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  • Viens Seigneur Jésus !

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    « Viens Seigneur Jésus » en chinois, en espagnol ou en latin… un chant magnifique pour attendre Noël

    Avec "Ven Señor Jesús, Maranathá", le chœur familial Harpa Dei livre une méditation vocale qui invite à entrer dans le mystère de Noël tout en douceur.

    Cri de foi et prière pour la venue du Seigneur, « Maranatha » signifie « Viens Seigneur » en araméen. Au crépuscule d’une année éprouvante pour beaucoup, ce chant plein de douceur interprété a capella avec des voix d’homme et de femmes nous invite à une douce attente dans différentes langues. Il est interprété par le chœur Harpa Dei, composé de quatre frère et sœurs, Nikolai, Lucia, Marie-Elisée et Mirjana Gerstner. Nés en Allemagne, ils ont grandi en Équateur et interprètent des chants sacrés issus de diverses traditions. Saurez-vous retrouver le passage où ils chantent en français ?

  • Ratzinger : une "sentinelle dans la nuit"

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    De Nico Spuntoni sur le site de la Nuova Bussola Quotidiana :

    Ratzinger, sentinelle dans la nuit pour la défense de l'Eglise

    6-12-2021

    Le biographe de Benoît XVI Peter Seewald présente à Rome la biographie monumentale "Benoît XVI. Une vie". "Ratzinger a appris que la crise, dans la vie de l'Église, n'est pas une condition extraordinaire, mais une condition permanente, parce que chaque époque connaît ses propres hérétiques, ses propres tentations". 

    Lors de la conférence de presse de présentation du "Sel de la terre", lorsqu'on lui a demandé pourquoi il avait accepté d'être interviewé par un journaliste communiste, le cardinal Joseph Ratzinger avait répondu calmement en disant qu'il y voyait "un signe de la Providence". C'était en 1996, Peter Seewald était l'un des auteurs du journal libéral "Süddeutsche Zeitung" et ce livre-interview n'était que le premier de quatre best-sellers signés par cet étrange couple. Entre-temps, cependant, elle est devenue moins étrange : la rencontre avec celui que ses ennemis appelaient Panzerkardinal a en effet été décisive pour le rapprochement de l'écrivain allemand avec le catholicisme.

    En 2020, Seewald a publié une vaste biographie de 1200 pages aux éditions Garzanti, intitulée "Benoît XVI. Une vie". Samedi soir, devant un public choisi, le livre a été présenté au Palazzo Mattei di Paganica, à Rome, sous le patronage de l'Enciclopedia Italiana - Treccani et de la Fondation Vaticane Joseph Ratzinger-Benoît XVI. Le débat, animé par la journaliste Simona Sala, a vu la participation de l'écrivain Alessandro Acciavatti, de l'ancien sous-secrétaire du cabinet du Premier ministre Gianni Letta, de la vaticaniste Giovanna Chirri, qui a été la première à annoncer la renonciation, et du fondateur de la Communauté de Sant'Egidio, Andrea Riccardi. Étaient également présents les cardinaux Marc Ouellet, préfet de la Congrégation pour les évêques, Gerhard Ludwig Müller, préfet émérite de la Congrégation pour la doctrine de la foi, et Monseigneur Georg Gaenswein, préfet de la Maison pontificale et secrétaire personnel du pape émérite, dont il a apporté les salutations.

    Mais, surtout, l'auteur de la biographie était présent, qui a dédié des mots de grande admiration et de gratitude à Ratzinger. Seewald a rappelé qu'en tant qu'"ancien communiste et rédacteur en chef de 'Der Spiegel'", il n'appartenait pas au camp de Ratzinger, mais qu'il avait néanmoins été impressionné par la manière dont le cardinal de l'époque s'était montré capable d'harmoniser la foi et la raison. "Le courage de s'opposer aux 'oui' : ce que 'l'on' doit penser, dire et faire, surtout dans une société qui est vraiment écrasée par la dynamique de l'esprit du temps", a déclaré le journaliste allemand. Dès l'époque où il était caricaturé en chien de garde de l'orthodoxie, Ratzinger incarnait - selon son intervieweur historique - "la fiabilité de celui qui proclame fidèlement et authentiquement la doctrine de l'Église en continuité avec les Pères et les réformes du Concile Vatican II".

    M. Seewald s'est également permis un passage sur l'actualité, rappelant que "dernièrement, le pape François a une fois de plus loué son prédécesseur pour avoir laissé derrière lui un magistère lumineux ; on ne peut cependant pas expliquer pourquoi il n'a pas pu s'empêcher de faire barrage au libre accès à la messe traditionnelle ordonnée par Benoît XVI et qui tenait à cœur au pape allemand". Une référence, donc, au motu proprio Traditionis custodes qui a réformé dans un sens limitatif le Summorum pontificum promulgué en 2007. 

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