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Quelle honte y aurait-il à s’inspirer de l’enseignement social de l’Eglise?

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De sur cathobel :

Edito – Qui a peur de Laudato si’ ?

Dans quelques jours aura lieu le lancement d’un nouveau mouvement politique. Héritier du centre démocrate Humaniste, il sera le fruit d’un large mouvement de consultation opéré sous le nom de « Il fera beau demain ».

Certains attendent l’événement avec pessimisme. Ils ne croient plus en l’avenir de ce parti devenu très fragile. Ils n’ont jamais compris ce que pouvait politiquement être le « centre ». Ils ne voient pas bien quel miracle permettrait de mettre un terme à une traversée du désert qui semble partie pour ne pas finir.

Beaucoup n’attendent plus l’événement. Ils ne savent plus trop si le cdH existe encore, et ils s’en moquent. Ils ne comprennent pas bien ce qu’est « il fera beau demain » – et ils estiment que ce n’est pas vrai. Et puis, en cette période de crise internationale, ils peinent à s’intéresser aux vicissitudes du poto-poto particratique de notre tout petit pays.

En tant que chrétiens, il est difficile de ne pas se rappeler que l’enfant à naître est le (très) lointain héritier du Parti catholique, (plus ou moins) fondé en 1884. Avec nostalgie? Certainement pas! L’heure n’est plus aux partis confessionnels et c’est tant mieux. Au fil des dernières décennies, des catholiques se sont présentés sur bien des listes, et les catholiques ont voté pour bien des partis. La religion n’impose pas forcément une couleur. Il est même assez réjouissant de voir des chrétiens s’engager au service du bien commun au sein de différentes formations politiques.

La religion ne doit donc plus marquer l’identité d’un parti. Mais pourquoi ne pourrait-elle pas encore, parmi d’autres sources, en inspirer l’action? Certains politiques n’hésitent guère à se référer à Marx, Piketty ou Martin Luther King! Quelle gêne, quelle honte, y aurait-il à s’inspirer de l’enseignement social de l’Eglise? A citer Laudato si’?

Le cdH ne pourrait-il réaliser ce que l’enseignement catholique semble avoir fait avec succès? Non pas supprimer ses racines, mais les faire entrer en dialogue avec l’air du temps. S’offrant ainsi tout à la fois une identité, une boussole et un cap.

Commentaires

  • La comparaison avec l'enseignement "catholique" est assez mal venue. En fait, dans la plupart des écoles du réseau libre, on ne se réfère plus qu'à des "valeurs" censément inspirées par l'Evangile.
    Toute pratique religieuse y est le plus souvent bannie, les chapelles ayant subi des réaffectations diverses : bibliothèque, réfectoire...Et ces deux exemples se réfèrent à deux collèges (dont un ex petit Séminaire) de ma province.
    Pour en revenir au CdH, il faut rappeler que le C de l'ancien PSC a été abandonné depuis 2002 à l'initiative de la présidente de l'époque. Il semble que l'actuel titulaire de la fonction s'apprête à parachever le travail...
    Moyennant quoi, on espère récupérer quelques électeurs et pourquoi pas des chrétiens.

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