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Histoire - Page 179

  • Sur les écrans : "Les Chemins de la Liberté" de Peter Weir

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    images.jpg"Les chemins de la liberté", dans les pas des évadés du goulag

    «La Sibérie est votre prison. La nature est impitoyable. Si elle ne vous tue pas, les habitants de la région le feront. Ils reçoivent une prime pour chaque fugitif abattu. » Prisonniers d’un goulag, un groupe d’hommes décide de s’enfuir pendant l’hiver 1941. « Tous ne survivront pas, estime Janusz, le militaire polonais qui porte le projet, mais ils mourront libres. »

    Peter Weir a basé principalement son film sur le livre À marche forcée de Slawomir Rawicz, publié en 1956, traduit en plus de 25 langues et vendu à 500 000 exemplaires. L’auteur, officier de la cavalerie polonaise, raconte comment il s’est évadé d’un camp et a marché avec d’autres jusqu’en Inde. Si la véracité de son périple a été mise en cause, il est prouvé que Rawicz s’est inspiré du récit de compatriotes qui ont parcouru à pied plus de 6 500 kilomètres. Ce long métrage leur est dédié. (...)

    Absent des écrans depuis 2003 et Master and Commander, de l’autre côté du monde, Peter Weir revient avec une odyssée hors du commun que plusieurs studios et cinéastes avaient envisagé de porter sur grand écran avant lui. Les personnages, obligés de s’entraider pour survivre, se transforment au fil de la marche.

    L’aventure tisse entre eux des liens inattendus et forts qui rendent émouvants les départs ou les décès qui jalonnent le voyage. Assoiffés, affamés, immergés dans une nature extrême, ils parcourent des paysages époustouflants, immensités glaciales ou brûlantes, vastes plaines ou reliefs abrupts, rives de lac ou désert de sable que Peter Weir saisit avec le souffle d’un grand film d’aventure classique. (...)

    ...la force de l’histoire, la splendeur des décors, la qualité de l’interprétation, l’exaltation de valeurs de bonté et de solidarité sans lesquelles nulle survie n’est possible, font des Chemins de la liberté un beau film."

    Corinne RENOU-NATIVEL dans La Croix

  • Euthanasie : découverte d'un charnier nazi en Autriche

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    21 Janvier 2011- sur Liberté politique

     

    Les restes de 220 personnes, probablement victimes des programmes d'euthanasie du régime nazi, ont été découverts sur un site hospitalier à Hall, à l’ouest du Tyroll autrichien. Les corps ont été trouvés au cours de travaux sur un chantier dans l'ancien cimetière de l'établissement. D’après les premières analyses, les victimes auraient été enterrées entre 1942 et 1945.

    « La société gérant les hôpitaux du Tyrol Tilak soupçonne que ces dépouilles sont "au moins en partie" liées aux programmes d'euthanasie menés pendant la période nazie, rapporte l’AFP (3 janvier). Une commission d'enquête a été nommée pour identifier les victimes. »

    L’affaire évoque irrésistiblement le sujet du dernier roman de Marc Dugain : l’Insomnie des étoiles (Gallimard). En automne 1945, un officier français se heurte aux silences qui entourent un mystérieux « centre de repos pour malades en longue convalescence », vidé de tous ses occupants… Il découvre que les restes des pauvres patients gisaient sous les remblais du jardin de l’hôpital, très fraichement retourné.

    Ces malheureux étaient les victimes du programme eugéniste T4, destiné à « libérer » les malades mentaux de leurs tourments. Ils étaient « morts par faveur ».

    Les historiens estiment que 200.000 handicapés mentaux ou physiques ont été assassinés sous le IIIe Reich.

     

    Marc Dugain
    L’Insomnie des étoiles
    Gallimard, septembre 2010, 225 p., 16,63 €

  • DIEU MERCI

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    logo_dieu_merci.jpgPrésentée par Hadrien Lecoeur, « Dieu merci !» est la première émission religieuse de la TNT. Son but : apporter un regard simple, original et positif sur la foi et les croyants.Figures marquantes ou simples anonymes, artistes, philosophes, aventuriers, historiens, hommes politiques ; tous viennent témoigner sur le plateau de Dieu merci ! de leur engagement spirituel, montrant un visage diversifié, ouvert et décomplexé des croyants.Découvrez chaque semaine des reportages sur le terrain, la chronique littéraire de Guillaume Zeller, des journaux de l’actualité religieuse avec Laure Degouy et les éditos piquants du petit Alexamenos. Un rendez-vous hebdomadaire incontournable pour expliquer, faire partager et aider chacun dans ses propres interrogations.  

    Vendredi dernier l’émission recevait François Foucart sur le thème « Pie XII et le nazisme ». Ancien journaliste à France Inter (1970-2000) où il sera entre autres, pendant 25 ans, chroniqueur judiciaire et informateur religieux (18 voyages avec le Pape Jean-Paul II). François Foucart a également collaboré au Figaro Magazine, à Spectacle du Monde, à Monde et Vie, à Direct 8 et à KTO. Aujourd’hui il collabore à Radio Notre-Dame, à L’Homme Nouveau et à Radio Courtoisie et préside l’association humanitaire des Enfants du Mékong.

     

    Retrouvez la vidéo en ligne de l’émission  sur "Direct8".

  • A-t-on oublié l’histoire de Belgique?

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    Sur le site de "Enseignons.be" : "Paradoxalement, alors qu’on n’a jamais autant parlé de notre petit pays dans le monde (crise politique oblige), la faible place accordée, dans les écoles, à l’histoire de notre royaume,  interpelle. Dans le secondaire supérieur, il est plus question d’économie soviétique, du stalinisme et de la guerre froide que du fonctionnement de l’État fédéralisé belge. Et quels élèves peuvent encore expliquer ce qu’est « la Question royale »?

    Didier Belin enseigne l’histoire depuis plus de trente ans dans le réseau officiel : "l'histoire de notre pays est totalement négligée. Cela pose problème : il est sans doute important de proposer aux élèves une ouverture sur le monde. Mais il me paraît essentiel de savoir d’où l’on vient." 

    Et les auteurs d'incriminer la pédagogie des compétences : "...le cours d’histoire a bien changé depuis une dizaine d’années. Tout le monde se souvient de ce professeur qui donnait son cours, racontant l’histoire de la Rome antique tout en projetant les photos de ses vacances dans la capitale italienne. Terminé tout cela ! Aujourd’hui, les profs doivent développer et évaluer chez leurs élèves, l’acquisition de compétences bien définies. Les documents, qu’il faut analyser, synthétiser et critiquer, ont pris une importance considérable. Au détriment des connaissances, comme le pensent certains?" 

    On lira avec profit cette tribune libre parue en août 2008 dans la Libre intitulée "Bienheureux Chaboteau".

  • Les nonante ans d'Eugenio Corti

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    2-8251-0636-4_1.jpgVendredi prochain, Eugenio Corti aura nonante ans. Auteur du Cheval Rouge, immense fresque romanesque mais surtout historique, cet auteur, rescapé des camps soviétiques, s'est construit une notoriété qui ne doit rien aux chroniqueurs littéraires ni aux canaux habituels de la pensée unique. Profondément catholique, ce fils de la Brianza (au nord de Milan) a dépeint, dans son oeuvre, le processus qui a dévoyé les élites catholiques italiennes en les éloignant des racines chrétiennes fondatrices de notre culture européenne.

    S'il y a un héros de l'Iliade que j'aime plus que tous les autres, confie-t-il, c'est Hector. Il incarne l'homme qui ne se rend jamais et qui ne craint pas la défaite parce qu'il se donne lui-même, tout entier.

    Actuellement, il travaille à une réédition de "Il fumo nel tempio", ouvrage consacré au naufrage des cathoiliques en politique où il fait la synthèse des erreurs de la Démocratie Chrétienne italienne (seulement italienne?) dont le naufrage a laissé le champ libre à l'opportunisme et à l'arrivisme politiques.

    Les chrétiens, dit-il, ont été exposés au martyre tout au long de leur histoire, et ont survécu aux idéologies du XXe siècle, mais, plus que la pédophilie ou les menaces du fondamentalisme musulman, ce qui menace l'Eglise aujourd'hui, c'est la perte de la foi ou la tiédeur de la foi. Un des problèmes majeurs, c'est qu'il y a trop de gens, y compris dans le clergé, qui veulent apprendre au Pape comment faire le Pape...

    Son oeuvre majeure, Le Cheval Rouge, est à lire absolument; cette oeuvre en est à sa vingt-cinquième édition et est traduite dans de nombreuses langues, y compris en japonais. L'édition française (L'Age d'Homme) est actuellement épuisée.

    (http://www.labussolaquotidiana.it/ita/articoli-eugenio-corti-90-anni-in-prima-linea-538.htm)