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Le Motu proprio "Traditionis custodes" : un non-évènement ?

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Lu sur le site "Pro liturgia" :

Vendredi 27 août 2021

A en croire certains articles récents publiés sur les réseaux sociaux, la publication du Motu proprio « Traditionis custodes » par le pape François aurait mis le monde catholique en ébullition.

Ceux qui avancent de tels propos gagneraient peut-être à sortir de leur microcosme paroissial « tradi » pour se rendre compte que le Motu proprio en question n’a provoqué nulle ébullition à l’échelle de l’Église universelle.

Il n’a provoqué aucune ébullition dans les paroisses fréquentées par des fidèles de moins en moins nombreux et de plus en plus âgés - qui acceptent depuis des années les célébrations liturgiquement dégradées - et souvent même délabrées - qui sont célébrées dimanche après dimanche depuis des années ;

Il n’a provoqué aucune ébullition là où la liturgie restaurée à la suite de Vatican II est célébrée comme elle doit l’être, c’est-à-dire solidement ancrée dans la Tradition, sans ajouts, omissions ou modifications, chantée en grégorien et éventuellement « versus orientem ».

Disons les choses franchement : pour la grande majorité des pratiquants, le Motu proprio est passé totalement inaperçu et n’aura rien changé. Preuve que la liturgie n’est pas un sujet qui passionne les fidèles pratiquants, lesquels - il suffit de les interroger pour s’en rendre compte - ne savent plus rien à propos des messes auxquelles ils se rendent et pensent que la première raison d’être d’une célébration (messe dominicale, mariage, funérailles) est de correspondre aux goûts de ceux qui la fréquentent. La liturgie n’est pas davantage un sujet qui passionne les prêtres et les évêques lesquels, à quelques exceptions près, n’ont plus que de très vagues idées (parfois même fausses) à son sujet.

Commentaires

  • Vous avez beau vous accrocher à votre position "équilibrée", il est évident que l'Eglise conciliaire n'a strictement rien fait, bien au contraire, pour corriger toutes les dérives qui ont été introduites dans la liturgie bugninienne. Ce n'est d'ailleurs pas avec François que les choses vont changer. Il est à craindre, vu le désordre qui règne dans l'Eglise actuelle, qu'il n'y a guère d'espoir pour l'avenir de voir vos désirs se réaliser. En attendant l'hypothétique redressement que vous espérez, la liturgie traditionnelle reste le seul pilier qui permet à nos vielles chrétientés de ne pas sombrer totalement.

  • En effet, C Charles. Les coups de bâton ne sont que pour les uns tandis que les plus modernistes agissent en toute liberté

  • La voie est désormais libre pour tous les modernistes, tandis que des murs sont érigés à l'égard de ceux qui sont en faveur de la liturgie célébrée par tant de saints. Cherchez l'erreur...

  • "là où la liturgie restaurée à la suite de Vatican II est célébrée comme elle doit l’être, c’est-à-dire solidement ancrée dans la Tradition, sans ajouts, omissions ou modifications, chantée en grégorien et éventuellement « versus orientem »."

    c'est-à-dire, presque nulle part, en Belgique du moins.

  • "ad orientem, versus populum" !

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