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  • Le pape auprès des réfugiés du camp de Mytilène : "vos visages, vos yeux nous demandent de ne pas nous détourner"

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    De Kath.Net/News (traduction automatique depuis l'allemand):

    Avec des réfugiés à Lesbos

    5 décembre

    François : vos visages, vos yeux nous demandent de ne pas nous détourner, de ne pas nier l'humanité que nous partageons tous, de faire nôtres vos histoires et de ne pas oublier vos expériences dramatiques

    Rome (kath.net) Ce matin, après avoir quitté la Nonciature apostolique, le pape François a été conduit à l'aéroport international d'Athènes en voiture, d'où il est monté à bord d'un A320 Aegean à 9h33 (8h33 heure romaine) Mytilène (Lesbos) a décollé.

    A son arrivée à l'aéroport de Mytilène, le Pape a été reçu par la Présidente de la République Hellénique, SE Mme Katerina Sakellaropoulou, et l'Ordinaire du Diocèse Josif Printezis. Il s'est ensuite rendu au centre d'accueil et d'identification pour visiter les réfugiés.

    À 10 h 45 (9 h 45, heure romaine), le Pape est entré par la porte est du camp et s'est rendu à l'endroit où a lieu la rencontre avec les réfugiés, à laquelle assistent environ 200 personnes.

    Après le chant d'ouverture et le salut de l'évêque, un réfugié et un volontaire ont témoigné. Puis François donna son adresse. A la fin de l'exposé, les enfants offrent un cadeau au Saint-Père. Le Pape s'est ensuite entretenu avec certains des réfugiés et a visité leurs maisons.

    Visite de réfugiés dans un centre d'accueil à Mytilène

    Chers frères et sœurs,

    Merci pour vos mots. Je vous remercie, Madame la Présidente, de votre présence et de vos propos. Sœurs et frères, je suis revenu ici pour vous rencontrer. Je suis ici pour vous dire que je suis proche de vous. Je suis ici pour voir vos visages et vous regarder dans les yeux. Il y a des yeux pleins de peur et d'attente, des yeux qui ont vu la violence et la pauvreté, des yeux rougis par trop de larmes. Il y a cinq ans sur cette île, le patriarche œcuménique et cher frère Barthélemy a dit quelque chose qui m'a beaucoup impressionné : « Quiconque a peur de vous ne vous a pas regardé dans les yeux. Quiconque a peur de vous n'a pas vu vos visages. Quiconque a peur de vous ne voit pas vos enfants et oublie que la dignité et la liberté vont au-delà de la peur et de la séparation, oublie que la migration n'est pas un problème au Moyen-Orient et en Afrique du Nord, en Europe et en Grèce. C'est un problème mondial » (discours du patriarche Bartholomée dans le camp de réfugiés de Moria, Lesbos, 16 avril 2016).

    Oui, c'est un problème mondial, une crise humanitaire qui touche tout le monde. La pandémie nous a frappés à l'échelle mondiale; nous avons réalisé que nous étions tous dans le même bateau parce que nous vivions ce que c'est que d'avoir les mêmes peurs. Nous comprenons que nous devons faire face ensemble aux grandes questions car les solutions fragmentées sont insuffisantes dans le monde d'aujourd'hui. Cependant, alors que les vaccinations avancent, quoique laborieusement, au niveau mondial et que quelque chose semble bouger dans la lutte contre le changement climatique, quoiqu'avec de nombreux retards et incertitudes, tout dans le domaine des migrations ressemble à un terrible arrêt. Des personnes et des vies humaines sont en jeu ! L'enjeu est l'avenir de chacun, qui ne peut être harmonieux que s'il repose sur l'intégration. Seul un avenir réconcilié avec les faibles sera productif. Car quand les pauvres sont rejetés, la paix est rejetée.

    L'histoire enseigne que l'isolement et le nationalisme ont des résultats catastrophiques. Le Concile Vatican II nous rappelle : « La ferme volonté de respecter les autres personnes et peuples et leur dignité, couplée à une fraternité engagée et active - ce sont des conditions indispensables pour construire la paix » (Gaudium et Spes, 78). On se livre à une illusion si l'on pense qu'il suffit de se protéger et de se défendre contre les plus faibles qui frappent à la porte. L'avenir conduira à des contacts interpersonnels encore plus étroits. Un redressement pour le mieux ne nécessite pas une action unilatérale, mais une politique de grande envergure. Je le répète : l'histoire nous l'apprend, mais nous ne l'avons pas encore appris. On ne peut pas tourner le dos à la réalité.

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  • Le prêtre est-il toujours l'homme du sacré ? (avec le cardinal Sarah)

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    2021_12_05_10_29_12_Greenshot.pngEn Quête d'Esprit (Aymeric Pourbaix) sur CNews (28 novembre) Le sujet est abordé à partir de la 7'20s

     

  • Valérie Pécresse et la politique familiale : un double jeu qui ne laisse présager rien de bon

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    Une tribune publiée sur le site de Valeurs Actuelles en septembre dernier :

    Politique familiale : le double jeu de Valérie Pécresse

    Un collectif d’élus et d'anciens élus de droite dénonce les allers et retours de Valérie Pécresse sur la question de la politique familiale.

    Par Un collectif d'élus et d'anciens élus de droite

    Il fut par exemple, un temps où Valérie Pécresse assistait aux Manifs Pour Tous et proposait de « démarier les couples homosexuels quand la droite reviendrait au pouvoir ». L’afflux de manifestants dans la rue avait convaincu à l’époque Madame Pécresse de s’emparer de ce sujet afin d’amadouer une bonne partie de l’électorat de droite, qui s’était fortement mobilisé contre le mariage pour tous. Elle a depuis changé totalement d’avis. « Si la droite revient au pouvoir, elle n’abrogera jamais le mariage pour tous, parce que c’est impensable humainement », a-t-elle ainsi affirmé en 2017. Pendant son premier mandat comme présidente de région, elle a largement soutenue les actions pro-LGBT en Île-de-France. C’est une politique assumée et revendiquée, qui va pourtant à l’encontre des valeurs familiales traditionnelles. En 2021, Valérie Pécresse a choisi de faire élire sur sa liste Catherine Michaud, présidente de Gaylib, « Rôle modèle LGBT 2020 », comme nouvelle conseillère régionale. Le positionnement de Valérie Pécresse a été parfaitement synthétisé par le porte-parole de son mouvement Libres au moment de la campagne pour les Régionales : « Qui peut croire aujourd’hui qu’elle est homophobe ou anti-avortement, alors que la région n’a jamais fait autant pour les associations LGBT ou le Planning familial ? »

    Valérie Pécresse a un discours attractif, mais des actes politiques qui viennent le contredire

    Malgré des inquiétudes légitimes soulevées sur la baisse de la natalité, elle ne remet pas en cause son soutien très actif à l’IVG et ses conséquences désastreuses en matière démographique, puisque nous enregistrons dans notre pays un avortement pour un peu plus de trois naissances.

    Il semblerait que cette baisse de la natalité ait été nettement moins préoccupante lorsqu’elle doublait quasiment les budgets facilitant l’accès à l’avortement, ou que sa colistière élue aux régionales, Marie-Ève Perru, défendait la dénatalité en juin dernier : « Il faudrait inverser les dispositifs fiscaux et les aides diverses, pour cesser de pénaliser les couples qui n’ont pas d’enfant et, inversement, ne plus avantager ceux qui en ont plus de deux. »

    Dans sa tribune, Valérie Pécresse s’inquiète également de l’accompagnement des adolescents et de leurs problèmes de santé physique ou mentale. Elle oublie les expositions Happy Sex et Sex in the City, de nature pornographique, qui sont des phares du festival de musique Solidays, généreusement financé par la région Île-de-France. Cela favorise des comportements à risque et la fragilisation d’une partie de notre jeunesse avec l’encouragement à des pratiques sexuelles libertaires. Il eut été au contraire courageux de promouvoir un discours et des actes sur une éducation affective et sexuelle responsable et une écologie intégrale à laquelle beaucoup aspirent, à la prévention de l’avortement auxquelles les jeunes filles sont poussées par la culture dominante.

    Valérie Pécresse a donc un discours attractif, mais des actes politiques qui viennent le contredire. Si les Français rejettent le « en-même-temps » macronien, gageons qu’ils ne pourront pas non plus accorder de crédit aux politiques n’assurant pas une cohérence et une constance entre leurs paroles et leurs actes.


    Signataires du texte :
    Catherine Bolze (Auvergne- Rhône-Alpes)
    Aude Etcheberry (Auvergne-Rhône-Alpes)
    Blandine Krysmann (Nantes)
    François Martin (Yvelines)
    Olivier Pirra (Lyon)
    Nicolas Tardy-Joubert (Ile de France)

  • Voici le Seigneur qui vient pour sauver les nations (Introit du 2ème dimanche de l'Avent)

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    Introitus Introït
    Isai. 30, 30 Isai. 30, 30
    PÓPULUS Sion, ecce Dóminus véniet ad salvándas gentes: et audítam fáciet Dóminus glóriam vocis suæ in lætítia cordis vestri. Ps. 79, 2 Qui regis Israël, inténde: qui dedúcis, velut ovem, Ioseph. Peuple de Sion, voici le Seigneur qui vient pour sauver les nations ; et le Seigneur fera entendre Sa voix pleine de majesté, et votre cœur sera dans la joie. Ps. Écoute-nous, ô Toi qui gouvernes Israël, qui conduis Joseph comme une brebis!
  • 2ème dimanche de l'Avent : Préparez le chemin du Seigneur

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    Evangile selon saint Luc 3, 1-6

    L’an quinze du règne de l’empereur Tibère, Ponce Pilate étant gouverneur de la Judée, Hérode prince de Galilée, son frère Philippe prince du pays d’Iturée et de Traconitide, Lysanias prince d’Abilène, les grands prêtres étant Anne et Caïphe, la parole de Dieu fut adressée dans le désert à Jean, fils de Zacharie. Il parcourut toute la région du Jourdain ; il proclamait un baptême de conversion pour le pardon des péchés, comme il est écrit dans le livre du prophète Isaïe : ‘A travers le désert, une voix crie : Préparez le chemin du Seigneur, aplanissez sa route. Tout ravin sera comblé, toute montagne et toute colline seront abaissées ; les passages tortueux deviendront droits, les routes déformées seront aplanies ; et tout homme verra le salut de Dieu’.

    Homélie du Père Joseph-Marie Verlinde (homelies.fr 2009)

    Nous sommes en l’an 28 de notre ère. L’empereur Tibère règne sur l’immense empire romain, qui va des rivages de la mer du Nord aux confins du désert saharien, et de la Palestine au détroit de Gibraltar. La méditerranée est un lac romain.

    D’emblée St Luc énumère les régions où Jésus va exercer son ministère ainsi que les princes qui les gouvernent. Il termine en nommant les chefs religieux de l’époque en Judée. Cette précision très solennelle du temps, du lieu et du contexte historique, souligne que les événements dont il va être question ne sont pas un mythe, mais une réalité plus décisive pour l’histoire universelle, que les faits et gestes des empereurs et roitelets se disputant indéfiniment le pouvoir.

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