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Histoire - Page 176

  • La culture, c'est accessoire...

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    Le site Herodote.net déplore les amputations dont pâtit l'enseignement de l'histoire dans l'Hexagone. Mais le propos s'élargit à l'abandon de la culture humaniste :
    Extraits :

    "L’année passée, notre collaborateur Yves Chenal, qui est par ailleurs normalien et professeur agrégé dans un lycée parisien, avait déjà manifesté sa crainte que les nouveaux programmes de la classe de première ne dénaturent l'enseignement en faisant disparaître la chronologie et, plus grave, remplacent les dissertations par des QCM (questionnaires à choix multiples) ou des jeux type Questions pour un champion."

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  • Chine Rouge

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    walter-chine-rouge-tome-2-9782755404500_Small.jpgCollaborateur d’Alain Peyrefitte durant une vingtaine d’années, Xavier Walter a consacré de nombreux ouvrages à la Chine dont il est un spécialiste reconnu. Le rédacteur en chef du mensuel « La Nef », Christophe Geffroy, l’a interrogé sur ce grand pays à l’occasion de la publication du second volet d’une imposante fresque sur son émergence actuelle, Chine rouge.

    Extraits :

    Pourquoi le christianisme n’a-t-il pas « pris » en Chine ? Peut-il être le complément de lumière nécessaire au confucéisme ?

    « En l’an 3000, les JMJ auront lieu à Pékin », disait le P. Bro, op, revenant de Chine en 1997. Je veux bien, mais ce ne sera pas facile, en raison même du confucéisme. Lu  Zhengxiang, ministre de la République chinoise de 1912 à 1919, converti au catholicisme, bénédictin après son veuvage, mort à Bruges (2) en 1949, nourrissait une confiance totale en la capacité du confucéisme de mener les Chinois au Christ. « Le confucianisme dont les normes de vie morale sont si profondes et si bienfaisantes, trouve dans la révélation chrétienne et la vie de l’Église catholique, la justification la plus éclatante de tout ce qu’il possède d’humain ; il y trouve aussi le complément de lumière qui résout les problèmes devant lesquels nos sages ont eu l’humilité de s’arrêter, comprenant qu’il ne revient pas à l’homme de trancher le mystère du Ciel ». Je partage cette analyse. Mais il me faut reconnaître aussi que confucéisme et culture du ren, « vertu d’humanité, bienveillance envers autrui, participation de l’homme à la vertu du Ciel », prêchent une morale si saine qu’elle peut contenter l’âme chinoise plus jalouse d’ordre et de paix ici-bas que soucieuse de transcendance.

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  • Réticences et convergences entre le patriarcat de Moscou et Rome

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    De l'entretien publié le 31 août 2011 dans le journal serbe « Politika », avec le métropolite Hilarion de Volokolamsk, président du Département des relations ecclésiastiques extérieures du Patriarcat de Moscou, il ressort que le patriarcat de Moscou n'est pas très favorable à une invitation du pape en Serbie pour commémorer le 1700ème anniversaire de l'Edit de Milan, tout en convenant que catholiques et orthodoxes sont appelés à relever ensemble les défis d'une Europe en voie de déchristianisation :

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  • 4 septembre : saint Boniface, pape

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    On fête de nombreux saints aujourd'hui, dont sainte Rosalie, patronne de la Sicile. Parmi eux, un pape assez méconnu mais qui dut faire face à des circonstances difficiles : saint Boniface.

    "Aujourd’hui, à Rome, on célèbre l’entrée au ciel du saint pape Boniface I° qui mourut le 4 septembre 422. Le « Liber pontificalis » dit que Boniface, fils du prêtre Iocundus, et prêtre lui-même, avait fait partie de la délégation envoyée par le pape Innocent I° (401-417) à Constantinople, près de l’empereur Arcadius (395-408), pour protester contre la déposition de saint Jean Chrysostome et réclamer son rétablissement ; cette délégation échoua au point que les envoyés du Pape ne furent même pas reçus par l’Empereur, mais Boniface y acquit une certaine expérience de l’Orient qu’Innocent I° mit à profit en le chargeant de nombreuses missions. Rappelé à Rome après la mort d’Innocent I° (12 mars 417), il n’y arriva que peu de jours avant la mort de son successeur, Zosime (26 décembre 418). Alors que, dans l’église du Latran, un collège électoral, réuni illégalement par les diacres, avait élu comme pape l’archidiacre Eulalius (vendredi 27 décembre 418), dans l’église de Théodora, Boniface fut élu par un autre collège, plus large et légalement convoqué, avec l’appui de la majorité des prêtres romains (samedi 28 décembre 418) ; il fut consacré, le lendemain, dans l’église Marcelli et conduit à Saint-Pierre, tandis que l’évêque d’Ostie, au Latran, ordonnait Eulalius prêtre. Circonvenu par le préfet de la Ville, Symmaque, favorable à Eulalius, l’empereur d’Occident, Honorius (395-423), confirma l’élection de l’anti-pape et ordonna que Boniface I° fût expulsé de Rome (3 janvier 419).

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  • Saint Grégoire le Grand (3 septembre)

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    052.jpgLe 29 juin 1990, Jean-Paul II a adressé cette Lettre à tous les évêques, les prêtres et les fidèles de l’Eglise, pour le quatorzième centenaire de l’élévation de saint Grégoire le Grand au pontificat :

    "Au terme de l'Antiquité et à l'aurore du Moyen Age, saint Grégoire le Grand, à la fois issu du patriciat romain et du monachisme bénédictin, s'efforce, en réglementant le présent, de transmettre au futur les enseignements du passé et l’héritage de la tradition. Au début de son pontificat (février 590), les structures de l’empire romain, bouleversées par les invasions des Goths, puis des Normands, s’écroulent, tandis que renaît l’hérésie donatiste et que l’arianisme règne encore sur la plupart des barbares ; la discipline monastique s’est généralement relâchée et le clergé, souvent démoralisé, conduit des fidèles catastrophés par les invasions barbares : « Ballotté par les vagues des affaires, je sens la tempête gronder, au-dessus de ma tête. Avec le psaume1 je soupire : Dans l'abîme des eaux, je suis plongé et les flots me submergent.2 »

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  • Une exposition qui interpelle et confirme notre foi

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    Copy-of-23..jpgAu Meeting de Rimini, Andrea Tornielli a pu visiter l'exposition "À travers les yeux des apôtres." ("Con gli occhi degli apostoli")

    "Cette exposition, explique-t-il, offre aux visiteurs un voyage à Capharnaüm, le village sur les rives de la mer de Galilée, où plusieurs épisodes évangéliques ont eu lieu et où Jésus avait déménagé pour vivre dans la maison de Pierre et André. J'ai eu la chance de visiter plusieurs fois le site archéologique de Capharnaüm, et je l'ai découvert, après la grotte de Nazareth, comme le plus beau et le plus fascinant de la Terre sainte, parce qu'à regarder ces pierres, ces rues, les restes de la synagogue où Jésus a enseigné, et surtout la maison de Pierre, tous accessibles à pied depuis la rive, on perçoit, non seulement le contexte où se sont déroulés quelques épisodes clés de l'Evangile, mais aussi la simplicité de l'expérience chrétienne des commencements: la coexistence quotidienne avec Jésus de ce premier groupe de disciples.

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  • Quand Pie XII cachait et protégeait des familles juives au Janicule

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    Zenit.org met en ligne cette information apportée par Giovanni Preziozi ainsi que l'interview qu'il a accordée à Antonio Gaspari :

    ROME, Jeudi 25 août 2011 (ZENIT.org) – Il ressort des recherches menées par Giovanni Preziosi que la Société du Sacré-Cœur de Jésus, située sur la colline du Gianicolo (Janicule) à Rome, a elle aussi caché et protégé des familles juives, sur intervention directe et instructions du pape Pie XII, serviteur de Dieu.

    Dans un article publié par l’Osservatore Romano le 11 mai dernier, Giovanni Preziosi raconte avoir entamé une recherche patiente et minutieuse dans les archives générales du Sacré-Cœur, où il a découvert des documents jusqu’ici inédits. Il s’agit du Journal de la maison ‘Villa Lante’, dans lequel les religieuses notaient au jour le jour tous les évènements concernant l’institut, à l’époque sous la direction spirituelle de la supérieure générale d’origine espagnole Manuela Vicente, secondée par la mère vicaire Giulia Datti. Les deux religieuses assuraient le soutien logistique et l’organisation propres à faciliter l’accueil des réfugiés juifs et de nombreux autres antifascistes.

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  • 26 août 1978 : le sourire d'un pape qui ne devait illuminer le monde et l'Eglise que 33 jours

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    07_36j_i_63_semaine_36_2008_page_3.jpgNous avons été marqués par cet épisode bref : l'élection d'Albino Luciani le 26 août 1978 et sa disparition trente jours plus tard.

    Lors d'une émission récente, sur France Inter en avril dernier, la question de sa disparition troublante a été à nouveau soulevée malgré la version officielle de l'accident cardiaque imposée à l'époque par "l'entourage" du pape. Certains évoquent sa détermination à faire le ménage dans les affaires financières du Vatican qui aurait déterminé certains hommes à se débarrasser de lui; d'autres insistent sur la ligne on ne peut plus traditionnelle du pape qui dérangeait les ultras de la réforme conciliaire...

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  • Méditer la pensée d'Otto de Habsbourg

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    Dans "Valeurs Actuelles", Michel Gurfinkiel insiste sur tout le profit qu'il y aurait à tirer de l'étude de la pensée politique de Otto de Habsbourg; il relate sa rencontre avec l'archiduc :

    "À l’heure où l’Europe s’interroge sur son avenir, ses dirigeants seraient bien inspirés de méditer la pensée d’Otto de Habsbourg, disparu le 4 juillet dernier.

    C’est au début de l’été 1989, quand le rideau de fer commençait à se déchirer, que j’ai rencontré Otto de Habsbourg pour la première fois. Il m’avait invité chez lui, à Pöcking, un village situé à une quarantaine de kilomètres de Munich. Il habitait une maison énorme, mafflue, comme on les aime dans les pays danubiens : un de ces manoirs où plusieurs générations peuvent nicher ensemble. Mais quand j’arrivai, en début d’après-midi, la demeure était vide. Ni parent, ni assistant, ni domestique. Otto de Habsbourg vint lui-même m’ouvrir. Il m’apporta lui-même, un peu plus tard, une tasse de café. Et au moment du départ, il téléphona personnellement à la station de taxis. Avec ces mots à la fois naturels et déroutants : "Ici la Maison de Habsbourg. Pouvez-vous envoyer une voiture ?" ..."

    découvrir la suite ICI

  • L'Inquisition, qu'en est-il exactement ?

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    Sur le site "les yeux ouverts", une bonne synthèse sur la question vient d'être mise en ligne; c'est un détour obligé pour les chrétiens soucieux de ne pas se laisser démonter par cet argument "historique" constamment ressassé à l'encontre de l'Eglise, mais aussi pour tous ceux qui en ont assez de "l'historiquement correct".

    "L’Inquisition ne ressemble pas aux préjugés que l'on en a et la plupart des inquisiteurs n'ont jamais vu une sorcière de leur vie… C'est avant tout une autorité destinée à éliminer les déviances par rapport au Credo de l'Église, et de la société. Le terme inquisition signifie enquête..."

    voir la suite ici : http://www.citeetculture.com/

  • Une bien curieuse vénération !

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    Dans la Gazette de Liège, Paul Vaute relève l'étrange et paradoxale vénération dont le camarade Julien Lahaut aurait bénéficié de la part de "bonnes soeurs catholiques" :

    "A l’occasion du 61è anniversaire de l’assassinat de Julien Lahaut, le PTB a donné, sur son site Internet, la parole à Marcel Bergen, président du Parti communiste de Liège. Celui-ci nous apprend notamment qu’à Seraing, "même les bonnes sœurs catholiques adoraient" celui qui fut, pour rappel, le président d’un PCB alors strictement stalinien. Indépendamment des qualités humaines personnelles de Lahaut, il y a fort à parier que le propos soit hyperbolique. Sinon, il faudrait supposer que lesdites bonnes sœurs aient été bien ignorantes de la situation des religieuses, religieux, prêtres, croyants qui subissaient alors de plein fouet, de l’autre côté du rideau de fer, les emprisonnements arbitraires, les tortures, les déportations Là-bas, les leaders marxistes ne risquaient pas de se faire adorer."

    Ces propos ne sont pas vraiment étonnants dans un contexte où la montée en influence du PTB est de plus en plus flagrante. Il y a quelques jours, son président était rien moins que l'invité du matin à la RTBF Radio Une.

        Contre les héritiers des totalitarismes de gauche, il n'y a pas de "cordon sanitaire"...
  • S'il vous reste encore un peu de vacances pour lire...

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    ...alors, "par exemple, lire les petits mais non moins instructifs livres suivants : Les Dangers de l’euthanasie du Pr. Lucien Israël (entretiens avec Elisabeth Lévy) (éditions des Syrtes), la Géopolitique du bouddhisme de François Thual (id.) - où vous verrez que ce «mysticisme athée» (Nietzsche) n’a en pratique rien d’une religion irénique (si ce n’est la vision fausse que bien des occidentaux s’en font). Vous couronnerez le tout par le très novateur Thomas fonde l’Eglise de Chine (65-68 ap. J.-C.) (éd. du Jubilé) où nos bouddhafriendly vérifieront que, question antériorité pour le moins, ils n’ont décidément pas à rougir de la religion constitutive de la France (de l'Europe?), la fondation en Chine, par l’apôtre Thomas, d’une grande Eglise de source judéo-chrétienne apparaissant antérieure de plus d’un siècle à l’arrivée du bouddhisme. Un bouddhisme qui va dès lors devenir «emprunteur» du christianisme, et non l’inverse, cqfd mon cher Watson !" (voir ICI)