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Les "dubia" sont-ils une arme contre le pape ou une défense des fidèles ? Une réponse argumentée

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Un article de Sandro Magister sur Settimo Cielo :

18 octobre

Les "dubia" sont-ils une arme contre le pape ou une défense des fidèles ? Une réponse argumentée

Le nouveau préfet du dicastère pour la doctrine de la foi, l'Argentin Victor Manuel Fernández, n'est pas en paix.

Ayant récemment pris ses fonctions, il s'est trouvé aux prises avec quelques questions ouvertes inconfortables, qu'il pensait pouvoir clore rapidement avec l'approbation du pape François, alors qu'il a obtenu le résultat inverse.

La première question concernait les cinq "dubia" transmis le 10 juillet, puis le 21 août, à lui et au pape par cinq cardinaux, concernant autant de points critiques de doctrine et de pratique, dont la bénédiction des couples de même sexe.

La seconde question a été soulevée, toujours en juillet, par le cardinal Dominik Duka, archevêque émérite de Prague, et concernait la communion eucharistique aux divorcés remariés.

Avec l'approbation signée le 25 septembre par le pape François, le 2 octobre, Mgr Fernández a rendu public sur le site web du dicastère deux blocs de réponses aux deux questions.

Mais dans les deux cas, les réponses ont été pratiquement réexpédiées à l'expéditeur.

Quant à la question posée par Duka, c'est le cardinal et théologien Gerhard Ludwig Müller qui a démoli les réponses données par Fernández. Un refus qui n'est pas anodin, puisque Müller a également été, de 2012 à 2017, préfet du même dicastère pour la doctrine de la foi :

> Exclusif. Müller écrit à Duka : Fernández va à l'encontre de la doctrine catholique, et avec lui le pape.

Quant aux "dubia" des cinq cardinaux, les réponses fournies par Fernández - sous la forme d'une lettre envoyée par le pape François le 11 juillet - ont été considérées par eux comme tout sauf clarifiantes bien avant que Fernández lui-même ne les rende publiques, à tel point qu'ils avaient soumis une seconde fois les mêmes questions au pape sous une forme plus rigoureuse.

Les cinq cardinaux n'ont jamais reçu de réponse à cette nouvelle soumission des "dubia", effectuée le 21 août, et ils ont décidé de la documenter publiquement le 2 octobre, quelques heures avant que Fernández ne rende publiques les réponses précédentes du 11 juillet, comme s'il s'agissait de réponses définitives :

> Les cinq "dubia" de cinq cardinaux sur des points clés du Synode. Auxquelles le pape n'a pas répondu

Mais ce n'est pas fini. Car non seulement les cinq cardinaux ont protesté contre le forcing de Fernández, mais l'un d'entre eux, le Chinois Joseph Zen Ze-kiun, a repris les réponses du pape à la première formulation des "dubia" et les a critiquées une à une, en montrant qu'elles étaient tout sauf capables d'apporter de la clarté.

Zen a publié son réquisitoire le 13 octobre sur son blog personnel, en chinois, anglais et italien :

> Analyse des réponses données aux cinq "dubia" telles qu'elles ont été formulées à l'origine.

En revanche, du côté des apologistes du pontificat actuel, les "dubia" et les questions qu'ils soulèvent ont été ignorés ou, pire, accusés d'être une arme inappropriée brandie contre le pape pour le forcer à dire ce qu'il veut.

Mais est-ce nécessairement le cas ? Ou s'agit-il au contraire d'une juste initiative des évêques et des cardinaux pour protéger la foi du peuple chrétien des doutes sur des points importants de la doctrine et de la morale, doutes générés par des expressions peu claires des plus hautes autorités de l'Église ?

Et si cette deuxième réponse est valable, comment justifier alors, de la part des autorités appelées à faire la clarté, des silences ou des réponses fuyantes ?

L'intervention suivante apporte une réponse motivée à ces questions. L'auteur de la lettre est bien connu à Settimo Cielo, mais il demande à être identifié simplement comme "un prêtre qui travaille avec le Saint-Siège depuis de nombreuses années". Et pourquoi ? Évidemment pour des raisons opposées à celles pour lesquelles le cardinal Zen, 91 ans, signe ce qu'il publie : "Vieux comme je suis, je n'ai rien à gagner, rien à perdre".

*

Cher Magister,

la présentation au Pape François de questions concernant des expressions dans les textes qui portent sa signature, considérées sans interprétation évidente par les auteurs des soi-disant "dubia", continue à susciter de l'intérêt et à animer un débat "intra et extra Ecclesiam catholicam".

Je n'ai pas l'intention d'aborder ici la formidable liste de questions, dont certaines sont sans précédent, au moins dans l'histoire récente de l'Église, soulevées par les "dubia", mais seulement de faire quelques considérations sur certains points, tout d'abord sur la position (sans doute inconfortable) de leurs signataires.

Je le fais en m'inspirant d'un soupçon qui circule parmi le clergé, les fidèles catholiques et certains non-croyants. Il s'agit, derrière les "dubia", de la volonté de "forcer la main" du pape François pour qu'il "rétracte" ou "corrige" certaines de ses déclarations qui contrasteraient avec la prétendue "immutabilité de la doctrine" en matière de foi et de morale.

Mais je voudrais d'abord m'arrêter sur une distinction qui me semble opportune : celle entre le "dubium unius fidelis vel pastoris" et le "dubium gregis vel collegium pastorum", c'est-à-dire entre le doute d'un croyant ou d'un pasteur individuel et le doute du troupeau ou du collège des pasteurs.

En ce qui concerne le premier type de "dubium", celui de l'individu, la réalisation souhaitable d'une intelligence adéquate et d'une conscience droite à l'égard de ce que le Saint-Père a énoncé peut être poursuivie pratiquement et facilement par une confrontation des fidèles individuels (ou de petits groupes de fidèles), d'un évêque ou d'un presbytre (ou même d'une conférence épiscopale ou d'un presbyterium séculier ou régulier) avec un guide spirituel, théologique ou pastoral à la foi éprouvée et à la moralité ferme, ou - en particulier, dans les deux derniers cas - en recourant de manière confidentielle aux Dicastères compétents de la Curie romaine, chargés d'examiner au fond des questions doctrinales ou canonico-législatives déterminées. Comme elles ne concernent pas l'ensemble ou la majorité des fidèles et des pasteurs, il n'est généralement ni nécessaire ni opportun que le Pape lui-même réponde personnellement aux "dubia unius fidelis vel pastoris".

Dans le second type de "dubium", les choses sont différentes. Pour des raisons pratiques et pastorales, il n'est pas possible qu'un grand nombre de fidèles ou de pasteurs, dans toutes les parties du monde, aient accès à une confrontation avec des croyants faisant autorité, bien formés spirituellement, théologiquement et pastoralement, et raisonnablement certains du sens authentique des affirmations du Magistère pontifical qui ont donné lieu au "dubia gregis vel collegium pastorum", de sorte qu'ils puissent les résoudre de façon convaincante.

Puisque, par nature, l'enseignement du Saint-Père sur des questions de caractère universel en matière de foi et de morale est public (qu'il soit oral ou écrit) et atteint partout les croyants et les non-croyants, la réponse aux "dubia" sur la façon dont certaines déclarations doivent être interprétées et certaines normes traduites dans la pratique doit également être rendue publique, car l'incertitude de beaucoup peut être celle de tous ou de la plupart des fidèles et des pasteurs. Puisqu'il n'y a pas de norme canonique, ni de coutume "ab immemorabilis", qui prévoit une initiative "anonyme" des fidèles catholiques ou même du clergé pour formuler et soumettre une question au Pape sur ses déclarations, il revient à ceux qui ont le mandat ecclésial de prendre soin des laïcs et du clergé - les cardinaux et les évêques - et qui ressentent eux-mêmes l'urgence d'être "confirmés" dans la foi et la morale, de collecter les "dubia" et de les soumettre filialement au Souverain Pontife.

Ce faisant, les cardinaux et les évêques ne s'arrogent pas le droit - qu'ils n'ont pas - de "juger" le pape ou de "faire pression" sur lui pour qu'il corrige ses déclarations comme ils l'entendent, mais ils sollicitent la "charité pastorale de la vérité" qui est le "munus et virtus" d'un pape, l'invitant (et ne se substituant pas à lui) à l'exercer personnellement en fournissant publiquement une interprétation authentique de son enseignement public. Cette "sollicitation" du trône pontifical découle de la sollicitude des cardinaux et des évêques pour le "salus animarum" dans lequel se résume le "bonum Ecclesiae".

Quant à la modalité par laquelle le pape peut rendre public le "responsum" au "dubia gregis vel collegium pastorum", elle dépend des circonstances et des opportunités. Il peut s'agir d'une publication directe par le Saint-Siège (comme cela s'est produit récemment), ou d'une autorisation donnée aux signataires des "dubia" de faire connaître le "responsum" qui leur a été envoyé.

UN EXEMPLE

Pour bien comprendre ce que je veux dire, prenons l'exemple suivant.

Un sous-officier de police, parfaitement discipliné à l'égard de ses supérieurs dont il a toujours obéi aux ordres, a pour principe déontologique de sa profession de refuser toute forme de contrainte physique pour faire avouer à un délinquant qu'il a commis un crime, et a toujours interdit à ses subordonnés d'agir de la sorte. Un jour, cependant, il a entendu son commandant régional déclarer publiquement, à propos d'un homme détenu parce qu'il était accusé d'avoir commis une série de meurtres, ce qui suit : "Nous allons le maintenir sous pression : Nous le maintiendrons sous pression. Nous ne le laisserons pas tranquille tant qu'il n'aura pas reconnu sa culpabilité".

Il ne s'agit pas d'une déclaration privée du commandant chuchotée à l'oreille de l'un des officiers, sous-officiers ou agents, mais d'une déclaration faite devant l'ensemble des forces de police et reprise par les médias, de sorte que même les citoyens ordinaires ont pu en prendre connaissance.

Le sous-officier lui-même reste perplexe quant au sens de la déclaration de son supérieur et perçoit que, parmi les autres sous-officiers et les officiers eux-mêmes, différentes interprétations de ces mots apparaissent. Certains d'entre eux commencent à faire circuler l'idée que le commandant a l'intention d'autoriser - dans ce cas et dans d'autres similaires - non seulement le recours à des interrogatoires serrés, prolongés et répétés, mais aussi l'utilisation de la violence physique pour obtenir des aveux. Le sous-officier, tout en étant fermement convaincu qu'aucune forme de torture n'est permise en aucune circonstance, afin d'éviter que l'interprétation favorable ne se répande parmi les officiers et que cette pratique inacceptable ne s'installe, a écrit au commandant régional pour lui demander de préciser, en dissipant tout doute, ce qu'il entendait par cette expression. "Oui, il est juste que, dans les cas où le crime est particulièrement odieux, on aille jusqu'à provoquer un aveu au moyen d'une pression physique sur le présumé coupable, de sorte que, pour être laissé en paix, il admette le crime commis". Ou encore : "Non, en aucun cas il n'est juste d'utiliser la violence physique pour faire avouer un crime, aussi grave soit-il, à une personne détenue".

La ferme certitude que la torture d'un présumé coupable est toujours un mal à éviter, parce qu'elle ne respecte pas la vie et la dignité de tout homme et de toute femme, n'invalide pas la demande légitime et consciencieuse d'un éclaircissement sur la déclaration d'un supérieur qui se prête (et c'est le cas dans l'exemple rapporté) à des interprétations différentes. Le "doute" du sous-officier ne concerne pas sa conscience, qui est certaine, mais l'application des règles (ou règlements) du corps de police auquel il appartient, à commencer par la récente déclaration du commandant. Et ce, afin d'éviter que des agents dont la conscience n'est pas suffisamment formée au discernement du bien et du mal ne suivent leur propre "interprétation permissive" de la déclaration du commandant et, par conséquent, ne commettent un mal en croyant qu'il est bon (par exemple, pour prévenir d'autres infractions ou pour rendre justice aux victimes) parce que l'autorité à laquelle ils sont soumis l'aurait accordé.

Les autres sous-officiers, bien qu'ayant eux aussi des doutes sur le sens de l'expression de leur commandant régional, par souci de tranquillité et pour ne pas le contrarier en le dérangeant avec une question gênante (il est connu qu'un subordonné qui contrarie un supérieur avec des demandes audacieuses ne pourra que rarement faire carrière), n'ont pas présenté de demande d'éclaircissement, ni signé la lettre avec le doute que leur collègue avait envoyé. Lequel d'entre eux - le courageux auteur du "doute" ou ses collègues sous-officiers qui doutent mais craignent le commandant - a réellement rendu service aux officiers sous leurs ordres, en les aidant à être de "bons flics" et non des "officiers dépravés" ? Qui a montré concrètement qu'il se souciait de la dignité, de l'honneur et de la fonction publique de la force de police à laquelle il appartient, et a promu son respect et son estime auprès des citoyens ? Qui a mieux protégé les citoyens accusés d'un délit, en évitant qu'ils ne soient soumis à des actes de torture au cours d'un interrogatoire de police ?

Il est évident que l'Église n'est pas une force de police, que le pape n'en est pas le commandant et que ses déclarations à interpréter ne concernent pas - dans le cas des "dubia" soumis à François - la pratique des interrogatoires. Les cardinaux et les évêques ne sont ni des officiers ni des sous-officiers, et les fidèles ne sont ni les agents ni les accusés. Mais cet exemple a peut-être quelque chose à nous dire sur la discussion des 'dubia'.

La certitude personnelle des vérités révélées par Dieu et par la foi de l'Eglise, du bien à faire et du mal à éviter, ne rend pas "insincères" ou "incorrects" les pasteurs qui s'inquiètent de la diffusion parmi les autres pasteurs et parmi les fidèles d'interprétations arbitraires de certaines expressions du Magistère pontifical, qui découlent de l'évidence non immédiate de celles-ci aux yeux de la foi et de la raison, ou qui apparaissent à première vue en contraste avec l'enseignement antérieur de l'Eglise. En décidant de s'adresser au Saint-Père pour obtenir son interprétation authentique, ils ne cherchent pas quelque chose pour eux-mêmes, mais pour la tâche qui leur a été confiée par le Pape lui-même : celle de collaborer avec lui pour prendre soin du troupeau qui lui a été confié par le Christ.

RÉPONSES ET SILENCE

Mais que se passe-t-il si le pape décide de ne pas répondre aux "dubia" ? Que se passe-t-il si le "responsum" fourni n'est pas considéré par ceux qui l'ont présenté comme suffisant pour dissiper les doutes et fournir une interprétation complète et authentique qui clôt la question une fois pour toutes ?

Dans sa liberté souveraine (qui implique une responsabilité "coram Deo et coram Dei populo"), le Souverain Pontife ne peut certainement pas répondre aux "dubia".

Les raisons qui l'ont éventuellement conduit à cette décision peuvent être de nature différente : de celles liées à son temps et aux énergies physiques et mentales dont il dispose, compte tenu des nombreux et lourds engagements d'un Pape, de son âge et de sa santé, à celles qui découlent de la conviction qu'il a été suffisamment clair et sans équivoque en se prononçant sur une question donnée ; ou bien elles peuvent découler du désir de laisser la question " ouverte " à une investigation théologique et morale ultérieure ou à un " discernement " au sein de l'Eglise universelle ou particulière, sans la définir une fois pour toutes.

On ne peut pas non plus exclure l'inquiétude de voir apparaître de fortes oppositions au sein des pasteurs ou des laïcs sur le sujet de la déclaration du Pape, oppositions qui pourraient miner l'unité de l'Église. Ni la crainte d'une réaction des médias et des non-croyants qui pourrait se déclencher en cas d'interprétation qu'ils considèrent comme inacceptable, au détriment du dialogue avec les différentes cultures, religions et sociétés ou en compromettant les possibilités de présence de l'Église dans certains milieux. Et d'autres encore.

Ce qui est certain, c'est ce que le pape François a écrit dans sa lettre aux cardinaux Walter Brandmüller et Raymond Leo Burke, datée du 10 juillet 2023, avec laquelle il a accompagné son responsum : " Même s'il ne me semble pas toujours prudent de répondre aux questions adressées directement à ma personne (car il serait impossible de répondre à toutes), dans ce cas, je crois qu'il est opportun de le faire en raison de la proximité du Synode ". Dans l'expression "il ne me semble pas toujours prudent", on peut déceler une allusion à diverses raisons d'opportunité pour le silence, de même que dans la référence à la "proximité du Synode", on entend un écho des vifs débats et controverses qui l'ont précédé et accompagné.

Rien n'autorise à interpréter la "non-réponse" aux "dubia" comme l'expression de la volonté du pape d'accréditer l'une ou l'autre des interprétations qui circulent sur ce qu'il a dit ou écrit sur un sujet. Ce sont là d'autres façons d'approcher une supposée "interprétation plausible" qui se rapproche le plus possible de l'interprétation "authentique" qui n'a pas été fournie.

Enfin, la situation la plus embarrassante pour les fidèles et les pasteurs, ainsi que (nous pouvons le supposer) pour le Saint-Père lui-même, est le cas où la personne qui a élaboré et présenté la "dubia" ne se déclare pas satisfaite de ce qui est contenu dans le "responsum" et rend ce mécontentement public.

C'est ce qui s'est passé avec la série de "dubia" à laquelle François a répondu par la lettre susmentionnée du 10 juillet. Les cardinaux interrogés ont reformulé les "dubia" et les ont soumis à nouveau, sans recevoir d'autre réponse. Si le but des "dubia" - comme il se doit - n'est pas de résoudre un doute de conscience personnel de la part des auteurs (à écouter leurs déclarations publiques à diverses dates et en divers lieux, ils semblent tous manifester une certaine conscience sur les questions auxquelles les "dubia" font référence), mais de dissiper les doutes présents dans l'opinion publique sur les questions auxquelles les "dubia" font référence, les cardinaux interrogés n'ont pas été en mesure de répondre. mais pour dissiper les doutes présents chez un grand nombre de pasteurs et de fidèles ("mentis et cordis confusio") quant au sens des expressions du Saint-Père et pour les orienter sur le chemin de la vérité et du bien, cet objectif a échoué, et le risque d'accroître la "confusion" est sérieux.

À qui incombe la responsabilité de cet échec et de ses conséquences, particulièrement graves pour les pasteurs et les fidèles plus "fragiles" dans la foi et la morale ? Je crois qu'il n'appartient à aucun homme de le déterminer : c'est le Seigneur de l'histoire (y compris celle de l'Église) qui jugera quand "il reviendra dans la gloire pour juger les vivants et les morts, et son règne n'aura pas de fin".

S. (signature)

Rome, le 14 octobre 2023

Commentaires

  • Il faut se rendre a l'evidence: c'est le chaos et les divisions dans l'Eglise, a defaut de proclamer la saine doctrrine a temps et a contre-temps. Rome n'est plus la Reference..

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