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Histoire - Page 178

  • Un intéressant portrait de Pierre Cauchon, le juge de Jeanne d'Arc

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    , sur "Le temps d'y penser", présente le dernier ouvrage de Jean Favier : Pierre Cauchon : « Comment on devient le juge de Jeanne d’Arc »

    "L’ouvrage s’attache moins au procès de Jeanne d’Arc qu’à la mentalité du milieu universitaire des maîtres parisiens, de la fin du XIVème – début du XVème siècle, et au parcours qui amena l’un d’entre eux, Pierre Cauchon, à s’engager aux côtés du parti anglo-bourguignon jusqu’à condamner Jeanne au bûcher. Autrement dit, il s’agit de comprendre comment l’institution universitaire a pu à ce point dévier de sa vocation initiale, la recherche et la transmission du savoir, pour se mêler des affaires du monde, au prix de choix erronés.

    L’ouvrage insiste sur les motivations de l’intéressé: soif de reconnaissance; envie de peser sur les débats de son temps (la réforme de l’Eglise et du royaume dans le contexte du grand schisme et de la vacance du pouvoir suite à la folie de Charles VI ); aspiration à la paix qui semble à portée du parti anglo-bourguignon après le traité de Troyes (1420).

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  • Un hommage rendu à une religieuse belge qui a caché de nombreux enfants juifs

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    C'est sur info.catho.be :

    Le 3 novembre prochain, au Mémorial Yad Vashem de Jérusalem, la Médaille des Justes sera remise aux Sœurs du Saint-Cœur de Marie de La Hulpe, en mémoire de Mère Marie-Véronique Smeerts, la supérieure générale qui, durant la Deuxième guerre mondiale, n’hésita pas, dès 1941, à cacher de nombreuses enfants juifs au Pensionnat de Malaise-Overijse.

    Lire la suite ici : http://info.catho.be/2011/10/26/la-medaille-des-justes-attribuee-a-mere-marie-veronique-smeerts/

     

  • Le 26 octobre 1440 : l'exécution de Gilles de Rais

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    Pourquoi relever aujourd'hui cet évènement historique plutôt qu'un autre? Peut-être parce qu'il nous livre quelque chose d'intéressant sur le sentiment religieux qui environne cette exécution :

    "Gilles réitère son repentir le 26 octobre. Il se confesse et communie dans une tenue. Le jour de son exécution, à 9 heures, une foule nombreuse attend sur le parvis de la Cathédrale Saint-Pierre. Munis de cierges, parents et amis des petites victimes, paysans et inconnus sont là, taisant leur colère et leur
    désir de vengeance, faisant acte d'humilité en chantant le De Profundis. Autant de gestes classiques pour un homme ou une femme du XVème siècle.

    Le cortège est conduit par Jehan de Malestroi, suivi de Jean V, Pierre de L’Hospital, les juges puis les trois condamnés. Sur la prairie de Biesse sont dressés trois gibets et trois bûchers. La tribune est recouverte d'une draperie noire et blanche, frappée des armes de Bretagne. Y prennent place le duc, l’évêque de Nantes, le chancelier, le président de Bretagne et les Juges.

    Alors que la foule entonne des cantiques, Gilles se dirige vers le bûcher en encourageant ses deux compagnons, "leur disant qu'ils fussent forts et vertueux contre les tentations dyaboliques (…) qu'ils eussent telle ardeur et amour de Dieu (…) qu’ils ne craignissent en rien la mort (...) et qu'ils
    dévoient bien désirer estre hors de ce monde, où n'y avoit que misère, pour aller en gloire perdurable."

    Laissons Jean de Touscheronde, secrétaire de Pierre de l'Hospital, rapporter les derniers instants de l'exécution : "Gilles de Rais mourut dans ce repentir. Et avant que le feu n'eût ouvert son corps et ses entrailles, il en fut tiré et le corps fut placé dans un cercueil et porté dans l'église des Carmes de Nantes où il fut enseveli. Et aussitôt Henriet et Poitou furent pendus et brûlés, de telle sorte qu'ils furent réduits en poudre. Et ils eurent beaucoup de contrition et de regrets de leurs méfaits, et dans cette contrition et ce regret, ils persévérèrent jusqu'à la fin."

    source : http://leblogdebrunochiron.hautetfort.com/media/02/02/768545160.pdf

  • Le 550e anniversaire de la canonisation de Catherine de Sienne, docteur de l'Eglise et patronne de l'Italie

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    catherine_de_sienne-71bdd.jpg« Une mère spirituelle pour de nombreux chrétiens »

    Le Vatican organise un congrès international sur Catherine de Sienne à l’occasion du 550e anniversaire de sa canonisation. Une sainte à la foi inébranlable » qui fut une « une mère spirituelle pour de nombreux chrétiens », a expliqué le P. Bernard Ardura, président du Comité pontifical des sciences historiques, au cours de la conférence de presse de présentation de ce congrès.

    Le congrès dédié à sainte Catherine de Sienne et à son héritage est organisé par le Comité pontifical des sciences historiques, en collaboration avec l’ordre dominicain, l’archidiocèse de Sienne et le centre international des Etudes sur Catherine de Sienne. Son thème : « Virgo digna coelo : Catherine et son héritage. 550e anniversaire de la canonisation de sainte Catherine de Sienne » (Rome-Sienne, 27-29 octobre 2011).

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  • Un nouveau livre de Jean SEVILLIA : "Historiquement incorrect"

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    Présentation de l'éditeur : " En France, plus que jamais, le passé s’invite dans le débat d’idées,mais sur le mode polémique.

    Qu’il s’agisse de définir l’identité nationale ou de s’interroger sur la place de la religion dans l’espace public, que la controverse porte sur l’héritage de l’Occupation ou sur les séquelles de la décolonisation, qu’il soit question de la réforme des programmes d’histoire à l’école ou de la création d’une Maison de l’histoire de France, tout est matière à division. Mais la discussion est biaisée au départ, car les préjugés idéologiques, les tabous du moment et les intérêts partisans interfèrent dans le débat.

     En dix chapitres, en voici autant de grands exemples. Quelle a été vraiment la part des Arabes dans la transmission du savoir antique au Moyen Âge ? L’Église a-t-elle fait obstacle à la science ? À qui a profité la colonisation ? La Première et la Deuxième Guerre mondiale ont-elles été menées au nom des droits de l’homme ? Quel rôle l’immigration a-telle joué dans la construction de la France ? Quelle est la place de l’islam dans notre histoire nationale ? "

    On peut se le procurer dans toutes les bonnes librairies. Ce livre fait suite à "Historiquement correct". (cite et culture.com)

  • Hommage à ces héros catholiques qui sauvèrent des juifs traqués

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    ROME, mardi 18 octobre 2011 (ZENIT.org) –   Une commémoration des victimes de la rafle nazie perpétrée dans le ghetto juif de Rome, à 5h30 du matin le 16 octobre 1943, a eu lieu dimanche dernier, 16 octobre 2011.

    « Une action barbare et inhumaine » qui a conduit à la déportation de plus de 1 000 personnes, hommes, femmes, enfants et vieillards, destinés à être éliminés avec tant d’autres en Europe.

    Mais juste au moment où les nazis, aveuglés par la haine raciale, s’apprêtaient à appliquer leur « solution finale », juste au moment où le destin des juifs semblait désormais marqué, des milliers de héros inconnus ont mis leur vie en danger, celle de leurs conjoints, des leurs confrères et consœurs, pour sauver les persécutés.

    Malgré les divisions marquées par les lois raciales et le risque de perdre la vie, églises, couvents, collèges et universités pontificales, ont ouvert leurs portes aux juifs pour les accueillir et les protéger. Des histoires émouvantes, poignantes, dont beaucoup n’apparaissent pas encore sur les pages des livres d’Histoire.

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  • Vatican II continue de susciter de vifs débats

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    C'est Sandro Magister qui en rend compte sur www.chiesa.espressonline.it

    "Le cardinal Cottier, le juriste Ceccanti, le théologien Cantoni défendent les nouveautés de Vatican II. Mais les lefebvristes ne cèdent pas et les traditionalistes accentuent leurs critiques. Les derniers développements d'une controverse enflammée. La controverse relative à l'interprétation du concile Vatican II et aux changements dans le magistère de l’Église a connu de nouveaux développements ces dernières semaines, y compris à haut niveau..."

    Découvrir la suite ici : http://chiesa.espresso.repubblica.it/articolo/1349865?fr=y

  • Le latin, langue morte. Et enterrée ?

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    5248.jpgC’est le titre d’un article dans « La Libre Belgique » de ce jour qui nous explique, entre autres que « 28% des écoles proposent encore du latin. Seul un élève sur cinq en fait. Une langue ancienne qui divise et continue de susciter le débat (…). Selon un comptage annuel réalisé par le cabinet de la ministre Simonet (CDH), au 15 janvier dernier, à peine une école sur quatre (28 %) en Communauté française organise le cours de latin aux deuxième et troisième degrés de l’enseignement secondaire. Dans lesquelles à peine 20 % des élèves optent pour la langue de Cicéron comme option de base. C’est relativement peu. Quoi qu’il en soit, le latin est toujours là, il divise et continue de nourrir le débat(…).

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  • "Trois week-ends pour découvrir l'orient"

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    L'orient et "l'autre poumon de l'Eglise", mais nous le connaissons assez mal.

     
    Nous vous proposons un cycle de trois week ends de découverte :
    - 21-23 octobre :     Découvrir l'orient
    Avec Mgr Philppe Bär, moine de Chevetogne
     
    - 16-18 décembre :    L'histoire Sainte à travers les Icônes
    Avec Jean Marc Vingerhoets, iconographe
    et fr. Gonzague, Prieur de la Communauté
     
    - 4-6 mai 2012 :         La Mère de Dieu dans les Icônes
    Avec Jean Marc Vingerhoets, iconographe
    et fr. Gonzague, Prieur de la Communauté
     
    Nous pourrons contempler une grande iconostase.
    Il y aura aussi projection de film, audition de liturgie orientale
    Conférences, partages d'évangile...
     
    De quoi nourrir les curieux, les néophytes ou ceux qui sont déjà amoureux de l'Orient chrétien
     
    Chaque week end commence le vendredi à 20h00 et se termine le dimanche à 16h00.
     
    Renseignements et inscriptions :
     
    Congrégation Saint Jean
    Regina Pacis
    Rue de la Sapinière, 50
    4141 BANNEUX ND
  • L'accord de Metz

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    header.jpgCet accord marque l’un des épisodes les moins glorieux de l’Histoire récente de l’Église catholique. L’Accord de Metz a été connu trop tard, et il reste encore bien des aspects inconnus à tirer au clair. Celui-ci est intervenu le 13 août 1962. On était à deux mois de l’inauguration du Concile Vatican II, lorsqu’a été stipulé dans cette ville française un accord entre le cardinal Tisserant et l’archevêque orthodoxe, Monseigneur Nicodème. On a découvert par la suite que ce dernier était un espion à la solde des Soviétiques. L’accord, en effet, prévoyait que le Kremlin permette d’envoyer au Concile quelques représentants de l’Église orthodoxe en échange de la promesse d’un silence total sur le communisme.

    L’absence de condamnation du marxisme et des crimes perpétrés par les régimes qui lui étaient liés a entraîné des conséquences pernicieuses, tant dans l’Histoire du monde que dans l’Histoire de l’Église, contribuant à retarder la fin de la Guerre Froide, et délégitimant l’autorité du Catholicisme, car empêchant toute possibilité de condamnation de tout type d’aberration de la modernité dans les années futures.

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  • Pie XII : Quelle mouche a piqué la Compagnie des Galeries ?

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    Le théâtre des Galeries (Bruxelles) a programmé pour la fin de ce mois la pièce de théâtre de Hochhuth intitulée "Le Vicaire" et qui a inspiré le film de Costa-Gravas "Amen". Le propos de Hochhuth (communiste, soupçonné d'être un agent de la Stasi) était d'accuser le pape Pie XII de complaisance à l'égard du nazisme et de ne pas avoir dénoncé le génocide juif. Or, aujourd'hui, les archives s'ouvrent et la vérité historique se fait jour, montrant que ces accusations sont infondées et que Pie XII a déployé de nombreuses initiatives pour sauver un maximum de Juifs, au point que, récemment, l'ambassadeur d'Israël déclarait : "La volonté vaticane de sauver des Juifs est un fait".

    Un site est consacré à la défense et à l'illustration du pape calomnié et outragé; il se présente ainsi :

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  • 11 octobre 1962 : ouverture de Vatican II...

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    Voici comment Wikipedia présente cet évènement :

    "Le IIe concile œcuménique du Vatican, plus couramment appelé Vatican II, est le XXIe concile œcuménique de l'Église catholique romaine. Il a été ouvert par le pape Jean XXIII en 1962 et clos sous le pontificat de Paul VI en 1965.

    On le considère généralement comme l'événement le plus marquant de l'histoire de l'Église catholique au XXe siècle, symbolisant son ouverture au monde moderne et à la culture contemporaine faite de progrès technologiques considérables, d'émancipation des peuples et de sécularisation croissante. Des réponses aux questions modernes furent cherchées dans un retour aux racines du christianisme : la Bible (sur la base de nouvelles recherches bibliques) et la grande Tradition.

    Le déroulement inattendu du concile s'explique par les différences importantes entre la première et la deuxième session. Un programme préétabli par des cardinaux de curie (avec des textes quasi prêts à être votés) fut rejeté. Les pères conciliaires prirent alors leur agenda en main. Les cardinaux Léon-Joseph Suenens, Giacomo Lercaro, et Julius Döpfner, trois des quatre modérateurs, semblent avoir été à l'origine de cette « révolte ». Le changement de procédure fut immédiatement accepté par Jean XXIII. Tout fut alors très différent, et les discussions plus libres.

    On y a débattu notamment des célébrations liturgiques, du rapport que devait entretenir l'Église catholique avec les autres confessions chrétiennes, avec les autres religions, et la société en général, mais aussi de problèmes plus spécifiquement théologiques, comme la liberté religieuse et la Révélation."

    On connaît la suite. 50 ans plus tard, on peut se demander ce qui compte le plus : l'"en soi" de la chose ou l'exploitation qui en a été faite. Un peu comme si le Concile avait été l'équivalent d'une assemblée constituante produisant des textes qui n'auraient pas été le terme répondant aux attentes mais dont le mérite, aux yeux des réformateurs de tout poil, est d'avoir mis fin à une période de l'histoire de l'Eglise pour en ouvrir une autre où toutes les remises en cause seraient autorisées.

    Il y a quelques semaines, dans le cadre du processus de main tendue par le Vatican à la Fraternité Saint Pie X, on a découvert avec surprise (et bonheur en ce qui nous concerne) que le Saint-Siège s'est dit prêt à accepter de discuter de certaines formulations du concile Vatican II.

    Cela irrite les "intégristes" de Vatican II pour lesquels ce Concile compte plus que tout et qui n'imaginent pas que l'on puisse en remettre en question le moindre iota! Pourquoi cette "fétichisation" d'un concile alors que les mêmes ne seraient nullement heurtés par une remise en cause d'un des conciles antérieurs (Latran, Trente, ou encore de Vatican I)?

    Quant à nous, nous nous réjouirions de voir ouverts des débats sur certains points cruciaux de Vatican II qui ne semblent pas s'inscrire dans la continuité de la Tradition de l'Eglise et qui ont été exploités depuis lors dans une perspective de rupture qui a produit les fruits que l'on sait.