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Avortement pour tous et "de qualité": le manuel dingue de l'OMS

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De Paolo Gulisano sur le site de la Nuova Bussola Quotidiana :

GUERRE CONTRE LES ENFANTS À NAÎTRE
Avortement pour tous et "de qualité", le manuel fou de l'OMS

17-06-2023

L'Organisation mondiale de la santé a publié un nouveau manuel à l'attention des personnels de santé. L'objectif ? Les aider à pratiquer des "avortements de qualité", c'est-à-dire essentiellement des avortements pharmacologiques. Ainsi, l'avortement devient de plus en plus une affaire privée, rapide et à faire soi-même, ce qui réduit les coûts. Avec le drame supplémentaire que cela implique.

- Et à Londres, on demande l'avortement jusqu'à la naissance, par Patricia Gooding-Williams

L'OMS, l'Organisation mondiale de la santé, joue de plus en plus le rôle d'avant-poste du nouveau désordre mondial, de la grande remise à zéro, c'est-à-dire du grand bouleversement économique, social, politique et même sanitaire en cours depuis quelques années. En particulier, sur la question de la réduction des naissances, elle déploie une stratégie de plus en plus claire, explicite et décisive.

L'OMS vient d'élaborer, à cet égard, un manuel à l'intention des agents de santé pour les aider à fournir des services d'"avortement de qualité" aux femmes et aux jeunes filles. Que signifie cette expression ? En gros, l'avortement chimico-pharmaceutique au lieu de l'avortement chirurgical. C'est cela la "qualité", c'est la nouvelle frontière de la suppression de la vie à naître. Plus de cliniques, plus de procédures connues pour les femmes enceintes, mais un avortement individuel, rapide, à faire soi-même.

Ces lignes directrices s'ajoutent à celles de mars 2022, qui comprenaient plus de 50 recommandations concernant la pratique clinique, la prestation des soins de santé et les interventions juridiques et politiques visant à soutenir des soins d'avortement de qualité (un concept répété à maintes reprises).

Le manuel publié en juin, dans le sillage des directives de mars 2022, fournit également des conseils plus généraux sur la manière dont les professionnels de la santé peuvent soutenir les approches d'autogestion et la télémédecine lorsqu'elle est disponible. "Les professionnels de santé ont un rôle essentiel à jouer dans la fourniture de soins de qualité en matière d'avortement, qui respectent les choix des femmes et des jeunes filles et répondent à leurs besoins", a déclaré Pascale Allotey, directrice du département Sexualité et santé reproductive de l'OMS, directrice du domaine Santé sexuelle et reproductive et recherche de l'OMS et chef du Programme spécial des Nations unies sur la reproduction humaine (Hrp), qui a souligné que "ce guide vise à aider les professionnels de la santé à fournir des services d'avortement sûrs, rapides et efficaces tout en traitant les femmes et les jeunes filles avec dignité et en respectant leurs droits".

L'OMS remet donc au goût du jour un terme en vogue après les années 60 : l'autogestion. Il s'agit d'une option pour pratiquer l'avortement pharmacologique, que l'OMS recommande comme méthode sûre et efficace pour interrompre une grossesse. En d'autres termes, une femme peut et doit se procurer elle-même les médicaments nécessaires à l'interruption de grossesse, sans même consulter un médecin. Les médicaments utilisés - la mifépristone et le misoprostol - figurent sur la liste des médicaments essentiels de l'OMS. "Avec un soutien approprié, les femmes peuvent gérer elles-mêmes certaines ou toutes les étapes d'une interruption de grossesse par médicaments, même dans le confort de leur propre maison". Terminologie aberrante : il suffit de s'allonger sur le canapé, de prendre les bonnes pilules et votre problème de grossesse non désirée disparaîtra. Facile et confortable.

Toutefois, les services de santé doivent jouer un rôle important de coordination et de propagande. Selon les lignes directrices de l'OMS, les services cliniques liés à l'avortement comprennent non seulement la procédure elle-même, mais aussi la fourniture d'informations et de conseils, la prise en charge de la douleur et les soins post-avortement, y compris la contraception.

L'avortement pharmacologique "sûr et efficace" est associé à des coûts réduits par rapport à la chirurgie. Lorsqu'une femme choisit de gérer elle-même son avortement, les professionnels de la santé doivent être en mesure de lui fournir des informations et des conseils appropriés et précis afin qu'elle sache ce qu'elle doit faire, quand elle doit le faire et, si nécessaire, comment accéder à un soutien ultérieur", a déclaré Bela Ganatra, chef de l'unité mondiale de soins en matière d'avortement (oui, vous avez bien lu : "soins" en matière d'avortement) à l'OMS. Bela Ganatra a ajouté que "l'avortement médicamenteux a joué un rôle clé dans l'élargissement de l'accès à l'avortement sans risque dans le monde, en particulier pour les femmes et les jeunes filles dans les situations les plus vulnérables qui n'ont pas accès aux établissements de santé ou qui ont besoin de garder leur avortement privé en évitant les admissions à l'hôpital, il est donc important que les professionnels puissent faciliter cette option pour les soins d'avortement".

Cela signifie que même les mineures pourront interrompre leur grossesse sans avoir à subir d'entretiens pénibles avec des psychologues, des travailleurs sociaux ou leurs parents. Dans le cadre de la pratique clinique, le manuel décrit de manière pratique comment les professionnels de la santé peuvent appliquer les "principes des droits de l'homme" (sic !) dans leur travail de prise en charge de l'avortement : par exemple, fournir à toutes les femmes et les jeunes filles des informations complètes et précises pour les aider à faire des choix éclairés, respecter leur consentement et la confidentialité, tout en leur permettant de prendre des décisions autonomes sur tous les aspects de la santé reproductive.

Enfin, il convient de rappeler un passage très significatif des lignes directrices de l'année dernière, où il est recommandé de "lever les obstacles politiques", tels que la condamnation de la pratique de l'avortement (l'OMS regrette qu'il y ait encore une vingtaine de pays dans le monde qui n'ont pas légalisé l'avortement), les délais d'attente obligatoires, l'obligation d'obtenir l'approbation d'autres personnes (comme les partenaires ou les membres de la famille) ou d'institutions, et les délais dans lesquels l'avortement peut avoir lieu.

En résumé, l'objectif de l'OMS est clair : à partir d'une affirmation qui est en réalité tout à fait vérifiable concernant la "sécurité" et l'absence d'effets secondaires de médicaments capables de provoquer la mort d'un être humain à l'état embryonnaire, il faut augmenter autant que possible le nombre d'avortements, non seulement en les libéralisant au maximum, mais aussi en les promouvant activement, en enracinant définitivement la culture de la négation du droit à la vie d'une créature humaine.

Commentaires

  • La mifépristone essentielle et l'ivermectine rejetée, telle est la doxa des autorités sanitaires actuelles. Il faut faire preuve d'un incurable optimisme pour encore consulter ces charlatans. Je préfère tenter de préserver ma santé et prier Dieu qu'il m'y aide.
    Une pilule "sûre et efficace" : il me semble avoir déjà entendu ces deux qualificatifs, ce qui permet de faire la part entre la fiction et la réalité. Mais peut-être l'efficacité, dans ce cas-ci, consistera-t-elle à détruire deux patients à la fois.
    La prochaine étape est l'avortement obligatoire. On invoquera un péril imputé à l'augmentation de la population. Et la Commission européenne passera commande, à sa manière, des fournitures nécessaires auprès des labos (parachevant, du même coup, la faillite générale). Puis, la technique jouera le rôle que l'on attend d'elle : des caméras surveilleront partout le contenu des utérus et des drones cibleront les intrus qui s'obstinent à vouloir naître (ces égoïstes). Le sort de ceux qui échapperont au carnage ne sera pas enviable, puisque les institutions nationales et internationales s'activent à sexualiser les enfants dès leur plus jeune âge, histoire d'en faire des jouets à destination des pervers qui abondent dans les allées du pouvoir.
    L'OMS, Organisation du Meurtre Systématisé, obéit au doigt et à l'oeil de quelques milliardaires séniles qui, refusant de partir seuls, rêvent de nettoyer la planète d'une présence humaine jugée polluante. L'OMS a compris que, pour réaliser son programme génocidaire, rien ne vaut une bonne centralisation qui permet de circonvenir plus facilement les récalcitrants. C'est pourquoi elle élabore un traité, dont la conclusion est prévue pour 2024, qui lui donnerait une base pour imposer sa volonté aux Etats. Il serait prudent de réfléchir avant de signer. Mais qui en est encore capable ?

  • Cher Philippe,
    Très rares sont les commentaires qui, comme le vôtre, révèlent autant d’instruction, de réalisme et de conscience des réalités contemporaines.
    Logiquement, vous avez certainement déjà dû le comprendre et le réaliser.
    Les ”lanceurs d’alertes” passent toujours pour de faux prophètes dont on se moque aisément dans l’inconscience, l’insouciance et même le déni de la réalité. Mais vient toujours un jour où le monde est obligé de leur donner raison parce qu’il est confronté à ce qu’ils avaient annoncé et qui s’opère au vu de tout le monde. Évidement, quand vient ce jour, il est trop tard pour empêcher l’accomplissement de ce qu’ils ont annoncé.
    Ainsi en est-il de l’apôtre St Jean et de la vision apocalyptique qui lui a été donnée par Dieu. Mais aussi de Mélanie Calvat, de Lucia do Santos et du bienheureux Fulton Sheen.
    La réalité qu’on ne veut pas voir, c’est qu’on ne peut plus attendre qu’une théophanie :
    ▪︎ quand la corruption domine presque toutes les nations et presque toutes les institutions (même le Vatican),
    ▪︎ quand la réalité scientifique est massacrée par l’oppression politique en faveur de l’extermination des peuples,
    ▪︎ quand l’Etat de droit n’existe presque plus et que la justice est bafouée,
    ▪︎ quand ceux qui devraient arrêter et juger les coupables de crimes contre l’humanité se font leurs complices,
    ▪︎ quand le normal passe pour l’anormal et que l’anormal devient la norme unique,
    ▪︎ quand des gouvernements préfèrent la guerre à la paix,
    ▪︎ quand les peuples sont gouvernés par des mercenaires sans plus d’âme ni conscience.

    Certainement que le temps est venu de se tourner vers plus puissant que les puissants de la terre qui ne supportent pas l’amour et la vérité. Mais combien vont-ils le croire ?
    ”Et si ces jours-là n'avaient été abrégés, nul n'aurait eu la vie sauve ; mais à cause des élus, ils seront abrégés, ces jours-là.” (Mt 24/22)

  • Vous avez 100 x raison… Malheureusement.
    À quand le seul avortement souhaitable: celui de l’OMS?

  • Merci pour les réactions intéressantes.
    Un avortement de l'OMS, oui, ou alors sortir, nous, de ... cette Matrice.
    Il est en effet raisonnable de penser qu'un tel déchaînement de mal nihiliste annonce une intervention divine, mais personne ne connaît le jour ni l'heure. En attendant, les hommes ont un rôle à jouer, chacun à sa place et selon ses capacités.
    Par exemple, sur le le plan de la politique politicienne, de multiples élections sont prévues, dans notre pays, justement en 2024. Je me demande s'il ne faudrait pas faire émerger une force qui rassemblerait ceux de toutes tendances d'origine qui sont opposés au projet tyrannique et destructeur des ploutocrates. Cette force aurait un programme minimum et s'engagerait, en cas d'arrivée au pouvoir, à se retirer dès la réalisation du programme (disons, après un ou deux ans) et à convoquer de nouvelles élections lors desquelles chaque composante du rassemblement serait à nouveau libre de défendre ses thèses particulières.
    Ce programme de résistance comprendrait toutes mesures de soutien à la liberté du peuple : abrogation des dispositions oppressives (en matière de soins de santé, d'accès à l'expression, de propriété, d'autonomie financière, ...), sortie des instances d'assujettissement (autorités supranationales imposant leurs vues au monde entier, organes judiciaires relayant l'hégémonisme de la minorité privilégiée) et abandon du délire sociétal ciblant en particulier les enfants.

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