Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

  • Philo à BXL; 20 février : « Aristote : Le maître de ceux qui savent » avec Stéphane Mercier

    IMPRIMER

    Logo 'Philo à Bruxelles'.

    INVITATION CONFÉRENCE

    Le mardi 20 février, à 19h30, venez philosopher sur le thème

    « Aristote : Le maître de ceux qui savent »

    Adresse sur place :

    Salle - FCE
    Rue du Cornet, 51
    1040 Bruxelles

    Depuis chez vous :
    Vous pouvez également suivre la conférence en direct ici.

    P.A.F. libre :

    Participez à l’enseignement de la bonne philosophie !

    Affiche de la conférence intitulée 'Aristote : Le maître de ceux qui savent' présentée par Stéphane Mercier. L'événement est organisé par 'Philo à Bruxelles' et se tiendra à 19h30 le mardi 20 février 2024. L'image montre le Mont des Arts de Bruxelles avec ses jardins au coucher du soleil.

    Si, contrairement à Platon, il a connu plusieurs siècles d’éclipse durant l’Antiquité, Aristote s’est finalement imposé, en Occident, comme « le maître de ceux qui savent », selon les mots de Dante (un autre classique — seulement de la littérature ?), et son œuvre a incontestablement rang de classique.

    Mais cette œuvre, telle qu’elle nous a été conservée, est plus considérable encore que celle de Platon, et sa lecture n’est pas moins déroutante. S’il nous est difficile de suivre Platon, imprégné d’une conceptualité pythagoricienne largement impénétrable, lire Aristote n’est pas moins difficile, mais pour d’autres motifs : le style, l’allure générale et l’expression sont d’une étrange densité qui nous déconcerte et ne peut manquer de nous rebuter.

    Alors, comme pour Platon, nous commencerons, dans le cadre de cette cinquième conférence, par baliser le terrain en proposant une approche générale de la philosophie aristotélicienne, avant que de traiter, ultérieurement, de quelques-uns de ses aspects les plus déterminants pour la pensée occidentale.

    Inscription en un clic

    Avez-vous un compte adhérent sur philo.brussels ?

    Connectez-vous gratuitement ici pour télécharger et écouter toutes les conférences sur votre téléphone, votre tablette, votre ordinateur, avec ou sans internet :

    Connexion
  • Acte d’offrande de soi-même au Sacré-Coeur de Jésus, composé par saint Claude La Colombière

    IMPRIMER

    Acte d’offrande de soi-même au Sacré-Coeur de Jésus, composé par Saint Claude La Colombière (source)

    Sacré Coeur de Jésus, apprenez-moi le parfait oubli de moi-même, puisque c’est la seule voie par où l’on peut entrer en Vous. Enseignez-moi ce que je dois faire pour parvenir à la pureté de votre amour, duquel Vous m’avez inspiré le désir. Je sens en moi une grande volonté de Vous plaire, et une grande impuissance d’en venir à bout sans une lumière et un secours très particuliers que je ne puis attendre que de Vous…

    Faites en moi votre volonté, Seigneur! Je m’y oppose, je le sens bien, mais je voudrais bien, ce me semble, ne pas m’y opposer. C’est à Vous à tout faire, divin Coeur de Jésus-Christ ; Vous seul aurez toute la gloire de ma sanctification, si je me fais saint : cela me paraît plus clair que le jour ; mais ce sera pour Vous une grande gloire et c’est pour cela seulement que je veux désirer la perfection. 

    Ainsi soit-il.

    * Jésuite, que Notre-Seigneur Lui-même qualifia de « fidèle serviteur et parfait ami » et qu’Il envoya à Paray-le-Monial afin qu’il y devienne le confesseur de Sainte Marguerite-Marie (cf. > ici) et que, par là, soit reconnue la vérité des voies mystiques de la religieuse jusque là soupçonnée d’être le jouet d’illusions diaboliques (voir sa biographie et son acte de confiance en Dieu > ici).

  • Saint Claude La Colombière (15 février)

    IMPRIMER

    St-Claude-Claude-Alliez.jpgClaude La Colombière, S.I. (1641-1682) (source)

    Claude La Colombière, troisième enfant du notaire Bertrand La Colombière et Marguerite Coindat, naquit le 2 février 1641 à St. Symphorien d'Ozon dans le Dauphiné.

    La famille s'étant déplacée à Vienne (France), Claude y fit ses premières études, qu'il compléta ensuite à Lyon jusqu'aux classes de Rhétorique et de Philosophie.

    C'est alors qu'il se sentit appelé à la vie religieuse dans la Compagnie de Jésus; mais nous ne connaissons pas les motifs de son choix et de sa décision. Par contre, dans ses écrits, il nous a livré cet aveu: "J'avais une horrible aversion pour la vie que je choisissais". Cette affirmation se comprend facilement pour qui connaît la vie de Claude, dont la nature, sensible au charme des relations familiales et aux amitiés, était portée vers l'art et la littérature et attirée par tout ce qu'il y avait de plus digne dans la vie de société. Mais il n'était pas homme à se laisser guider par le sentiment.

    A 17 ans, il entre au Noviciat de la Compagnie de Jésus, installé à Avignon. C'est là qu'en 1660 il passe du Noviciat au Collège pour terminer ses études de philosophie. Il y émet aussi ses premiers voeux de religion. A la fin des cours, il est nommé professeur de Grammaire et de Littérature; tâche qu'il assumera pendant cinq ans dans ce Collège.

    En 1666 il est envoyé à Paris pour étudier la Théologie au Collège de Clermont; il reçoit à la même époque une charge de haute responsabilité. Sa compétence notoire pour les études d'humanités, unie à des dons exquis de prudence et de finesse, amènent les Supérieurs à le choisir comme précepteur des fils de Colbert, Ministre des Finances de Louis XIV.

    Ses études terminées et ordonné prêtre, il retourne de nouveau à Lyon: il y est professeur pendant quelque temps, et ensuite se consacre entièrement à la prédication et à la direction de la Congrégation Mariale.

    La prédication de La Colombière se distingue surtout par sa solidité et sa profondeur; il ne se perdait pas en idées vagues, mais s'adressait avec à propos à un auditoire concret. Son inspiration évangélique avait le pouvoir de transmettre à tous sérénité et confiance en Dieu. La publication de ses sermons produisit dans les âmes, comme elle continue à le faire, de grands résultats spirituels; en effet, si l'on considère l'endroit où ils ont été prononcés et la brièveté de son ministère, ils semblent avoir moins vieilli que les textes d'orateurs plus célèbres.

    L'année 1674 est décisive dans la vie de Claude. Il fait son Troisième an de probation à la "Maison Saint-Joseph" de Lyon et au cours du mois traditionnel d'Exercices Spirituels, le Seigneur le prépare à la mission qu'il lui avait destinée. Les notes spirituelles de cette époque nous permettent de suivre pas à pas les luttes et les triomphes de son caractère, singulièrement sensible aux attraits humains, mais aussi généreux envers Dieu.

    Lire la suite