(ZENIT.org) Benoît XVI évoque ce prêtre autrichien héroïque
ROME, dimanche 13 novembre 2011 – Le P. Carl Lampert (1894-1944), prêtre catholique autrichien n’a pas eu peur de s’opposer au nazisme : il est aujourd’hui béatifié en tant que martyr à Dornbirn, dans le Vorarlberg, où il est né. Il avait été ordonné prêtre à Brixen (Bressanone), aujourd’hui en Italie.
« Je m’unis particulièrement aux fidèles qui participent cet après-midi, à Dornbirn, à la béatification du prêtre martyre Carl Lampert, a déclaré le pape en allemand après l’angélus de ce dimanche 13 novembre, anniversaire de la mort du nouveau bienheureux.
Le pape a évoqué cet ultime témoignage du prêtre autrichien, figure de la résistance au nazisme: « A l’époque sombre du national-socialisme, il a clairement vu la signification de la parole de saint Paul : « Nous n’appartenons pas à la nuit ni aux ténèbres » (1 Thess. 5,5). Lors d’un interrogatoire qui aurait pu le conduire à la liberté, il a témoigné avec conviction : « J’aime mon Eglise. Je reste fidèle à mon Eglise, et aussi au sacerdoce. Je suis du côté du Christ et j’aime son Eglise ».
Le site du Musée Royal de l'Armée
Sans remonter au déluge, on peut noter que dans ses « Mémoires d’outre-tombe », Chateaubriand (1768-1848) emploie déjà des termes comme politicanti et zelanti pour opposer les catholiques libéraux aux catholiques rigoureux.. Mais le terme « intégriste », aujourd’hui marqué d’une note d’infamie par les « progressistes », n’est pas aussi ancien, comme l’explique Jean Madiran dans un article paru hier :
De Gérard Leclerc dans « France Catholique » :