieuses comme Téresa de Calcutta et tant d'autres...

    Oui, quand on en aura fini avec cette mode de réorganisations paroissiales et pastorales en tout sens, quand on en reviendra tout simplement à l'Egli!se traditionnelle, acceptant la Parole de Jésus telle que rapportée dans les Evangiles et la Tradition héritée des Apôtres et des Pères de l'Eglise, ainsi que de tant de saints prestigieux par leur sagesse et leur témoignage jusqu'au sacrifice de leur vie, le Peuple de Dieu réduit au petit "reste" ressuscitera plus vigoureux que jamais.

    Notre vrai et double espérance , c'est le retour glorieux de Jésus et le triomphe final du Coeur Immaculé annoncé par Marie à FATIMA.

    MARANA THA !
    Guy Eliat, O.F.S.

Les commentaires sont fermés.