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Une nouvelle constitution apostolique pour enterrer définitivement l'ancienne messe ?

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Lu sur le blog Summorum-Pontificum.de :

Coup de théâtre ou rumeurs ?

13 janvier 2023

Le télégraphe de la jungle romaine, auquel nous sommes reliés par plusieurs stations, n'est pas toujours fiable - c'est pourquoi nous nous abstenons généralement de rendre publiques les informations qu'il reçoit. Tout n'est pas digne d'être communiqué : le fait que le chef des autorités en charge de la liturgie, Arthur Roche, ait réagi à la nouvelle de la mort de Benoît en disant : "Maintenant, nous pouvons enfin signer le document !" nous semblait au mieux d'un intérêt anecdotique.

Or, des nouvelles nous parviennent sur la forme et le contenu de ce document - et elles font sonner toutes les sonnettes d'alarme. Il s'agirait d'une nouvelle constitution apostolique par laquelle François, très mécontent de la lenteur de la mise en œuvre de Traditionis Custodes, voudrait enfin en finir avec l'ancienne messe. François aurait choisi la forme d'une constitution apostolique afin de se rattacher à la constitution Missale Romanum de Paul VI et de souligner l'égalité de ses prescriptions actuelles avec l'acte législatif de 1969.

Selon nos informations, la constitution attendue contient 4 dispositions principales :

  • Dans aucune église (diocésaine ?), on ne peut célébrer que l'ancienne messe.
  • Dans les églises (diocésaines ?), on ne peut pas célébrer tous les dimanches selon l'ancien rite.
  • L'utilisation des livres de 1962 (avec les modifications ordonnées par François) n'est autorisée que pour la célébration de la messe, mais pas pour l'administration des sacrements et des sacramentaux.
  • Chaque prêtre est tenu de célébrer également (publiquement ?) selon le missel de Paul VI.

Voilà où en étaient nos informations le 13 janvier. Nous gardons un œil sur la question et une oreille sur le télégraphe.

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Commentaires

  • Ce n'est pas à vous que j'apprendrai ce que vous êtes censé savoir mieux que moi : il n'y a pas avant tout, d'un côté, l'ancienne messe, et de l'autre côté, la nouvelle messe, car le problème n'est pas avant tout chronologique et psychologique,

    - comme si l'ancienne messe avait correspondu à une période, tridentine, de l'histoire de l'Eglise et du psychisme des fidèles,

    et

    - comme si la nouvelle messe correspondait à une autre période, postmoderne, de l'histoire de l'Eglise et du psychisme des fidèles.

    Il y a,

    - d'un côté, la messe fréquemment dite traditionnelle, traditionnelle dans la foi,

    et

    - il y a, de l'autre côté, la messe rarement dite transformatrice, transformatrice de l'Eglise,

    dans la mesure où la messe transformatrice utilise et valorise toute une ambiance et toute une praxis liturgiques transformatrices de l'Eglise, sauf dans 1 % des lieux de culte catholiques, dans lesquels la messe transformatrice est "traditionnalisee" par le maintien en vie de paramètres liturgiques ante-conciliaires ou, en tout cas, ante bugnino-montiniens.

    Merci beaucoup de préciser ou de rappeler ce qui précède à vos lecteurs.

  • Nous quitterons les églises de la révolution pour l’église des catacombes et poursuivons la grève des quêtes, jusqu’à nouvel ordre.

    Ils imposent cette nouvelle idéologie, il s’agit d’apostasie anti-catholique.

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